Librairie Philosophique Vrin 2004 252 pages poche. 2004. Broché. 252 pages.
Reference : 100115856
ISBN : 2711616657
proche du très bon état
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Chez les Libraires Associés à Paris, M. DCC. LXXVII Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1777 Book condition, Etat : Bon relié, demi-veau marron à 5 faux-nerfs, pièce de titres et de tomaison au dos, caissons ornés In-8 1 vol. - 521 pages
3eme édition des Oeuvres de Condillac, revue et augmentée, 1777 Contents, Chapitres : Dessein de cet ouvrage - 1. Traité des sensations : Des sens qui, par eux-mêmes, ne jugent pas des objets extérieurs - Du toucher, ou du seul sens qui juge par lui-même des objets extérieurs - Comment le toucher apprend aux autres sens à juger des objets extérieurs - Des besoins, de l'industrie et des idées d'un seul homme qui jouit de tous les sens - Conclusion - Avant-propos - Dissertation sur la liberté - Réponse à un reproche qui m'a été fait sur le projet exécuté dans le Traité des sensations - 2. Traité des animaux : Du système de Descartes et de l'hypothèse de M. de Buffon - Système des facultés des animaux - Conclusion - Extrait raisonné du Traité des sensations - Précis des 4 parties - Étienne Bonnot de Condillac, abbé de Mureau, est un philosophe, écrivain, académicien et économiste français, né le 30 septembre 1714 à Grenoble (Dauphiné) et mort le 3 août 1780 à Lailly-en-Val (Orléanais). Premier et seul vrai représentant du courant empiriste en France, Condillac y exerça à ce titre ainsi qu'à l'étranger une influence considérable. Bien que la postérité ne lait pas hissé au même rang que dautres penseurs des Lumières, Étienne Bonnot de Condillac saffirme comme lun des psychologues les plus pénétrants de son siècle. Avec Voltaire, il représente l'un des principaux introducteurs en France des principes du philosophe anglais John Locke, quil développe de façon systématique. Le style de Condillac est limpide, dune clarté logique extrême qui peut verser dans la sécheresse. Son analyse de lesprit humain se fonde entièrement sur lélaboration progressive des sensations, sans jamais faire appel à un principe spirituel, bien quil ait toujours affirmé son orthodoxie religieuse. Condillac est reconnu comme étant le chef de lécole sensualiste et affirme que notre seule source de connaissance est la sensation, doù dérive normalement et par transformation simple la réflexion, le raisonnement, lattention et le jugement. Pour prouver ses assertions, ils se base sur lexemple de lHomme statue, qui éprouve successivement les sensations. - Son ouvrage majeur est le Traité des sensations, dans lequel il sémancipe du patronage de Locke et aborde la psychologie de sa propre manière, formulant sa doctrine du sensualisme. Il raconte comment il a été amené à revoir les postulats de Locke : cest la critique de Mlle Ferrand qui lui fit remettre en question la doctrine du philosophe anglais, selon laquelle les sens nous donnent une connaissance intuitive des objets. En effet, lil, par exemple, interprète naturellement la forme, la taille, la distance et la position dun objet. Sa discussion avec cette femme la convaincu quil était nécessaire, pour élucider ce genre de problèmes, détudier chaque sens séparément, dattribuer à chacun ce que nous lui devions, dobserver leur développement et la façon dont ils se complètent les uns les autres. Le résultat, selon lui, démontrerait que toutes les facultés et connaissances humaines ne sont que des sensations transformées à lexclusion de tout autre principe, telle la réflexion. Le Traité des animaux est un essai philosophique de Condillac paru en 1755. Le sous-titre éclaire les intentions de Condillac : Où, après avoir fait des observations critiques sur le sentiment de René Descartes, et sur celui de M. de Buffon, on entreprend dexpliquer leurs principales facultés. Partant du thème philosophique de la sensibilité et l'intelligence des animaux, très discuté au milieu du XVIIIe siècle, Condillac prolonge la réflexion de Descartes et commente lHistoire naturelle de Buffon (publiée à partir de 1749). C'est aussi un prétexte pour évoquer la nature humaine et son rapport à dieu. (source : Wikipedia) Reliure d'époque un peu défraichie, coins émoussés, épidermures sur les plats, mors usés avec de petites déchirures, dos frotté, la reliure reste solide et compacte, intérieur frais et propre, papier à peine jauni, très peu de rousseurs, étiquette frottée ancienne à l'intérieur du plat supérieur, cela reste un bon exemplaire du tome 3 seul des oeuvres de Condillac, contenant ses deux textes les plus importants.
A Parme Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1792 Book condition, Etat : Moyen relié, demi-veau marron, dos lisse orné, titre et tomaison In-8 1 vol. - 376 pages
nouvelle édition, 1792 "Contents, Chapitres : 1. La Logique ou les premiers développements de l'art de penser : Comment la nature même nous enseigne l'analyse et comment, d'après cette méthode, on explique l'origine et la génération, soit des idées, soit des facultés de l'âme - L'analyse considérée dans ses moyens et dans ses effets ; ou l'art de raisonner réduit à une langue bien faite - 2. Traité des animaux : Du système de Descartes et de l'hypothèse de M. de Buffon - Système des facultés des animaux - Conclusion - Lettre de M. l'abbé de Condillac à l'auteur des Lettres à un américain - Étienne Bonnot de Condillac, abbé de Mureau, est un philosophe, écrivain, académicien et économiste français, né le 30 septembre 1714 à Grenoble (Dauphiné) et mort le 3 août 1780 à Lailly-en-Val (Orléanais). Premier et seul vrai représentant du courant empiriste en France, Condillac y exerça à ce titre ainsi qu'à l'étranger une influence considérable. Bien que la postérité ne lait pas hissé au même rang que dautres penseurs des Lumières, Étienne Bonnot de Condillac saffirme comme lun des psychologues les plus pénétrants de son siècle. Avec Voltaire, il représente l'un des principaux introducteurs en France des principes du philosophe anglais John Locke, quil développe de façon systématique. Le style de Condillac est limpide, dune clarté logique extrême qui peut verser dans la sécheresse. Son analyse de lesprit humain se fonde entièrement sur lélaboration progressive des sensations, sans jamais faire appel à un principe spirituel, bien quil ait toujours affirmé son orthodoxie religieuse. Condillac est reconnu comme étant le chef de lécole sensualiste et affirme que notre seule source de connaissance est la sensation, doù dérive normalement et par transformation simple la réflexion, le raisonnement, lattention et le jugement. Pour prouver ses assertions, ils se base sur lexemple de lHomme statue, qui éprouve successivement les sensations. - Le Traité des animaux est un essai philosophique de Condillac paru en 1755. Le sous-titre éclaire les intentions de Condillac : Où, après avoir fait des observations critiques sur le sentiment de René Descartes, et sur celui de M. de Buffon, on entreprend dexpliquer leurs principales facultés. Partant du thème philosophique de la sensibilité et l'intelligence des animaux, très discuté au milieu du XVIIIe siècle, Condillac prolonge la réflexion de Descartes et commente lHistoire naturelle de Buffon (publiée à partir de 1749). C'est aussi un prétexte pour évoquer la nature humaine et son rapport à dieu. (source : Wikipedia)" "Reliure d'époque un peu défraichie, coins émoussés, épidermures sur les plats, mors usés avec de petites déchirures, dos frotté, bout d'étiquette en papier ancienne ""Condillac"", la reliure reste solide et compacte, intérieur propre, un tampon de particulier sur la page de faux-titre avec la mention ""Onfray"", sinon propre, papier un jauni, l'ensemble du texte reste assez frais avec des rousseurs éparses, taches sombres sur la pages de gardes en fin d'ouvrage, le coin supérieur central des pages est un peu bruni en fin d'ouvrage, tome troisième des oeuvres philosophiques de l'abbé de Condillac imprimé à Parme en 1792 (Une ville où Condillac a vécu pendant 9 ans entre 1757 et 1768 pour éduquer l'infant don Ferdinand)"
Fayard, 1984, in-8°, 438 pp, reliure cartonnée crème de l'éditeur, bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française)
Elève des Jésuites de Lyon, puis du Séminaire de Paris, ordonné prêtre en 1740, Condillac (1714-1780) quitta très tôt le sacerdoce pour la vie mondaine des gens de lettres. De 1758 à 1767, il vit à Parme, précepteur de l’Infant, pour lequel il rédige un Cours d’études. De retour à Paris, il est élu à l’Académie française ; en 1759, il sera membre de l’Académie de Berlin, puis en 1776, de la Société Royale d’Agriculture d’Orléans. Déclinant l’offre du Dauphin qui souhaitait lui confier l’éducation de ses fils, il se retire chez sa nièce pour y préparer l’édition future – et posthume – de son oeuvre. Les contemporains apprécièrent le Traité des Systèmes plus que ceux qui suivirent : l’abbé Raynal le trouve « plus agréable et plus estimable » ; d’Alembert, à l’article Système de l’Encyclopédie, cite abondamment le premier chapitre. Par la suite, les Idéologues puis Auguste Comte en retiendront les leçons. Le Traité critique l’abstraction sous toutes ses formes, en analysant, non les contenus, mais les conditions logico-formelles du discours qui rendent la pensée systématique inacceptable : cela permet à l’auteur d’envelopper sous la même réfutation des doctrines aussi disparates que la métaphysique des idées innées et l’art divinatoire. Un bon système n’est pas une totalisation partant de principes a priori, mais la liaison d’une multiplicité de données à partir d’un phénomène bien choisi : celui de Newton montre en science le modèle optimal de la systématicité, paradigme à importer dans les autres disciplines, arts mécaniques, beaux-arts, éthique et politique. (Catalogue des Auteurs, CF) — "Le Traité des sensations est paru en 1754; le Traité des animaux en 1755. Nous publions les textes revus et corrigés par l'Auteur, figurant dans l'édition posthume des Œuvres de Condillac (1798) établie d'après les manuscrits autographes. Nous nous sommes contentés de moderniser la typographie." (Francine Markovits)
A Amsterdam, et se vend à Paris, chez Debure, 1755. In-12 de VII-232 pp., veau havane, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Le Traité des animaux s'attaque à la conception que Buffon se faisait de la psychologie animale. Ce dernier, poussant à bout le mécanisme cartésien, semblait assimiler l'esprit à la matière. Condillac ne pouvait se rallier à ce mécanisme intégral. Les animaux ne sont pas des automates. L'homme leur est supérieur grâce au langage, qui lui permet d'accéder à la pensée réfléchie et abstraite. La psychologie de Condillac ne se laisse pas réduire au matérialisme de Diderot. Elle implique, au contraire, un spiritualisme très net. Coins usés, traces d'épidermures sur les plats, accident sur le deuxième plat.Provenance : bibliothèque du comte de Lanet « au château de la Garde Giron » avec ex-libris. Tchemerzine III, 478.
1755 In-12, plein veau de l'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés, pièce de titre de maroquin rouge, vii, (1), 232 p. Amsterdam et Paris, de bure & Ch. Ant. Jombert, 1755.
Edition originale. Dans cette systématisation de son 'Traité des systèmes', Condillac réfute les doctrines de Descartes et de Buffon sur la psychologie animale et soumet à la même méthode empirique la question de lorigine des facultés chez les animaux. Il livre, en contrepoint, ses théories sur la place de l'homme, la supériorité de la raison, la connaissance de Dieu et la possession de la loi morale. (Corpus Condillac, 01, p. 182. G. Kaucher, Les Jombert, n°206. Tchemerzine-Scheler, II, 480).Petit accroc de papier en marge p. 77-78. Coiffes et coins usés, mors fendillés.
Phone number : 33 01 47 07 40 60