Louis musin 1976 in8. 1976. Broché.
Reference : 100124150
bords légèrement frottés intérieur propre
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Edition originale définitive des Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames, enregistrée à la chambre royale le 9 janvier 1778 par l’Abbé Bencirechi. Paris, chez l’Auteur et Fetil, 1778. In-12 de (1) f., vii pp., (1) p., 324 pp., vii pp., (3) pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs fleurdelysé, filet or sur les coupes, roulette intérieure, doublures et gardes de papier à décor floral doré, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 168 x 92 mm.
Edition originale définitive des Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames, enregistrée à la chambre royale le 9 janvier 1778 par l’Abbé Bencirechi. L'abbé Bencirechi, originaire de Toscane, était membre l'Académie des Apatistes de Florence, et de celle, non moins célèbre, des Arcades de Rome. Il aimait se dire « connu et protégé par plusieurs personnes d'un rang distingué » car ses manuels s'adressaient surtout à des dames de qualité, comme on peut le voir dans ses Dédicaces. Il a, pendant huit ans, résidé à Vienne en Autriche où il enseignait la langue italienne aux Dames de la Cour, et à d'autres « personnes de distinction » dans cette ville. Arrivé à Paris aux environs de 1771, il y fut également professeur d'italien pendant de nombreuses années. L’abbé Bencirechi semble donc avoir une expérience plutôt mondaine de l’enseignement. Les Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l'usage des Dames, parues en 1772, sont dédiées aux Dames françaises, tout comme l'édition de 1778, peu différente de la précédente. L'auteur déplore que, contrairement à tant de pays d'Europe où les femmes ne dédaignent pas de parler italien, le public féminin français boude encore une langue pourvue de tant d'attraits. Le souci de ne pas lasser ses élèves se retrouve dans le plan même de son livre. Par peur d’ennuyer les Dames avec une nomenclature trop sèche, il la donnera insensiblement, aux endroits nécessaires. Il commence par quelques explications sur la prononciation italienne, pendant deux semaines, suivies des neuf parties du discours ou de l’oraison présentées tour à tour, tout au long des semaines suivantes : l’article, le nom, le pronom, le verbe, le participe, l’adverbe, la préposition, la conjonction et l’interjection. Toujours dans un souci de ne pas trop fatiguer les Dames, et leur éviter d'avoir à se procurer un dictionnaire, il rédige, à la suite de chaque leçon, deux petits vocabulaires français-italien et italien-français. Ainsi tous les mots nécessaires à chaque version seront expliqués progressivement et au moment opportun. Le choix des mots aussi, pris dans leurs préoccupations et leur vie quotidienne, plaira aux Dames en mêlant les connaissances utiles et agréables. Avec une telle méthode, la présence d'un Maître ne sera pas nécessaire, tout au plus une fois par semaine, pour la correction de la traduction hebdomadaire, et pour acquérir une bonne prononciation et l'habitude de parler la langue. Pour Bencirechi, les trois traités qui suivent les Leçons paraissent indispensables et seront présentés entièrement en italien car il suppose les Dames assez avancées maintenant dans la connaissance de la langue. 1 - Il est nécessaire quand on parle de savoir choisir les termes justes : l'abbé Bencirechi offre donc à ses élèves le Recueil des Synonymes français de l'abbé Girard, appliqués à l’italien. 2 - L'art épistolaire, tout comme celui de la conversation, est pratiqué souvent avec brio, et de façon naturelle, par les femmes qui pourront lire avec profit le Discours sur les lettres familières. De nombreuses Grammaires des Dames en France proposent des Conseils pour les Lettres, ou des Modèles de Lettres, pour chaque occasion de la vie. 3 - Le Précis des Règles de la versification italienne leur permettra d'apprécier la poésie. » (Madeleine Reuillon-Blanquet). Précieux et fort rare exemplaire du « dernier enfant de Louis Dauphin » relié en maroquin à ses armes, ses « volumes, selon Olivier, étant en général reliés simplement en veau marbré ou granité. » Elisabeth-Philippe-Marie-Hélène de France, huitième et dernier enfant de Louis, dauphin, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, et sœur de Louis XVI, appelée Madame Elisabeth, naquit à Versailles le 3 mai 1764 et vécut le plus souvent loin de la cour, dans sa petite maison de Montreuil, uniquement occupée d'œuvres de bienfaisance ; à partir de 1789, cette vertueuse princesse vint partager les dangers de Louis XVI, refusa d'émigrer et fut enfermée au Temple avec la famille royale. Accusée d'entretenir des relations avec ses frères émigrés, elle fut condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire le 10 mai 1794 et guillotinée le même jour sur la place de la Révolution. « Sa bibliothèque, qui contenait des ouvrages de piété, d'histoire et de science, fut transportée à la Bibliothèque Nationale ; les volumes sont en général reliés simplement, en veau marbré ou granité. » (Olivier-Hermal). L’exemplaire porte non seulement ses armoiries mais aussi son rarissime ex-libris dessiné par Dezauche présent dans ses quelques livres préférés.
"Mémoires de Messire Pierre de Bourdeille Seigneur de Brantôme sur les Vies des Dames Galantes de son temps" Complet en trois volumes in-4 de 218, 245 et 248 pages, reliure plein parchemin ivoire, têtes dorées, avec son étui, illustrés de dessins d'André Hubert, édition numérotée, 1/6000 sur velin de Renage, beaux exemplaires à l'état neuf. Un classique de la littérature Française, une oeuvre corrosive sur la vie des courtisans au XVIème siècle écrite par Pierre de Bourdeille Seigneur de Brantôme. Union Latine d'Edition, 1953
La rédaction de l'ouvrage a vraisemblablement commencé autour des années 1580 pour se prolonger jusqu'au début du XVIIe siècle. En effet, brouillé avec le roi en 1582 puis immobilisé par la maladie, interdit de prouesses amoureuses ou guerrières, le courtisan, retiré en Périgord, recherche dans l'écriture une diversion au malheur; il tente de prolonger, par un texte qui s'y substitue, une présence devenue impossible à la cour, ce «vrai paradis» dont il est exclu. Formé de sept «Discours», le Second volume des Dames, pour lui restituer son véritable titre (le Premier volume étant réservé aux «Dames illustres»), constitue l'un des volets du diptyque que Brantôme destinait à François d'Alençon, frère d'Henri III: à côté des discours «sérieux» consacrés à quelques princes et grands capitaines, il lui faisait hommage des discours «gays», «afin que, si aucuns y en a qui vous plaisent, vous fassent autant passer le temps et vous ressouvenir de moy parmy vos causeries». Le premier «Discours», qui traite des relations conjugales et du cocuage, plaide la cause des femmes et justifie leur inconstance au nom de «ceste belle liberté françoise»; émaillé de nombreuses digressions concernant les maris (cruels ou complaisants), la virginité (perdue ou prétendue), les inclinations saphiques, les techniques érotiques, il fait l'apologie de l'amour physique et de la liberté sexuelle: «Il n'y a que la jouissance en amour et pour l'homme et pour la femme, pour ne regretter rien du temps passé.» Le deuxième «Discours» s'ouvre par un inventaire des beautés des dames et s'égare dans les particularités (réelles ou fantasmatiques) de leur physiologie avant d'évoquer le comportement amoureux de quelques grands personnages de l'Histoire, d'Alexandre à François Ier en passant par ce «marault» de Mahomet. Le troisième «Discours» traite de l'érotisme de la jambe et du pied, mis en valeur par les nouvelles modes de la cour. Le quatrième «Discours», sur l'amour des dames mûres, atteste que ni l'âge ni la contenance ne permettent de préjuger des appétits amoureux. Le cinquième «Discours» évoque les règles de l'amour courtois et la préférence des dames pour les hommes vaillants et hardis. Le sixième «Discours», «sur ce qu'il ne faut jamais parler mal des dames», déplore que, sous une apparence d'honnêteté, la calomnie, la médisance et parfois la brutalité règnent à la cour. Il rappelle l'attitude des rois de France depuis Louis XI, indulgente ou sévère, à l'égard des détracteurs du sexe féminin et des fauteurs de scandales. Si Henri II et Catherine de Médicis se sont efforcés d'imposer à leur entourage des moeurs polies, et respectueuses des dames, la discrétion, voire la dissimulation, demeurent indispensables en amour, car les dames «le veulent bien faire, mais non pas qu'on en parle». Le septième et dernier «Discours» passe en revue, dans une récapitulation générale, la diversité des tempéraments et des comportements des femmes selon qu'elles sont jeunes ou vieilles, filles, mariées ou veuves pour «sçavoir desquelles les unes sont plus chaudes à l'amour que les autres»; il apparaît que toutes ont reçu en partage la même sensualité, la même ingéniosité pour faire triompher leurs désirs, les reines et les princesses comme les autres: ici, dames illustres et dames galantes se confondent. La chasteté et la fidélité sont rarissimes, la recherche du plaisir est générale. A regret, le vieux courtisan met un terme à son enquête et prend congé de ses lectrices, véritables destinataires de son livre et objets de toutes ses pensées.
À Metz, chez l’Auteur à l’hôtel de l’Intendance et chez Behmer, À Metz, chez l’Auteur à l’hôtel de l’Intendance et chez Behmer1801-1802 ; 3 volumes in-12, demi-basane fauve marbrée, dos lisses ornés, pièces de t. rouges, tranches jaspées. (Relié vers 1820) 210 pp. (avec erreurs de pagination au début, les pages VI et VII numérotées 2 fois.) - 2 ff., puis pp. 211 à 381, (1 p.), 4 grandes planches dépliantes et 1 grand tableau dépliant. - 5 ff., 102 ff. (dont 1 dépliant) portant les illustrations de 407 problèmes dessinés sur damiers pour les coups de dames à la polonaise.ÉDITION ORIGINALE. Ce livre extrêmement rare, surtout complet des grandes planches et du tableau dépliant, est sans doute le manuel le plus instructif jamais composé pour expliquer le jeu de dames. L’auteur était membre de la Société des Sciences et des Arts de Metz. Dans la préface il insiste sur la valeur pédagogique du jeu des dames et sa supériorité sur d’autres jeux (cartes et dés) dans lesquels les enfants ne “peuvent que puiser le germe de l’avidité et des autres petites passions dangereuses à développer en eux”. Sous l’Ancien Régime, les dames étaient tombées en défaveur car “le bon ton aurait-il permis que des gens de qualité s’amusassent comme tout le monde ? Maintenant que nous voilà revenus vers des idées raisonnables, restituons à l’ancien jeu de dames une prééminence qu’il n’aurait jamais dû perdre...” Lallement est l’auteur de trois jeux nouveaux qu’il présente ici, “une nouveauté piquante et propre à varier les plaisirs” des joueurs. Ce sont trois nouveaux jeux de dames à cases triangulaires : égyptien, échecs et dames à 3 joueurs. Le 3e volume est un atlas de damiers montrant 407 coups de dames à la polonaise. Ces planches ont été gravées par Michaud d’après des dessins de l’auteur. L’ouvrage a paru à Metz, chez l’auteur, secrétaire de l’administration des hospices civils (note sur le titre du 3e vol.) et chez Behmer éditeur et propriétaire rue de la Paix.Gay. Bibl. jeux p. 107 - Collection Rimington - Wilson 743.La coiffe supérieure du 1er volume est abimée, épidermure sur les plats du même tome, coiffe inférieure du tome 3 élimée. Bel état intérieur.
Phone number : 03 86 50 05 22
Paris Le Journal des Dames et des Modes 1820 Une belle collection de 131 gravures de mode joliment coloriées à la main tirées du "?Le Journal des Dames et des Modes de l'Empire...". Sans texte explicatif. Chaque assiette est intitulée "Costumes Parisiens". La première planche est datée d'un 12 (1803) la dernière est de 1830. La reliure quart de cuir contemporaine a un dos rouge foncé avec des motifs et des titres dorés. planches en tissu rouge. Un peu frottant aux deux. L'intérieur des planches est en bon état, propre, avec quelques piqûres ici et là. Une très belle collection. Chaque assiette est colorée à la main. Ils mesurent 110 sur 118 mm. Le « Journal des dames et des modes » s'inspire de la « Revue de La Mésangère ». (Colas 1565 ; Lipperheide, zb 15 ; Hiler, 486). "Commencé en juin 1797, ce journal fut continué sans interruption jusqu'à la fin de 1829. Tous les cinq jours paraissait un numéro avec une belle figure colorée représentant un costume, et le numéro du 15 de chaque mois contenait même deux planches, ce qui faisait 72 émissions de 84 planches pour toute l'année, dont le prix était de 35 fr." (Brunet, III, 795). Cette publication, au format in-8, était accompagnée de gravures de mode intitulées 'Costumes parisiens'. Fondée par le libraire Séllèque et Mme Clément, avec La Mésangère comme collaboratrice pour les gravures. Ce périodique parut sous plusieurs noms : Journal des dames, Costumes parisiens, Journal des modes ou Journal des dames, Journal de la Mésangère et enfin Gazette des salons pour ses derniers numéros.
A lovely collection of 131 beautifully hand coloured fashion engravings from "?Le Journal des Dames et des Modes de l'Empire..." Without any explanatory text. Each plate is entitled "Costumes Parisiens." The first plate is dated 12 (1803) the last is from 1830. The contemporary quarter leather binding has a deep red spine with gilt design and titles. red cloth boards. A little rubbing to both. Inside the plates are in good, clean condition, with a few foxing spots here and there. A very nice collection. Each plate is hand coloured. They measure 110 by 118mm (4Œ by 4Ÿ inches) The "Journal des dames et des modes" was inspired by the "Revue de La Mésangère". (Colas 1565; Lipperheide, zb 15; Hiler, 486). "Begun in June 1797, this journal was continued without interruption until the end of 1829. Every five days an issue appeared with a beautiful colored figure representing a costume, and the issue for the 15th of each month even contained two plates, which made 72 issues with 84 plates for the whole year, the price of which was 35 fr." (Brunet, III, 795). This publication, octavo format, was accompanied by fashion engravings entitled 'Costumes parisiens'. Founded by the bookseller Séllèque and Mrs Clément, with La Mésangère as collaborator for the engravings. This periodical appeared under several names: Journal des dames, Costumes parisiens, Journal des modes or Journal des dames, Journal de la Mésangère and finally Gazette des salons for its last issues. .
Editions du Masque 1966 1966. Exbrayat: Les Dames du Creusot/ Le Masque N°904 1966 . Exbrayat: Les Dames du Creusot/ Le Masque N°904 1966
Bon état