Le grand livre du mois 2009 in8. 2009. Broché.
Reference : 100058214
ISBN : 2286061165
jamais lu proche du neuf tranche supérieure un peu ternie
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Paris de l'Imprimerie Leblanc, 1810. In-8 relié de 479 pages au format 20,5 x 4 x 13 cm. Reliure d'époque demi veau marron avec plats papier. Dos carré avec pièce de titres, filets et fleurons dorés. Plats avec petits frottis aux coins, aux bords des plats et aux mors. Intérieur frais, malgré de petites rousseurs éparses, quelques taches brunes ou noires à la goutière de quelques pages et un minuscule manque de papier circulaire, sans gravité, au bord supérieur de 4 pages. Frontispice et 4 planches en noir, gravées, hors texte. Alain René Le Sage (1668 -1747) fut un des auteurs les plus lus aux XVIIIe et XIXe siècles. Ce tome premier d’œuvres choisies est complet en lui-même et contient Le Diable boîteux, Les béquilles du Diable boîteux, Une journée des Parques, Entretiens sérieux et comiques sur les cheminées de Madrid. Il est précédé de 54 pages consacrées à une Vie de Le Sage. Le Diable boîteux, roman fantastico-satirique fut publié en 1707. L'auteur en pris le nom et l’idée dans " El Diablo cojuelo ", de Louis Velez de Guevara. Notre édition est enrichie par 3 opuscules" Entretiens Sérieux et Comiques des Cheminées de Madrid, Les Béquilles du Diable Boiteux, Une Journée des Parques, Songe ", qui complète le roman, dont l'action se déroule entièrement sur une nuit d'octobre. Le thème du livre est le suivant : Un étudiant, nommé Cléofas Léandro Pérez Zambullo, s'échappe par une lucarne d'une maison où il avait un rendez-vous galant. Mais la dame de son cœur, Dona Thomasa, lui a tendu un piège pour le forcer à l'épouser. L'étudiant se cache dans le grenier de la demeure d'un magicien. Là, il entend des soupirs provenant d'un flacon qui contient un démon capturé par le magicien. Le démon veut que Cléofas le libère. L'étudiant brise la fiole, d'où sort un petit homme boiteux, avec des jambes de bouc. C'est Asmodée le démon. Enfin libéré, le démon entraîne Cléofas sur la tour la plus haute de Madrid, d'où il dévoilera à son ami les secrets de chaque foyer. Edition originale collective, illustrée.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
( Fantastique - Illustration ) - P.-J.Stahl (P.-J.Hetzel) - Auguste Barbier - Alfred de Musset - Gustave Droz - Frédéric Soulié - Théophile Lavallée - Léon Gozlan - Laurent-Jan - Henri Rochefort - Auguste Villemot - Honoré de Balzac - Bertall - Champin - Clerget - Gavarni - Grandville.
Reference : 24299
(1989)
Paris, Jules Hetzel, Libraire-Editeur, 18 rue Jacob, 1868. Fort 1n-4 cartonnage éditeur, plein maroquin marron, qui contient les 2 premières parties de l'œuvre, soit de livraisons de 232 et 196 pages au format 28 x 6 x 99 cm. Couvertures muettes. Dos rond à 5 nerfs ( un peu frottés ), avec titre et fleurons dorés. Plats avec coins légèrement frottés. Intérieur très frais sans pratiquement de rousseurs. Le Diable à Paris est une sorte de panthéon littéraire et artistique à la gloire de la capitale. Imaginé par l’éditeur talentueux, Pierre-Jules Hetzel, il rassemble les contributions des plus célèbres écrivains et illustrateurs du temps. Satan s’ennuie et confie à un diable ordinaire et paresseux la mission d’être son ambassadeur à Paris et de lui écrire chaque semaine pour lui rendre compte de la vie dans la capitale. L’ambassadeur improvisé sollicite les écrivains et les illustrateurs de l’époque pour chroniquer à sa place la vie parisienne. Dans cette édition de 1868 on trouve des textes de P.-J.Stahl (P.-J.Hetzel), Auguste Barbier, Alfred de Musset, Gustave Droz, Frédéric Soulié, Théophile Lavallée, Léon Gozlan, Laurent-Jan, Henri Rochefort, Auguste Villemot, Honoré de Balzac, Les illustrations in et hors texte sont de Bertall, Champin, Clerget, Gavarni, Grandville. Tables des textes, des illustrations et des hors-texte. Superbe état général, proche du parfait. Nouvelle édition en partie originale, augmentée de nombreux dessins inédits. Rare, surtout dans un tel état de fraicheur.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
( Religion - Anti-Prostestantisme ) - Abbé Cordemoy - Isidore Liseux - J.Amiot.
Reference : 7181
Paris, Isidore Liseux, 5 , Rue Scribe, 1875. In-12 broché de 92 pages au format 9,5 x 15 cm. Couverture rempliée, avec titre imprimé en rouge et noir, et petite vignette illustrée. Dos carré, légèrement insolé. Plats légèrement brunis. Intérieur frais. Frontispice gravé à l'eau-forte par J. Amio. La Conférence entre Luther et le Diable au sujet de la Messe. Racontée par lui-même est un célèbre ouvrage de controverse antiprotestante, composé au XVIIème siècle par l'Abbé Cordemoy, réédité ici par Isidore Liseux dans une édition bilingue avec texte en Latin et en regard la traduction française. Le livre avait pour but d'accréditer la théorie d'une origine satanique du protestantisme et de la collusion entre Luther et le Diable. Le tirage est imprimé sur papier de Hollande, d'édition, non justifié. Superbe état général. Peu courant.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Publié en 1785, sans l’assentiment de l’auteur, «Le Diable au corps» a été condamné à la destruction par un arrêt de la cour d’assises de la Seine, en date du 9 août 1842 et par un jugement prononcé par la 6ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine le 12 mai 1865. Londres, 1785. In-12, maroquin rouge, double filet doré, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées. Reliure de la fin du XIXè siècle. 131 x 80 mm.
Edition originale «introuvable aujourd’hui» de la première parution du «Diable au corps», imprimée dès l’année 1785, l’un des plus illustres romans érotiques parus simultanément avec les œuvres du Marquis de Sade. Ce titre sera repris par Raymond Radiguet (1903-1923) pour son roman autobiographique paru l’année de sa mort. Le Diable au corps est un tableau des mœurs parisiennes un peu avant la Révolution et ce tableau, Nerciat l'a complété par un autre: les Aphrodites, qui a lieu une quinzaine d'année plus tard, pendant les premières convulsions révolutionnaires. C'est sans aucun doute à propos du Diable au corps et Les Aphrodites que Baudelaire écrivit cette note qu'il avait l'intention de développer « La Révolution a été faite par des voluptueux ». Cette rarissime édition originale est ornée de 4 figures érotiques. Publiée de manière clandestine en 1785, sans l'assentiment de l'auteur, cette édition livre au public la première version de la première partie du Diable au corps (1803), dont le texte à l'époque était toujours en cours d'écriture par Nerciat. Ce récit très libre se présente sous la forme d'un dialogue au verbe croustillant et érotique entre plusieurs personnages: une superbe marquise, la comtesse de Motte-en-feu, véritable laidron piquant et blonde ardente qui porte un certificat non équivoque des plus nombreuses & des plus chaudes aventures, une soubrette, un prélat, etc. Le Diable au corps a été condamné à la destruction par un arrêt de la cour d'assises de la Seine, en date du 9 août 1842 et par un jugement prononcé par la 6ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine le 12 mai 1865. Si Nerciat, qui joua sur les deux tableaux (royauté ou république), souvent par nécessité financière ou par simple sécurité pour sa personne, ne fut pas aussi fin politique ou chanceux qu'un de ses illustres patrons, Talleyrand, il laissa à la postérité une œuvre littéraire autrement moins périssable. Ses romans, si raisonnables et convenables en philosophie politique, fourmillent de joie de vivre et de santé heureuse, tout à l'opposé du cynisme et de la dureté de la vie politique de son époque, particulièrement corrompue et sanglante. Si son œuvre reflète sa vie, le chevalier, subtil libertin, dut connaître à travers tant de vicissitudes professionnelles de très joyeux moments. Si elle ne la reflète nullement, cette vie chaotique dut lui être particulièrement pénible pour soutirer de lui une telle compensation imaginaire. S'il faut trancher, son œuvre est largement autobiographique et propose un miroir très fidèle des mœurs fort libres (mais sans leur corruption et leurs violences) de l'aristocratie française que la réaction, lors de la Restauration post-napoléonienne, n'avait pas encore assombri de son implacable répression des mœurs. En somme, sa vie fut aussi dangereuse que son œuvre est joyeuse. «André et Nerciat aurait écrit Le Diable au Corps quelques années avant la Révolution et l’eût fait imprimer dès 1789 ou 1790, si les évènements n’eussent entraîné l’ajournement de son projet. Il s’est plaint d’avoir été victime dès 1785 d’un contrefacteur qui, avant même que la rédaction de l’ouvrage fût achevée, en aurait publié une partie en y introduisant beaucoup de fautes et en y apportant ça et là de désastreuses retouches: «Pas le moindre écart, pas la moindre addition, le moindre retranchement qui ne soit un contre-sens, une platitude, ou du moins une faute contre le goût, sans parler des innombrables difformités purement typographiques». Cette contrefaçon, ou plutôt cette pré-façon, introuvable aujourd’hui, avait pour titre: les Écarts du tempérament ou le Catéchisme de Figaro, esquisses dramatiques. Londres, 1785, in-18, et portait en épigraphe: Et flon flon, lure lure lure, Chacun à son ton et son allure, Elle fut réimprimée quelques années plus tard sous un titre différent: les Écarts du libertinage et du tempérament ou Vie licentieuse de la comtesse de Motte-en-feu, du Vicomte de Molengin, du valet Pinefort, de la Conbanal, d’un âne et de plusieurs autres personnages. Nouvelle édition. A Conculix, chez l’abbé Boujarron, bon bretteur, 1793, in-18 de 132 pages avec gravures. Il est peu probable que la première de ces deux éditions d’une partie du futur Diable au corps ait été vraiment publiée sans la complicité de l’auteur. Il est possible, certes, qu’elle ait été imprimée sans que Nerciat ait pu se relire sur épreuves et signer le bon à tirer, mais il va de soi que l’éditeur a disposé d’un manuscrit qui n’a pu être mis en circulation que par Nerciat lui-même. Les protestations de celui-ci ressemblent un peu aux plaintes de la prostituée dont la pudeur se trouve offensée». Pascal Pia, Les livres de l’enfer.