Noguer 1963 in8. 1963. Cartonné.
Reference : 130541
Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
<p>À travers l’exemple de Babylone et de Grenade, deux villes chargées d’histoire, riches de vestiges et sublimées par la valeur symbolique et la dimension mythique qui leur ont été conférées au fil du temps, l’ouvrage a pour objectif de confronter la réalité spatiale, événementielle, sociale et monumentale avec ses reconstitutions fictionnelles. Celles-ci se présentent sous différentes formes, dans la littérature et les mythes littéraires, dans la peinture, mais aussi, en partie, dans le discours académique lui-même, que se soit par les interprétations qu’il suggère ou par la nécessité de se démarquer de l’ombre portée de « l’utopisation sur l’objectivité ou la neutralité de la recherche dans les différents domaines disciplinaires représentés. SOMMAIRE Avant-propos Katia Zakharia : Introduction générale BABYLONE, GRENADE, VILLES MYTHIQUES : RÉCITS, RÉALITÉS, REPRÉSENTATIONS Jean-Baptiste Yon Présentation Yves Calvet Aux origines de Babylone Rémy Boucharlat Les fouilles de Babylone entre les ruines romantiques et les reconstitutions du XXIe siècle Laura Battini Babylone entre mythe et réalité archéologique Daniel Bodi Quelques noms et mythes de Babylone et leurs échos dans la Bible hébraïque Jacques Cazeaux Les dimensions morales de la Tour de Babel ou les avatars du nombre Aboubakr Chraïbi La magie, les deux anges et la femme Jean-Baptiste Yon Conclusion Où sont passés les jardins suspendus d’antan ? GRENADE, VILLE MYTHIQUE : RÉCITS, RÉALITÉS, REPRÉSENTATIONS Pascal Buresi Présentation Sophie Gilotte L’archéologie, un instrument au service de la déconstruction du mythe de Grenade ? Pierre Guichard Le développement urbain de Grenade : les réalités historiques jusqu’au XIIe siècle Masha Itzhaki Hadar Rimon la ville de Grenade dans la poésie hébraïque en Espagne Monica Balda-Tillier Bastion d’al-Andalus, reine des villes et des contrées, ou Grenade dans la prose littéraire de langue arabe Katia Zakharia Grenade ellipsée : pour une autre lecture du « curieux appel adressé par les Morisques au sultan ottoman Silvia Naef Voyage au pays de la gloire perdue : le peintre libanais Mustafa Farruh et le sens des splendeurs de Grenade Pascal Buresi Conclusion … Et si ce n’est assez de toute l’Ibérie, que l’Orient pour elle à l’Occident s’allie… Katia Zakharia Conclusion générale</p> Lyon, 2014 280 p, broché.
Neuf
En prison à la geôle au Fort-Royal, Martinique, 17 août 1782. Manuscrit autographe signé, in-folio (37,3 x 23,1 cm) de (54) pp. ; broché, couverture muette.
L’affaire des magasins du Roi à la Grenade. Né en 1739, Philippe Cyr Prévost fut d’abord employé dans les bureaux de la Marine à Cayenne, au Cap Français et à Brest, avant d’être nommé, en décembre 1779,garde magasin du Roi à la Grenade. Entré en fonction en avril 1780, il fut accusé l’année suivante de déprédations, commerce illicite, détournement de fonds et faux en écritures par deux fonctionnaires de la colonie: Lescallier, commissaire de la Marine, et Donez, commis principal et contrôleur de la Marine. Arrêté en novembre 1781, Prévost fut incarcéré à la Martinique et ses papiers furent saisis. Toujours en détention en août 1782, il composa le présent mémoire afin de répondre aux accusations dont il faisait l’objet. Chaque page est divisée en deux parties: à gauche se trouvent énoncés les neuf motifs d’inculpation, à droite l’auteur répond à ces motifs et réfute les accusations portées contre lui. Extraits: (Premier motif): «Déclare ledit Philippes Cyr Prevost ci devant Garde Magasin en l’Isle Grenade duëment atteint et convaincu d’être l’auteur des déprédations faites dans les Magasins du Roy en ladite Isle sous le prétexte du rachat des rations». (Réponse): «Il n’y a point de délit constaté, toutes les prétenduës déprédations commises dans les Magasins ne sont fondées que sur des présomptions méchantes […]. Il a résulté qu’à l’époque du 17 juin 1781 Prevost étoit en avance assez considérable sur les biscuits, sur la farine, sur le lard, sur le poisson salé, sur les légumes, sur le rhum, sur le bois à brusler et sur divers autres objets de fournitures particulières tandis qu’il n’étoit en déficit que d’environ cent barils de bœuf et de deux à trois mille livres…» (pp. 1-3). (Deuxième motif): «D’avoir fait un commerce particulier et vendu des farines et des salaisons desdits Magasins excédant de beaucoup le rachat des rations». (Réponse): «Prevost a toujours agi et fait toutes ses opérations au grand jour. Arrivé à la Grenade en sa qualité il y a apporté des fonds qui l’ont mis à même de continuer ce qui étoit déjà établi c’est-à-dire de racheter les rations des officiers, des entretenus et les bons de la troupe, c’est un usage reçu depuis longtemps dans les colonies et particulièrement à la Martinique…», etc. Située à 300 km au sud de la Martinique, l’île de la Grenade était une ancienne colonie française cédée à la Grande-Bretagne en 1763. Reprise par le comte d’Estaing en juillet 1779, elle fut restituée au Royaume-Uni en 1783. Quant à Philippe Cyr Prévost, il reprit du service et termina sa carrière comme commissaire à Saint-Domingue où il mourut en l’an VIII (1800). Rare document concernant l’île de la Grenade. Manque de papier au dos; mouillures.
Chez Claude Herissant 1672 2 tomes, in-8 écu, reliure veau marbré, dos à nerfs et caissons ornés, tranches jaspées, 417 pp. - 646 pp. Intérieur assez frais. En l’état. Reliure de l’époque
Louis de Grenade (Grenade, 1504 - Lisbonne, 1588) était un dominicain espagnol, écrivain et prédicateur catholique. l se fait très vite remarquer par ses talents de prédicateur, et reçoit une formation théologique poussée: après ses études à Grenade, il est envoyé en 1529 au couvent de San Gregorio, à Valladolid. Il y fait la connaissance du frère Melchior Cano, avec lequel il aura plus tard maille à partir, mais également de l'archevêque Carranza, qui fut l'un des premiers à mettre en œuvre la Contre-Réforme en Espagne. Bon état d’occasion
Chez Claude Herissant 1672 4 tomes, in-8 écu, reliure veau marbré, dos à nerfs et caissons ornés, pièce de titre maroquin rouge, tranches jaspées, 521 - 574 - 576 - 944 pp. Intérieur assez frais. En l’état. Reliure de l’époque.
Louis de Grenade (Grenade, 1504 - Lisbonne, 1588) était un dominicain espagnol, écrivain et prédicateur catholique. l se fait très vite remarquer par ses talents de prédicateur, et reçoit une formation théologique poussée: après ses études à Grenade, il est envoyé en 1529 au couvent de San Gregorio, à Valladolid. Il y fait la connaissance du frère Melchior Cano, avec lequel il aura plus tard maille à partir, mais également de l'archevêque Carranza, qui fut l'un des premiers à mettre en œuvre la Contre-Réforme en Espagne. Bon état d’occasion
Manuscrit autographe signé de 2 pages format 25 x21 cm, s.d. [1929 ] : Billet de Minuit : "Aubanel fêté en Avignon ou Le souvenir d'Aubanel" : "On vient de clore le cycle des fêtes données en Avignon ces dernières semaines pour commémorer le centenaire de Théodore Aubanel. Dans ce jardin du musée Calvet, où, voici peu de temps, Pol Neveux honorait le passage de Stendhal, un écrivain du nord de la Loire (le signataire de ces lignes), invité par l'Académie du Vaucluse, a apporté à la poésie méridionale l'hommage d'Oïl à Oc. Hommage d'autant plus convaincu et justifié que les chants intimes de Théodore Aubanel, par la qualité de coeur qui les dicte, par leur accent de vérité humaine et permanente, rayonnent bien au-delà de leur foyer. Les vingt-cinq petites pièces qui, dans la Grenade Entr'Ouverte, composent le "Livre de l'Amour" ont été souvent comparées, égalées à l'Intermezzo de Henri Heine. Intermezzo latin, où celui qui devait chanter plus tard en vers impérissables la vénus d'Arles élève, songeant à celle qu'il aima et qui s'est faite religieuse, sa plainte pure, brûlante et soumise. [...] [il évoque : ] "la pauvre fille de Charité, cette "Zani" au visage d'espagnole qui, pour la robe de bure des Soeurs de St Vincent de Paul, quitta la robe "couleur-de-Grenade" qu'elle portait le jour où Aubanel la vit pour la première fois. Les souvenirs terrestres de Zani et d'Aubanel, dans leur matérialité pour ainsi dire décantée, sont pieusement conservés dans la famille du poëte. Présentement, on peut les voir dans une salle du musée Calvet. Il y a là des portraits d'Aubanel, des siens, entre autres du "Corsaire grec" dont le poète descendait. Il y a là aussi un portrait de Zani, pas bien grand, tout modeste, sombre hostie offerte aux mystères cruels du sacrifice. Il y a là des manuscrits, des lettres ; ce touchant "cahier rouge" où Aubanel consigna mille détails tendres [... ] Enfin, dans sa blancheur immaculée, voici le grand exemplaire unique de La Grenade Entr'ouverte, que le poète fit imprimer spécialement "pour Zani" et que sa sainte inspiratrice, toute vouée à soigner les vieillards, à guider les enfants ne devait jamais, pour le presser sur un coeur inconsolé, toucher de ses maines mortelles".
Beau manuscrit autographe signé de Jean-Louis Vaudoyer de son bel article consacré au grand poète du Félibrige, Théodore Aubanel (1829-1886). Il y évoque notamment la figure de Jenny Manivet dite "Zani", premier amour du poète avignonnais. On joint une carte postale ancienne du monument de Théodore Aubanel à Avignon.