Perrin 1966 in8. 1966. Cartonné jaquette.
Reference : 100126773
bords du live et bords jaquette frottés intérieur propre
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
PIROU, Gaëtan.Les origines et l'évolution historique de la monnaie : l'âge du troc - Les marchandise-monnaies - Le triomphe des métaux précieux - L'évolution des métaux précieux comme monnaie. - / La monnaie métallique au XIXe siècle : Le monométallisme-argent - Le monométallisme-or - Le bimétallisme. - / La monnaie de papier : La nature originelle du billet de banque - L'évolution du billet de banque - L'évolution des banques d'émission : 1. de la liberté à la règlementation. 2. de la multiplicité à l'unité. - Le papier-monnaie. - / La monnaie scripturale : le mécanisme, les caractères, les effets de la monnaie scripturale. - / Guerre. Cours forcé. Inflation (1914-1923) : Modalités de l'inflation : le financement de la guerre en France ; de la guerre en Angleterre - Conséquences de l'inflation : les étapes de l'inflation allemande - les enseignements de l'expérience allemande. - / Le retour à l'or (1923-1931) : La solution anglaise ; allemande ; française. - / De la crise de 1929-30 à la guerre de 1939 : Le décrochage et la nationalisation des monnaies : La chute de la Livre sterling (1931) - La chute du Dollar (1933) - La chute du Franc (1936-1938). - / De la monnaie dirigée à l'économie dirigée : préfinancement et circuit. - / Théories et doctrines monétaires : la nature ; la valeur ; le statut de la monnaie - L'avenir de la monnaie. - / Conclusion - / Appendice : le problème monétaire depuis la libération. -- / (Premier volume "entièrement consacré à la monnaie et complet en soi" du Tome II du traité d'économie politique concernant "le mécanisme de la vie économique").
Reference : 23977
PARIS, Editions Recueil Sirey - 1945 - E.O. -Grand In-8 , 17 x 26 cm - 1/2 Reliure havane à coins ((signée Georges Querruel) - Dos à nerfs - Signet - VIII-518 pages, BIEN complet de la Note additionnelle (Iff.) de Novembre 1945 - Très Bon exemplaireReliure signée Georges Querruel, Maître relieur, Premier Artisan de France
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Très rare édition originale de cet ouvrage « précieux pour l’histoire de Mexico ». Mexico, 1637. Mexico, Francisco Salbago, 1637. 4 parties reliées en 1 volume in-folio de (2) ff., 31 ff., 41 ff. (chiffrés par erreur 42), 41 ff. chiffrés 1 à 28 puis 29 à 39 (les ff. 17-18 sont répétés), (1) f., 11 ff. Exemplaire complet. Relié en veau brun, dos lisse orné, gardes renouvelées, tranches rouges. Charnières frottées. Reliure de l’époque.278 x 196 mm.
Très rare édition originale de cet « ouvrage précieux pour l’histoire de Mexico ». (Leclerc, Bibliotheca Americana, 1095). Brunet, I, 1739 ; Graesse, Trésor de livres rares, 103 ; Sabin 11693 ; Medina, La imprenta en México, II, 484. Le présent ouvrage fut publié huit ans après la terrible inondation qui ravagea l’opulente cité de Mexico en 1629. Les conséquences de ce cataclysme furent catastrophiques pour la ville et ses habitants. Entre 1629 et 1637, plusieurs propositions furent faites pour protéger la ville des inondations. Tous ces projets étaient coûteux et difficiles à réaliser. La situation pendant cette période fut si terrible que la couronne d'Espagne ordonna de transférer la capitale à un autre endroit, mais cela ne put être réalisé en raison des coûts trop élevés. Finalement, grâce à des années un peu plus sèches, la situation s'améliora, tant et si bien qu'entre 1634 et 1637 purent reprendre les travaux de drainage. Les propositions d'amélioration affluèrent également et il fuit décidé de convertir le tunnel de Huehuetoca en fossé ouvert. C'est ainsi que continuèrent, lentement et chaotiquement, les travaux du drainage. « Cet ouvrage, rare et précieux pour l’histoire de Mexico, a été écrit d’après les ordres du vice-roi lope Diaz de Armendariz, marquis de Cadereita.C’est l’histoire de tous les travaux faits pour préserver la ville des inondations, dont celle de septembre 1629 fut la plus désastreuse.Ajoutons que les ff. de la troisième partie se trouvent à la fin de l’ouvrage et après la quatrième partie (le f. 41 contient la souscription de l’imprimeur). La quatrième partie fut imprimée plus de trois mois après la publication de l’ouvrage, et cette pièce (ainsi que la fin de la troisième partie) manque généralement. Elle a été insérée dans les exemplaires par ordre du vice-roi, en raison des observations judicieuses qu’elle présentait ». (Leclerc). « This very rare book contains an official account of the celebrated Desaque, or canal of Gueguetoca, called, by Humboldt, Huehuetoca, which was constructed to carry off the superabundant waters of the lake of Mexico. Humboldt gives a full account of this stupendous undertaking. Rich”. (Sabin). « Fernando de Cepeda, écrivain mexicain, vivait dans la première moitié du dix-septième siècle. Il fut membre du conseil royal de Mexico, et l’un des auteurs de la Relacion universal legitima y verdadera del sitio de Mexico qui fut publiée en 1637 par D.J. de Albares Serrano ; Mexico, Salbago, 1637, in-folio ». (Nouvelle biographie générale, 387). Précieux exemplaire, bien complet de la rarissime quatrieme partie, conservé dans sa reliure de l’époque. Ouvrage d’une grande rareté. Parmi les institutions françaises, seule la B.n.F. en possède un exemplaire. OCLC n’en répertorie que deux exemplaires complets des 4 parties : University of California, Berkeley et University of Oxford. Aucun des trois exemplaires passés sur le marché public international depuis 1975 et répertoriés dans ABPC ne possédait la quatrième partie du texte.
Conservé dans son vélin ivoire de l’époque. Paris, Sébastien Cramoisy, 1624. In-8 de (12) ff. et 328 pages. Plein vélin ivoire, dos lisse, traces d’attaches. Reliure de l’époque. 167 x 99 mm.
Édition originale fort rare de « ce précieux manuel que l’on pourrait sous-titrer ‘Le Bâtiment sans douleur’ (Jean-Pierre Babelon). L’architecture françoise des bastimens particuliers paraît en 1624 à Paris chez Sébastien Cramoisy. L’auteur est qualifié à cette date de « médecin du roi ». Sa vie est mal connue ; il est né à Saulieu vers 1579, et il est mort vers 1640. Il étudia la médecine à Paris à l’âge de vingt ans. À son activité de praticien mais aussi de théoricien de la médecine se sont ajoutées des curiosités d’humaniste et des réflexions sur les meilleures conditions d’existence de ses contemporains. C’est à elles que nous devons son traité d’architecture. Comme le remarquait François Blondel, il est naturel que des médecins s’intéressent à l’architecture, Claude Perrault en est un autre exemple. Le premier témoignage que nous ayons de son activité est la traduction commentée d’un traité de Galien sur la saignée : Le livre de Galien, de l’art de guérir par la saignée, traduit du grec. Ensemble un Discours dédié à messieurs les médecins de Paris sur les causes pour lesquelles on ne saigne pas encore tant ailleurs qu’à Paris et pourquoy quelques médecins mesme ont détracté de cette pratique de Paris, un in-12 paru à Paris chez Pierre Mettayer en 1603. Nous le retrouvons ensuite en 1605, qualifié de bachelier en la faculté de médecine, témoignant déjà de son intérêt pour l’aménagement des logis en commandant l’exécution de deux cheminées en marbre de couleur pour sa maison de la rue Neuve Notre-Dame, dans la Cité. En 1609, nouveau traité, dédié à Godefroy de Pontac, De causis colorum sententia, avec des observations sur Hippocrate, De tetragoni... contra chymicos, Paris, chez Adrien Périer. C’est sans doute peu après 1614 qu’il faut situer son Discours sur le subject du colosse du grand roy Henry, posé sur le milieu du Pont-Neuf de Paris... avec un sommaire de la vie de ce grand prince, opuscule paru à Paris chez Nicolas de Montroeil, qui sera réédité au début du XIXe siècle par Antoine Laurent Castellan. Savot est également un numismate, comme en témoigne son Discours sur les médailles antiques, épais traité de 400 pages in-4° qui paraît à Paris en 1627 chez Sébastien Cramoisy, et dont la Bibliothèque nationale conserve un exemplaire relié aux armes de Condé. En 1624 il publie L’architecture françoise des bastimens particuliers. Sans doute avait-il réuni des réflexions sur le sujet depuis longtemps, et la parution en 1623 du traité de Pierre Le Muet, Maniere de bastir pour toutes sortes de personnes, dut-elle hâter sa décision d’intervenir dans le débat. Son compétiteur fait œuvre d’architecte, en proposant à une clientèle très diverse un catalogue de plans-types pour toutes les bourses. L’ouvrage de Savot est d’une tonalité bien différente. Les «particuliers» auxquels il s’adresse ne sont ni des princes ni le menu peuple : pas de palais, pas de petites maisons, mais les demeures de la noblesse et de la grande bourgeoisie, hôtels à élever en ville, dans les nouveaux quartiers où l’on dispose librement de la place, ou bien demeures « aux champs ». Médecin et donc hygiéniste, Savot conseille ses clients pour la construction de la maison parfaite par le confort et l’agrément, intervenant sur la meilleure orientation, le meilleur éclairage, l’éloignement nécessaire des écuries et des cuisines pour cause de pollution, bruits, odeurs, fumées. Il légifère sur la place de l’escalier, le nombre des salles, la disposition des chambres et des cabinets, le percement et la taille des fenêtres, la disposition des cheminées. Dans ses rééditions, François Blondel observera que l’ouvrage fut écrit « pour tirer les honnêtes gens des griffes des entrepreneurs et des ouvriers », notation qui fait suite aux cruels reproches que l’on adressa à François Mansart dans le pamphlet de la Mansarade (1651). De fait, Savot donne à ses lecteurs le meilleur mode d’emploi pour discuter avec les entrepreneurs des différents corps de métier, il leur procure le détail chiffré des dépenses à prévoir, les conditions du toisé des ouvrages, et même la description des matériaux à utiliser, pierre, brique, bois, plâtre, terre cuite, leurs dimensions, leur origine, leur coût. On n’avait jamais abordé la construction dans un sens aussi pratique, qui permettait à un particulier de surveiller personnellement son chantier. On comprend dès lors le succès remporté par ce précieux manuel que l’on pourrait sous-titrer « Le bâtiment sans douleur ». Dédié à l’éphémère surintendant des finances Charles de La Vieuville, il fut réédité, toujours sans gravures, en 1642, et le succès se prolongea bien au-delà de la mort de son auteur puisque l’architecte François Blondel, premier directeur de l’Académie d’architecture et illustre professeur, jugea bon de le rééditer, preuve qu’il était toujours utile à la clientèle. Cette première réédition parut en 1673 chez François Clousier l’aîné, enrichie de figures et de notes de Blondel (423 pages), et la seconde en 1685, augmentée de nouvelles figures contemporaines de son cours d’architecture, laissent bien mesurer l’évolution des réflexions de la société sur la maison et son usage depuis la génération précédente.» Jean-Pierre Babelon (Institut de France, Paris 2006). Précieux exemplaire conservé dans son vélin ivoire de l’époque.
Cet ouvrage donne des renseignements précieux sur Lully et ses contemporains. Paris, Jean Cochart, Etienne Ganeau, Jacque Quillau, 1715. In-12 de (8) ff., 487 pp., (1) p. d’errata. Maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, grandes armoiries au centre avec l'emblème de la Toison d'or, fleurs de lys aux angles, dos à nerfs fleurdelysé, entre-nerfs ornés du chiffre entrelacé et couronné du Régent, coupes décorées, roulette fleurdelysée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l'époque. 164 x 93 mm.
Édition originale de l’Histoire de la musique et de ses effets de Pierre Bonnet imprimée à Paris en 1715. Pierre Bonnet, médecin de la duchesse de Bourgogne, était neveu de l'abbé Bourdelot, qui s'était beaucoup occupé de l'histoire des arts en général, et de la musique en particulier. Pierre Bonnet, héritier de la bibliothèque de son oncle, continua ses recherches, mais ne put les publier. Jacques Bonnet, musicographe et chorégraphe, frère du précédent, hérita des travaux de son frère et de Bourdelot son oncle, et publia, d'après leurs manuscrits, une Histoire de la musique et de ses effets, depuis son origine jusqu'à présent ; Paris, 1715. « Cette histoire était la seule en France lorsqu’elle parut ; aussi procura-t-elle à son auteur une assez grande réputation ». « Jacques Bonnet nous apprend que quoique plus de douze cens Auteurs eussent traité de la Musique, personne jusqu’à lui n’avait essayé d’en faire une histoire complette. Cet ouvrage donne des renseignements précieux sur Lully et ses contemporains ». Exemplaire relié spécialement à l’époque, à la mort de Louis XIV, en 1715 pour le Régent, Monseigneur le Duc d’Orléans. Les dernières années du règne de Louis XIV furent empreintes de désastres et de tristesse et l'avènement du Régent marqua un changement complet d'état d'esprit où la joie, la danse, les fêtes et la musique reprirent leur place. Exemplaire de dédicace relié à l'époque en maroquin rouge aux armes et chiffres couronnés de Philippe II d'Orléans, petit-fils de France, duc d'Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours et de Montpensier. A la mort de Louis XIV, en 1715, la régence qui lui appartenait par sa naissance lui fut déférée par un arrêt solennel du parlement du 2 septembre 1715. « Le Régent adopta une politique presque complètement opposée à celle du règne précédent, supprima les ministères qu'il remplaça par sept conseils et fit quelques reformes utiles ; il fit sacrer roi Louis XV le 22 octobre 1722 et cessa ses fonctions de régent à la majorité du roi le 16 février 1723. Louis XV le prit, comme principal ministre le 11 août suivant, mais le duc d'Orléans mourut peu après à Versailles, le 2 décembre 1723, d'une attaque d'apoplexie, après avoir eu huit enfants légitimes, dont sept filles et plusieurs enfants naturels. » De la bibliothèque L. Wilmerding avec ex-libris gravé, vendu 25 000 € en juin 2007 (Ref. Paris, Livres précieux, n°116).
Précieux recueil de 1271 portraits parfois appelé « chronologie collée » en raison de sa composition toute particulière et variant pour chaque exemplaire. Paris, chez Jean Le Clerc, 1612-1615. In-folio de (2) ff. dont 1 titre frontispice manuscrit, 1271 portraits collés répartis en 14 suites sur 250 pages non numérotées. Les portraits sont numérotés mais sont dans un ordre disparate dans les premières suites de l’ouvrage. Relié avec une suite de 19 planches de portraits en noir et blanc. Quelques restaurations de papier. Basane rouge façon maroquin du XIXe siècle, décor à la Duseuil sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, des restaurations. 343 x 209 mm.
Précieux recueil de 1271 portraits parfois appelé « chronologie collée » en raison de sa composition toute particulière et variant pour chaque exemplaire. Elle se présente sous la forme d’un recueil de textes historiques imprimés et de gravures sur cuivre, le tout tiré à part et soigneusement contrecollé sur de grands feuillets blancs. Graesse, II, 150; J. Quétif etJ. Echard, Scriptores ordinis praedicatorum, II, 414; Jonghe d'Ardoye, Armorial et biographies des chanceliers et conseillers de Brabant, III, 636; Anne-Duportal, 461 ;Etude, p. 159; Le Blanc, II, 156, p. 275; Thieme-Becker, Allgemeines Lexikon, vol. 13, 287-288; Brunet, I, 1891. La Chronologie collée fut ainsi appelée "parce que les figures et le texte sont collés dans des cartouches disposés à cet effet" (Destailleur, 1891, n°438). «Pour les livres à figures, on pouvait évidemment se demander à qui reviendrait le rôle principal, celui d'éditeur, du marchand d'estampes ou du libraire. De ce point de vue, il semble qu'au début du siècle, certains marchands d'estampes particulièrement dynamiques aient entrepris d'empiéter dans ce que les libraires de leur côté considéraient comme de leur ressort, et aient publié eux-mêmes des livres à figures dont le texte avait été imprimé chez eux. Dans ces conditions, la Communauté des imprimeurs et libraires engagea une série de procès à la suite desquels il fut interdit aux taille-douciers de faire accompagner leurs planches d'un texte excédant quelques lignes». (H.-J. Martin, Livre, pouvoirs et société à Paris au XVIIème siècle, I, 382). Le procédé qui consiste à fabriquer des recueils factices avec textes et gravures collés à châssis permit aux marchands d'estampes de contourner la réglementation et d'éditer des ouvrages qui étaient véritablement des livres, sans pour autant encourir de poursuites. La Chronologie collée en est le plus célèbre exemple. Ainsi, chaque volume renferme un ensemble qui lui est propre, en fonction du goût et des moyens de son commanditaire. Les vignettes de celui-ci proviennent toutes du graveur et éditeur d’estampes parisien Jean Le Clerc et sont datées entre 1612 et 1615. Une page de titre au début du volume, gravée sur cuivre par Gaspard Bouttats, réserve un médaillon central vierge, complété à la main. Le recueil contient 1271 portraits gravés sur bois, répartis en 14 séries présentées chacune par un titre-frontispice gravé en taille-douce: Portraitz des papes depuis S. Pierre Apostre (242 portraits précédés d’1 portrait du Christ), Portraitz des empereurs depuis Jules César (145 portraits), Portraits de tous les rois de France et en regard Portraitz de toutes les roynes de France (93 portraits pour les reines, 56 portraits de rois), Portraitz des empereurs d’Orient (76 portraits), Portraits des roys d’Espagne (84 portraits), Portrait de tous les roys d’Angleterre (137 portraits), Ordo et serie regum Poloniae (44 portraits), Abbrégé princes de Maurienne, comtes et ducs de Savoye (27 portraits, avec celui de leurs épouses), Portraits de tous les sérénissimes ducs de Venise (90 portraits), Portraits des grands maistres de l’ordre de sainct Jean (53 portraits), Portraits des plus célèbres interprètes du droit romain (66 portraits), Les Portraits et les vies des anciens poètes latins (96 portraits), Portraits des faux dieux et déesses de l’ancien paganisme (59 portraits). Certains de ces portraits furent exécutés d’après Thomas Leu, Marc Duval, de Rabel, de Thevet, d’autres furent repris de médailles ou de pièces anciennes. Les exemplaires de ce livre furent ainsi fabriqués à la demande et possèdent de ce faitdes collations variables. A la fin sont reliées 18 grandes planches gravées (la plupart coupées aux marges et contrecollées), dont un portrait en pied du Shah de Perse et le roi et la reine de Siam, publiés par F. Jollain; et des portraits divers, dont Richelieu, et dont 16 gravés par Nicolas de Larmessin. Importante source de l’iconologie mondiale, dans laquelle on trouve des représentations de rois et de princes, etc. "It has been suggested that Chronologies Collees evolved under the impetus of printsellers, who, excluded from the trade in traditionally produced printed books, issued these suites of broadside engravings and letterpress to satisfy their customers' needs. From known examples, it appears that the production and sale of series might have been cooperatively undertaken by several merchants. Though they have long been highly prized by collectors, Chronologies Collees have not received any scholarly attention whatever. Apparently this hybrid book was French in conception and execution, though the subjects of individual series might range from the monarchs of Persia to classical Greek and Roman gods to the Kings of England. Its roots lie in the slender, highly decorative, late 16th century folios by publisher and engraver Jean Le Clerc. These reproduced brief lives of French royalty and were enlivened with crude woodcut portraits. By the turn of the century, he had pioneered the present form, where vastly more sophisticated engravings were available with (or without) the separately printed biographical synopses. By the 1620s at least twenty such series were stocked by various printsellers, who could market individual suites, sell selected "heads" or make up a "complete" collection, to suit the demands of a particular customer. It is also evident from surviving examples that sheets of typographic fleurons were also available, so each page of the album, with its letterpress text and engraved portraits, might be bounded by a decorative border. Thus, individual series or whole collections of Chronologies Collees could be assembled by the buyer after purchase, or they could be put together in-house by the vendor at the request of a private person. The Chronologie Collee was, above all, a didactic tool, with which rich young French children could learn their history, genealogy and noble iconography. Simply in the course of trimming the sheets of engravings and those of printed text, determining their relative placement on the page and then pasting them in an orderly fashion into the album, a child would have mastered a tremendous amount of historical information and once the volume was completed, it could be consulted as a kind of reference book or studied at leisure.” L’ensemble des 1271 portraits du présent exemplaire ont été coloriés à l’époque. Les exemplaires des Chronologies collées coloriées à l’époque sont de la plus grande rareté, ces exemplaires de luxe étant réservés à l’époque aux commanditaires fortunés. Précieux exemplaire dont les 1271 portraits ont été mis en couleurs à l’époque, condition des plus rares pour ce livre qui se rencontre rarement sur le marché.