Club du nouveau livre 1963 in-8. 1963. relié.
Reference : 100074595
parfait état livr jaquette rodhoid un peu abimée. exemplaire numéroté
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Flammarion 1982, grand in-8 broché, 427 p. (plis de lecture marqués au dos, sinon bon état ; non réédité) Bio-bliographie et notes. Les voyageurs américains furent nombreux à visiter l'Europe au XIX° siècle ; à partir de leurs récits, l'auteur a composé une sorte de voyage idéal d'un Américain en France, périple qui commence par des tracasseries administratives...
Seghers "Albums étonnants voyageurs" 1984, in-4 (28 x 22,5 cm) cartonnage éditeur sous jaquette illustrée, XV-208 p. (petit accroc sans manque à la jaquette, sinon très bon exemplaire ; non réédité) Reproductions NB et planches en couleurs à toutes les pages, index des noms. A la fois étude et véritable anthologie du regard occidental sur la Grèce, progressivement redécouverte à partir du XVIII° siècle par les écrivains anglais, français et allemands, Lord Byron et Chateaubriand en tête ; préface de Jacques Lacarrière.
Seghers "Etonnants voyageurs" 1986, in-8 broché, 252 p. (petite pliure angulaire au premier plat de couverture, sinon très bon état) Cahier illustrations et bibliographie. Recueil de récits de voyages traduits et présentés avec de nombreux détails érudits ; on ne peut qu'être frappé par la curiosité et l'ouverture d'esprit de ces émissaires de l'Empire du Milieu...
Pygmalion 2011, grand et fort in-8 couverture souple illustrée, 766 p. (très bon exemplaire) Index des noms et index des destinations. Documentation précieuse, qui fait revivre toute une cohorte de globe-trotters, marins, missionnaires, diplomates et voyageurs en tout genre.
Le volume contient une carte générale et 18 cartes des routes, portant, en marge, une légende des distances, des heures de départ et d’arrivée. A Paris, Rue St Jacques, à l’Enseigne du Globe, 1765. In-8 : titre gravé par Aubin, dédicace à Cassini de Thury gravée d'après Baisiez, 19 cartes gravées, et aquarellées : traits surlignés, villes pointées de rouge, océans et fleuves en vert. 1. carte générale de la France ; 2.Banlieues de Pans avec les "grandes routes branchées sur Paris" et la minéralogie de la région parisienne (chiffré 1) ; 3. De Paris à Nantes, (ch. 2) ; 4. De Paris à Bordeaux et Toulouse, carte dépliante (ch. 3) ; 5. De Paris à Lyon par la Bourgogne et le Bourbonnais (ch. 4) ; 6. De Paris à Strasbourg (ch.5); 7. Routes de Champagne, Lorraine… (ch. 6) ; 8. Troisième route de Paris à Strasbourg [par Soissons] (ch. 7) ; 9. Troisième route de Paris à Strasbourg... [par]... Langres (ch 8); 10. Routes des Provinces de Picardie (ch. 9) ; 11. Route de Paris à Londres..., carte dépliante (ch. 10) ; 12. Route d'Amsterdam à Marseille (ch. 11) ; 13. Seconde partie de la Route d'Amsterdam à Marseille... , carte dépliante (ch. 12); 14. Grande route de Strasbourg à Vienne (n. ch.), carte dépliante ; 15. Routes et chemins de Bretagne (ch. 14), l'océan n'est que légèrement teinté ; 16. Routes et chemins... compris entre les 4 grandes routes de Paris à Nantes, Rennes, Toulouse, Bordeaux (ch. 15) ; 17. Continuation des routes occidentales et méridionales (ch. 16) ; 18. Routes et chemins... compris entre les deux grandes routes de Pans à Toulouse (ch. 17) ; 19. Continuations des routes orientales et méridionales de Pans à Marseille (ch. 18), la mer est teintée de vert ; Prospectus du Guide des Voyageurs pour les Routes Royales (2 pp.) ; Catalogue alphabétique du Supplément (10 pp.). Veau marbré, roulette à froid autour des plats, dos à nerfs orné. Reliure de l’époque. 210 x 113 mm.
Edition originale. «Nous reproduisons le N.B. qui se trouve au bas du titre et qui indique quel soin a présidé à la confection de cet ouvrage: ‘Personne ne doit ignorer Combien cet Ouvrage a coûté de Peines et de soins pendant plusieurs Années pour le rendre digne du Public. Le Sr. Michel persuadé de l’Avantage que l’Indicateur Fidèle ou Guide des Voyageurs peut procurer aux Commerçants, Navigateurs, Voyageurs et à tous ceux qui seront Curieux de s’instruire de la Distance d’un lieu à un autre, Se Flatte de l’avoir rendu si Complet que les Amateurs y trouveront tout ce qu’on peut désirer dans un Ouvrage où l’on n’a rien épargné pour le porter à la Perfection dont il Était susceptible.’ Le titre est suivi d’un très beau frontispice contenant la dédicace: ‘A Monsieur Cassini de Thury…’. En tête, les armes de M. Cassini de Thury; à la partie inférieure, un coche par eau trainé par des chevaux, une diligence, monuments et paysages dans le fond; le tout encadré d’arbres et de rochers. Le volume contient une carte générale et 18 cartes des routes, portant, en marge, une légende des distances, des heures de départ et d’arrivée. Il se termine par le Prospectus ou Guide des voyageurs, et le catalogue alphabétique des routes royales et particulières.» (Bulletin de le Société archéologique…, vol. 2, 1905). «Il n’est pas de voyageur un peu curieux de sa route qui ne s’avise d’aller, avant de s’aventurer, acheter un Joanne, un Badeker, ou, à tout le moins, un Indicateur Chaix. La précaution est sage, si sage même que nos pères, qui n’étaient pas plus mal avisés que nous, avaient aussi leurs Guides; et ces Guides fournissaient abondance de renseignements utiles. Nous avons trouvé l’Atlas dont suit le titre en respectant scrupuleusement la rédaction: ‘L’Indicateur fidèle ou Guide des Voyageurs, qui enseigne Toutes les Routes Royales…, Paris, 1765’. Ce titre est long, mais combien il est suggestif! L’Indicateur Fidèle est remarquablement gravé; c’est un travail consciencieux et artistique. Le pittoresque s’y joint à l’exactitude. Bois, rivières, côtes, sont rehaussés d’une teinte verte, bleue, bistre. Il est vrai qu’il avait son prix; car l’exemplaire in-4 se vendait 15 livres; et chaque route détachée, sur feuille particulière, valait 15 sous.» (Le Magasin pittoresque, vol. 61, p. 206). Le réseau français se trouvait dans un piteux état au début du règne de Louis XV. Tous les témoignages du temps sont unanimes sur ce point, et le pénible voyage de Marie Leczinska à travers les provinces de l'Est pour rejoindre Paris en 1725 en fut la meilleure illustration. Avec le développement régulier des transports terrestres, l'entretien des routes se présentait de plus en plus comme une entreprise insoluble, une sorte de rapiéçage sans fin qu'on pratiquait toujours à la dernière extrémité et qui craquait à nouveau presque aussitôt. Cette situation de sauvetage chronique, qui faisait des routes du royaume le pire des goulots d'étranglement pour l'administration et pour une économie en pleine expansion, ne pouvait se prolonger indéfiniment. Tout en ordonnant la réfection progressive de tous les grands axes routiers du royaume et d'abord de ceux qu'empruntait la poste, le contrôleur général Orry, et avec lui l'intendant Trudaine, décidèrent de créer des voies entièrement nouvelles partout où les nécessités politiques et économiques du temps l'exigeaient. C'était donc, envisager, en plein XVIIIème siècle, la mise en chantier de ce que nous pourrions appeler maintenant un réseau d’«hipporoutes », et décider que ce réseau devrait être capable de supporter un trafic régulier de voitures au galop. On se souvient des décisions qui furent à l'origine de cette patiente mais très profonde transformation des grandes routes françaises : la corvée des chemins, rendue obligatoire dans tout le royaume par l'Instruction du 13 juin 1738 du contrôleur général Orry, constituait le préalable à toute l'opération puisqu'elle devait procurer aux ingénieurs des Ponts et Chaussées de chaque province l'énorme, sinon très efficace, main-d'œuvre qui leur était nécessaire. La même instruction chargeait les ingénieurs, en accord avec les intendants des provinces, de commencer les ouvrages et de dresser les plans des routes à ouvrir ou à aligner. Leur plus grand effort, que l'on espérait cette fois-ci définitif, devait porter bien entendu sur les grands itinéraires partant de la capitale : il fallait avant tout qu'à travers ce très vaste royaume de France les ordres du gouvernement puissent parvenir plus rapidement et plus sûrement jusqu'aux provinces éloignées. Hors de cette priorité absolue pour un grand réseau centralisé, chaque ingénieur chercherait à améliorer les roules s'éloignant du chef-lieu de sa généralité, et particulièrement celles qui menaient aux chefs-lieux des généralités voisines. Enfin, on travaillerait également sur quelques routes de traverse présentant un grand intérêt économique ou stratégique. Daniel-Charles Trudaine, nommé à la Direction des Ponts et Chaussées en 1743, allait donner une impulsion vigoureuse à toute l'entreprise. Suivi plus tard par son fils, il coordonna avec autorité l'action des ingénieurs et veilla à élever leur niveau de recrutement et d'instruction. Son premier soin fut de créer à Paris en 1744 un bureau de dessinateurs, celui du géographe Mariaval, pour assurer la mise au net des plans de routes dressés par les ingénieurs. Le 14 février 1747, il confie la direction du bureau à Jean-Rodolphe Perronet qu'il a fait venir de la Généralité d'Alençon, et lui donne mission de former les futurs sous-ingénieurs. En 1750 enfin, au moment où les premiers élèves commencent à sortir de ce qui deviendra plus tard l’École des Ponts et Chaussées, Trudaine réorganise le corps des ingénieurs. Tout était alors en place pour le départ du plus large programme de travaux publics jamais entrepris jusqu'à ce jour en France. Cet Indicateur fidèle ou Guide du voyageur, véritable succès de librairie, offre un regard attrayant sur la France du XVIIIème siècle. Ses routes sont organisées; le pays est administré. Les grands travaux de construction d'un réseau routier moderne ont ici porté leur fruit. De la bibliothèque Maurice Lecomte.