Le club du livre 1950 309 pages in8. 1950. Cartonné. 309 pages.
Reference : 127430
taches rousseurs 4e plat intérieur assez frais
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Sans lieu sans nom 1762 In-12 (10 X 17 cm) basane brune, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges mouchetées. 160 pp. (Reliure de l'époque).
Nouvelle édition, revue et corrigée. Bien complet in-fine de l' « Arrest du parlement de Bretagne du 27 mai 1762 » par L. C. Picquet, de l' « Extrait des registres du parlement du 28 mai 1762 ». Réquisitoire sans concession à l’encontre de la Compagnie de Jésus, que le magistrat breton La Chalotais (1701-1785) compare à « une institution fanatique ». Adepte de la philosophie des Lumières, ce procureur au parlement de Bretagne, provoqua en partie l'abolition de la société de Jésus en France. Il fut également en faveur de l’abandon du latin au profit des langues vivantes. Emprisonné à Saint-Malo (1765), puis exilé à Saintes (1768), il fut rétabli dans sa charge en 1775.
S.l., s.n., 1763 ; in-12. 546pp. Veau brun marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge. Trous de vers au dos et à la charnière du plat sup. Coiffe inférieure légèrement frottée. Intérieur très frais.
La doctrine des Jésuites avait été attaquée dés le début du XVIIIe siècle. A l'occasion d'un procès en 1760 "les jésuites ne sont plus simplement accusés, derrière leur faux zèle supposé pour la religion, de nourrir en réalité des ambitions politiques auprès des princes et daspirer à la monarchie pour leur propre compte. Ce sont leurs propres règles religieuses qui sont désormais considérées comme de véritables constitutions étatiques..." contraires aux lois du royaume. En juillet 1761 "Joly de Fleury, avocat du roi, publie le premier Compte-rendu des constitutions des jésuites. Son but est clairement de réformer un institut dont lexistence même est selon lui illégale". La même année Louis Adrien Le Paige publie son Histoire de la naissance et des progrès de la Compagnie de Jésus où il développe sa critique politique des constitutions. "Cest Ripert de Montclar, procureur général du Roi au Parlement de Provence, qui développe le plus longuement la théorie de la Nation jésuitique : « Il nest pas dÉtat mieux constitué que la Nation jésuitique. » La Société ne se contente pas de former un « État séparé dont les intérêts sont contraires à lintérêt général », en profondeur, « elle lutte dans un État contre lÉtat même». Ses opinions erronées sur le parricide, le tyrannicide, lhomicide et le droit de déposer les rois ne découlent pas dun zèle mal entendu pour les papes, pour les peuples, pour la religion ou pour lhumanité en général, « cest lintérêt national de la Société qui exige quelle ait les moyens pour attaquer et se défendre». Voilà lessence de ce que Ripert de Montclar nomme le « jésuitisme », première occurrence du néologisme". Ripert de Montclar formule un topos promis à une immense postérité au XIXe siècle, celui « des forces invisibles de lEmpire jésuitique ». (Catherine MAIRE, Des comptes-rendus des constitutions jésuites à la Constitution civile du clergé. In : Les antijésuites. Discours, figures et lieux de lantijésuitisme à lépoque moderne. Presses Universitaires de Rennes, 2010, pp. 401-427).
Paris, Culture art loisirs, 1969; in-8, 463 pp., cartonnage de l'éditeur. Illustrations de Cyril Arnstam.
Illustrations de Cyril Arnstam.
Paris, Club du livre du mois - chefs-oeuvre d'hier et d'aujourd'hui, 1954; in-8, 378 pp., cartonnage de l'éditeur . Exemplaire n°644 /6000- traduit de l'anglais par Henri thies.
Exemplaire n°644 /6000- traduit de l'anglais par Henri thies.