Presses Universitaires de France - PUF 1984 144 pages 20x1x21cm. 1984. Broché. 144 pages.
Reference : 100106114
ISBN : 2130382096
Bon état sous papier de soie couverture défraîchie ternie intérieur propre
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
ARGENSON (René-Louis de Voyer de Paulmy, marquis d') - MORELLET (André, dit Abbé).
Reference : 005630
(1764)
1764 Amsterdam, Rey, 1764 [pour le premier ouvrage] - Londres et Paris, Frères Estienne, 1775 [pour le second]. In-8 (200 X 133 mm) veau brun, dos lisse cloisonné et orné de fers dorés, pièces de titre maroquin havane, coiffes et coupes filetées, tranches rouges (Reliure de l'époque) ; XVI-328 pages - (1) f. de titre, 72 pages. Habile et discrète restauration à la coiffe supérieure, quelques rares rousseurs.
ÉDITION ORIGINALE de cette oeuvre posthume du marquis d'ARGENSON (1694-1757), publiée par son fils, après que des versions manuscrites aient circulé dès 1739 auprès des initiés. Secrétaire d'État des Affaires étrangères de Louis XV de 1744 à 1747, son incapacité à pousser l'avantage diplomatique de la France après la victoire de Fontenoy (mai 1745) l'expose aux critiques et conduit à sa démission en janvier 1747. L'originalité des idées émises dans cet ouvrage concernant la nature et l'évolution des institutions politiques et sociales furent composées pour l'essentiel dès 1734 et furent louées par Jean-Jacques Rousseau dans "Du contrat social" (1762) ainsi que par Voltaire. Précurseur des physiocrates et d'Adam Smith, partisan de la liberté du commerce et critique envers les réglementations étatiques, il y examine « jusqu'où la démocratie peut être admise dans un État monarchique ». (Ined, 87 : « Sa doctrine économique a de nombreux points communs avec celle des disciples de Quesnay. Si les physiocrates ne reconnurent pas en d'Argenson un précurseur direct, du moins ils lui adressèrent les mêmes éloges qu'à Gournay. » - Jammes, "Le Bûcher bibliographique", 481, pour l'édition de 1765 ) - [Relié à la suite :] "RÉFLEXIONS SUR LES AVANTAGES DE LA LIBERTÉ D'ÉCRIRE ET D'IMPRIMER SUR LES MATIÈRES DE L'ADMINISTRATION [etc.]". ÉDITION ORIGINALE RARISSIME de cette oeuvre de l'encyclopédiste et économiste français André MORELLET (1727-1819), surnommé par Voltaire « L'abbé Mord-les » en raison de la causticité de certaines de ses publications. Dans celle-ci, l'abbé Morellet s'attache surtout à défendre la liberté de la presse au bénéfice des Économistes. En effet, s'avérant dès l'abord ennemi de toute prohibition, il en arrive rapidement à démontrer l'utilité d'une parfaite connaissance de l'économie politique qu'entraverait toute censure. Malgré les mesures révolutionnaires qui l'avaient dépouillé de sa fortune, l'abbé Morellet a défendu la « philosophie des Lumières » jusqu'à sa mort. (Ined, 3312). TRÈS BEL EXEMPLAIRE de ces deux ouvrages ayant trait à l'économie politique et à la finance, conservés ensemble dans une reliure d'époque intacte, aux corps d'ouvrages frais. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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L'Idiot Liberté - Journal du droit commun. Littérature prolétarienne - Mensuel
Reference : 67776
N° 3 - Mensuel - 10 février/10 mars 1971 - Grand in-4 - Directeur de la publication : J.-E. Hallier - Edition Hallier - Journal illustré - 24 pages,
assez bon état
L'Idiot Liberté - Journal du droit commun. Littérature prolétarienne - Mensuel
Reference : 67164
N° 3 - Mensuel - 10 février/10 mars 1971 - Grand in-4 - Directeur de la publication : J.-E. Hallier - Edition Hallier - Journal illustré - 24 pages
assez bon état
Liberté politique - la nouvelle revue d’idées chrétienne - Dieu et l’Europe : un héritage fondateur
Reference : 7634
N° 21 de 2002 - broché
bon état
Hachette, 1859, in-12, 464 pp, 2e édition, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
"Une en son principe, en fait la liberté se divise; mais, parce qu’elles dérivent toutes du même principe, toutes les libertés sont solidaires, et entre elles il y a génération mutuelle. Libertés civiles, libertés politiques, liberté de conscience, liberté religieuse, liberté de toutes les manifestations de la pensée, ne sont qu’organes divers de cette liberté primordiale et fondamentale qui est la liberté intérieure de la personne humaine. Les libertés même d’ordre matériel, liberté du travail, liberté des échanges, qui ont une valeur propre comme causes de richesse, ont aussi comme les autres une valeur morale, et sont, comme les autres, des agents d’affranchissement. C’était là, au cercle le plus intérieur de sa pensée, sa cité idéale, et c’est de là qu’il partait pour les combats de chaque jour, et c’est là qu’il venait se ravitailler. Le programme d’idéalisme républicain qu’il traçait il y a plus de trente ans est, trait pour trait, une expression de sa doctrine. « Quelle doit être la doctrine de l’école radicale en matière de presse ? la liberté totale ; en matière d’enseignement ? la liberté totale ; en matière de droit de réunion, de droit d’association ? la liberté totale ; en matière de liberté religieuse, de liberté de conscience ? la liberté totale ; point d’autorisation préalabl e; point de restrictions; point de salaire du clergé, point d’alliance avec Rome, point de concordat. Quelle doit être la théorie de l’école sur l’origine des fonctions ? le suffrage universel ; sur l’organisation de la justice ? l’élection des juges , la généralisation du jury, sur l’impôt ? l’impôt unique; sur les douanes, sur l’octroi ? abolition ; sur les patentes ? abolition ; sur les ministres ? responsabilité ; sur les agents administratifs à tous les degrés ? responsabilité ; sur les communes ? affranchissement de la tutelle administrative ; liberté totale dans la gestion de leurs affaires ; élection des maires par le suffrage universel. Plus d’arcanes dans la politique étrangère; point de guerre de conquête ; point d’armée permanente ; point d’autre alliance politique que nos alliances naturelles, c’est-à-dire l’alliance avec les peuples libéraux, les alliances commerciales fondées sur le principe de la liberté absolue du commerce et sur celui de la réciprocité. » En un mot, « la revendication complète de tous les droits de la personne humaine ». La politique radicale de M. Jules Simon fut donc un libéralisme à peu près illimité..." (L. Liard, Revue pédagogique, 1898)