La Documentation Française 1989 367 pages 21x28x3cm. 1989. Broché. 367 pages. iconographie en noir et blanc et en couleurs
Reference : 100092162
ISBN : 2110810319
Bon état d'ensemble emboîtage cartonné défraîchie ternie coins un peu frottés livre proche du très bon état dos un peu creusé + 2 rides intérieur frais bonne tenue
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Paris : Imprimerie Nationale / Les Nouvelles Éditions du Pavillon, 1989. Sous coffret gris illustré et imprimé, broché 27x21cm, couverture grise illustrée et imprimée, 367 pages illustrées en noir et couleur, préface de Michel Vovelle, notes, références musicologiques, anthologie (textes officiels, textes de références, textes littéraires), bibliographie.
La Marseillaise : son histoire en France et dans le monde / La Marseillaise, chant de guerre et de défense de la Révolution / La Marseillaise "entre le sabre et le baillon" / La Marseillaise annexée à La Marseillaise reconquise / De La Marseillaise reconquise à La Marseillaise "désormais incontournable" / Le Cas de La Marseillaise.
Paris Lavigne 1840 Livre très rare illustré de 7 planches coloriées à la main par Charles Marville et dédié au chant patriotique de la Marseillaise. Reliure en demi-percaline rouge, dos lisse orné de titres dorés, couvertures d'origine conservées. Au cours de l'année 1840, la Marseillaise retentit plus d'une fois lors d'événements marquants. Elle est reprise par les officiels lors d'une brève période de fièvre patriotique, en 1840, alors que, sous le ministère Thiers, la France soutient le pacha d'Égypte Méhémet-Ali et est menacée par l'Angleterre, la Russie et la Prusse. Cette fièvre n'est que passagère : Thiers est remplacé par Guizot et la Marseillaise redevient l'hymne officiel. Seuls les partisans de la Réforme ou d'un changement plus radical osent la chanter et sont poursuivis. Elle est chantée le 28 juillet 1840 par des manifestants républicains sur la place de la Bastille, lors de l'inauguration de la colonne de Juillet, inauguration à laquelle le roi, prudent depuis la machine infernale de 1835, ne participe pas. En décembre 1840, elle est à nouveau chantée avec ferveur plusieurs soirs de suite à Paris par une foule qui se prépare à accueillir les cendres de l'empereur, puis aux Invalides lors de la cérémonie elle-même, le 15 décembre. En l'entendant depuis l'hôtel de Biron (actuel musée Rodin) où elle réside, la fondatrice de la congrégation des Dames du Sacré-Cur, Madeleine-Sophie Barat, s'alarme, le chant lui rappelant ses années 1792-93 de peur vécue dans sa ville natale de Joigny (Bernard Richard, Madeleine-Sophie Barat, sainte de Joigny, Yonne, et sa communauté dans le monde). "C'est en 1840 une chanson qui excite les uns, mais qui suscite l'effroi chez les autres..." Exemplaire bien conservé. Non paginé mais 14 pages. 140 x 90mm.
Very rare book illustrated with 7 hand-coloured plates by Charles Marville and dedicated to the patriotic song of the Marseillaise. Covered in a red half-percaline binding with smooth spine adorned with gilt titles and original covers preserved. During the year 1840, the Marseillaise sounded more than once during significant events. It was taken up by officials during a brief period of patriotic fever, in 1840, when, under the Thiers ministry, France gave its support to the Pasha of Egypt Mehemet-Ali, and was threatened by England, Russia and Prussia. This was only a temporary fit of fever: Thiers was replaced by Guizot and the Marseillaise was once again skipped as the official anthem. Only the partisans of the Reform or of a more radical change dare to sing it and are prosecuted. It was sung on July 28, 1840, by Republican demonstrators on the Place de la Bastille, during the inauguration of the July column, an inauguration in which the king, cautious since the infernal machine of 1835, did not participate. In December 1840, it was again sung with fervour several evenings in a row in Paris by a crowd preparing to welcome the emperor's ashes and then at the Invalides during the ceremony itself, on December 15. Hearing her from the Hôtel de Biron (now the Rodin Museum) where she resides, the founder of the congregation of the Ladies of the Sacred Heart, Madeleine-Sophie Barat, is alarmed, the song reminding her of her years 1792-93 of fear experienced in his native town of Joigny (Bernard Richard, Madeleine-Sophie Barat, saint of Joigny, Yonne, and her community in the world). "It is in 1840 a song which excites some, but which arouses dread in others..." Well-preserved example. Unpaginated but 14 pages. 140 x 90mm (5œ x 3œ inches).
Édition originale avec envoi autographe de Rouget de Lisle « au citoyen Bennezek ». Bel exemplaire, des bibliothèques Pixérecourt et docteur Lucien Graux. A Paris, de l'Imprimerie de P. Didot l’aïné, 1796. In-8 de (2) ff., 157 pp., 5 pages de partitions gravées, 1 gravure hors texte.Veau blond raciné, petite guirlande dorée en encadrement, dos lisse finement orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches jaspées. Reliure de ['époque. 190 x 109 mm.
Edition originale du premier livre de Rouget de Lisle présentant les couplets de la Marseillaise. Elle fut composée tant pour les paroles que pour la musique, dans la nuit du 24 au 25 avril 1792, à Strasbourg, chez le maire de la grande cité alsacienne, Dietrich, par Claude Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), simple capitaine du génie, originaire du Jura. Entonné le 22 juin de la même année, à Marseille, par un étudiant en médecine de Montpellier, François Mireur, lors du banquet qui réunissait les volontaires du bataillon marseillais qui se préparait à partir pour la défense du pays, ceux-ci, enthousiasmés, l'adoptèrent comme chant de ralliement. De ville en ville, partout où ils passaient, les Marseillais le chantèrent, avec passion. La Marseillaise paraît ici pour la première fois dans un volume entièrement dû à Rouget de Lisle et portant son nom. Elle y est en six stances, telle qu’il la composa. Titre : « Le Chant des Combats, vulgairement L’Hymne des Marseillois. Aux Mânes de Sylvain Bailly, premier maire de Paris ». « Le 30 juillet 1792, les 516 hommes composant ce bataillon de Fédérés entrèrent dans Paris : guidés par Santerre « ils débouchèrent sur la place de la Bastille, tambours battant, drapeau tricolore déployé, à une allure martiale, chantant l'hymne, encore inconnu à Paris, de l'armée du Rhin » (Ph. Sagnac, la Révolution, 1789-1792, « Histoire de France contemporaine », de Lavisse). « Les larmes, dit encore le Père Duchesne d'Hébert, coulaient de tous les yeux ; l'air retentissait des cris de : Vive la Nation / Vive la liberté ! » Dès lors, l'hymne reçut le nom de Chanson des Marseillais, puis, par abréviation, de Marseillaise. Chanté le 10 août de la même année, toujours par les bataillons marseillais, lorsqu'ils envahirent les Tuileries, adopté par les soldats de la République, par ces « Volontaires de 92 » ; il est présent sur les champs de bataille. Le 17 octobre, la convention décida d'en faire l'Hymne de la République. Décrété chant national le 26 messidor an III (14 juillet 1795), ce titre lui sera confirmé ; au début de la IIIe République, à la suite d'un débat à la Chambre des Députés, le 14 février 1879. Chant de la patrie envahie, la Marseillaise dit l'amour du foyer, la douceur des campagnes menacées par l'ennemi du dehors ; elle en appelle à la juste vengeance, au courage, à l'héroïsme ; elle proclame la mort plutôt que la honte. Jaillissant spontanément des cœurs, elle fut un signe de ralliement dans la victoire comme dans la défaite. » « Chant révolutionnaire, sorti des entrailles d'un peuple souverain, amoureux de la liberté et de la fraternité, elle sonne l'heure du combat contre toutes les formes de la tyrannie, contre tous les visages de l'oppression. A ce titre, elle fut chantée dans toute l'Europe par les troupes révolutionnaires à l'assaut de la monarchie et de l'ancien régime, en ce sens, elle est, comme l'a dit Michelet, « un chant éternel ajouté à la voix des nations. » Ce recueil contient en outre en prose Adélaïde de Monville, avec une jolie figure gravée par Gaucher d’après Lebarbier, en premier tirage. A la fin : « Chant de l’Hymne à l’Espérance. Gravé par Richomme », soit ce titre et 5 pages de paroles et musiques gravées. Précieux exemplaire imprimé sur beau papier vélin, conservé dans sa reliure de l’époque, l'un des rares contenant un envoi autographié signé de Rouget de Lisle sur le titre « J. Rouget de Lisle au citoyen Bennezek ». Des bibliothèques Guilbert de Pixérecourt (Crozet, 1838, n°705 du catalogue) et du docteur Lucien Graux avec ex-libris (n°155 du catalogue de la vente du 18 juin 1958).
Vienne, Ogeret et Martin, imprimeurs-éditeur, 1900. Grand in-8 ; 1 ff (faux-titre)-XLIII (dont frontispice et page de titre). 1 ff bl et 60 pp et une autre planche gravée. Demi-maroquin vert à la Bradel, dos lisse souligné de filets dorés, titres dorés, couverture bleu imprimée conservée et imprimée en deux tons, noir et rouge, tête rouge. (belle reliure d'époque).
Table des matières : Introduction (V). - Les Muses Sans Culottides (Introduction, titre, faux-titre) (XXXVII). - Hymne à la liberté (ou la Marseillaise, en 9 couplets, publiée en 1794).(XLI). - Un couplet de la Marseillaise et l'abbé Pessonneaux (édition de 1872). (I). - Biographie Dauphinoise. - L'abbé Pessonneaux, auteur d'un couplet de la Marseillaise (édition de 1877). (39). - Appendices (articles publiés dans le Temps, par M. Anatole France). - Extrait du volume de Julien Tiersot. (Représentation à l'Opéra). (49). Une eau-forte en frontispice dans la première partie p. III - L'Abbé Pessonneaux chantant pour la première fois, devant ses élèves, le couplet de la Marseillaise. Tête de page illustrée. Page V.- Lettre ornée p. V. 2ème Eau-forte portrait de l'abbé Pessonneaux, page 3. - Volontaires partant à la frontière page 5. Illustration en tête de page et une troisième eau-forte l'Abbé Pessonneaux devant le tribunal révolutionnaire de Lyon (p.41). Bel exemplaire en parfaite condition. Photos sur demande.
Delalain, Paris 1793, In-16 (8x14,6cm), (4) 262pp., relié.
Première publication en volume de La Marseillaise. Le texte comprenant les 6 quatrains signé M. Rougez est suivi également d'un 7e quatrain intitulé : Couplet des enfants (fête civique du 14 octobre). La première édition par Rouget de L'isle avec la partition en fin de volume aura lieu en 1796 dans une édition collective : Essais en vers et prose ; mais alors que le texte n'apparaît qu'aux pages 157-159 dans cette édition, il obtient dans le recueil de L'Almanach des muse la primeur de la première page après le titre gravé. Un titre gravé daté 1792 par Poisson. Le recueil est émaillé de quelques textes révolutionnaires (Vers lus à la section de Marseille, La déconvenue de l'armée prussienne...). Reliure en demi veau glacé vert sapin Restauration à coins. dos à nerfs orné de 3 fleurons à froid et de roulettes sur les nerfs, en queue et en tête. Dos comportant de légères traces de décoloration. Plats frottés.Rousseurs pâles éparses. Bel exemplaire. Un exemplaire du chant dédié à l'armée du Rhin parvient à Montpellier entre les mains de François Mireur récemment inscrit sur la liste des volontaires du bataillon de l'Hérault. Mireur gagne Marseille avec son unité. A la fin d'un banquet offert aux délégués par le Club des amis de la Constitution, il interprète le chant repris par l'assistance électrisée. Deux journalistes, Alexandre Ricord et Micoulin, après avoir demandé des copies du chant écrit par Rouget de Lisle, décident de le publier. C'est ainsi que La Marseillaise parviendra à l'éditeur Delalain qui choisira de placer le chant en ouverture du recueil.En 1793 la Convention nationale décrète queLa Marseillaisesera chantée dans tous les spectacles et, le 14 juillet 1795(26 messidor an III), elle déclareLa Marseillaise«Chant national». Le texte de cette édition (semblable à l'édition de 1796) possède quelques différences avec le texte officiel adopté par la Convention et la Constitution aujourd'hui : 1ere strophe "égorger vos fils et vos femmes" au lieu de "égorger vos fils, vos compagnes". Strophe 3, Grand-Dieu !... par des mains enchaînées" pour "Dieu, nos mains seraient enchaînées". Strophe 5, "portez ou retenez vos coups" pour "portons ou retenons nos coups". La Convention a également retenu le 7e couplet Des enfants (attribué à Louis Dubois ou à l'abbé Pessonneaux) ajouté dans notre recueil et qui ne se trouve pas dans l'édition de 1796 car il n'est pas de Rouget de L'isle. - Photos sur www.Edition-originale.com -