Arthaud 1953 in8. 1953. Cartonné.
Reference : 100047748
sans jaquette intérieur jauni qq rousseurs sur la tranche supérieure
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Cahors, Bibliothèque de la Maison des Oeuvres, 1969, gr. in-8°, 275 pp, dessins originaux de Bertheline Monteil, notice sur le Chanoine Sol par M. Fourgous, biblio générale des écrits de M. Sol, broché, bon état (Coll. Etudes historiques sur le Quercy)
Premier volume seul (sur 2 : le deuxième concerne les traditions et coutumes). — "Le titre de cet ouvrage ne renseigne que très imparfaitement sur son contenu. Le vieux Quercy, dont il fait l'objet, n'est pas le Quercy monumental, avec ses châteaux, ses églises ou ses ruines, mais bien le Quercy, dont les traditions, les superstitions et les croyances se sont manifestées, au cours des siècles et à propos de mille circonstances de la vie, par une foule de dictons et de proverbes. Il doit donc être classé dans la division spéciale de l'histoire qui est consacrée au folklore." (C. Couderc, Bibliothèque de l'école des chartes) — Table : I. Usages relatifs à la naissance, à l’enfance et à la jeunesse. – II. Le mariage. – III. L’habitation et ses dépendances. – IV. La nourriture. – V. Les costumes locaux. – VI. Le langage. Noms et surnoms. Vieilles expressions et jurons. – VII. Sorcelleries et superstitions anciennes. – VIII. Une manière de prier des anciens. – IX. Coutumes se rapportant à certains jours de l’année. – X. Corporations et confréries. – XI. Le vieux Quercy monastique. Ruines et monuments conservés. – XII. La charité en Quercy avant la Révolution. – XIII. Fêtes et foires.
Bureau de la revue. Oct-Dec 1980. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 253 à 319.. . . . Classification Dewey : 908.4486-Régionalisme : Midi-Pyrénées
Sommaire : Abbé Toulze : In Memoriam Pierre Soulié, Quercy d'hier et Quercy d'aujourd'hui par Mgr Rabine, Peuplements castraux en Quercy par J. Lartigaut, Les sièges de la sénéchaussée du Quercy au XVe siècle par L. d'Alauzier Classification Dewey : 908.4486-Régionalisme : Midi-Pyrénées
Aurillac, Poirier-Bottreau, 1930, gr. in-8°, 481-cxcvii pp, 2e édition, revue, corrigée et augmentée, photos dans le texte, 197 pp d'annexes in fine, reliure demi-chagrin carmin, dos lisse avec titres dorés, bon état (ouvrage couronné par l'Académie française)
"Le titre de cet ouvrage ne renseigne que très imparfaitement sur son contenu. Le vieux Quercy, dont il fait l'objet, n'est pas le Quercy monumental, avec ses châteaux, ses églises ou ses ruines, mais bien le Quercy, dont les traditions, les superstitions et les croyances se sont manifestées, au cours des siècles et à propos de mille circonstances de la vie, par une foule de dictons et de proverbes. Il doit donc être classé dans la division spéciale de l'histoire qui est consacrée au folklore. Aux détails multiples qui relèvent ainsi du folklore, M. l'abbé E. Sol a joint d'abondants renseignements sur les travaux agricoles, les occupations de la ferme, les fêtes publiques ou privées, etc., qu'il a puisés dans une documentation imprimée, qui semble complète, ou dans des enquêtes diverses. Il a établi, de la sorte, une véritable encyclopédie de la vie rurale." (C. Couderc, Bibliothèque de l'école des chartes, 1930) — "... Le livre est rempli de faits curieux présentés simplement et clairement dans l'ordre suivant qui prend l'homme à sa naissance et le suit jusqu'à sa mort en relevant ce qui, entre ces deux moments, encadre son existence. Après les chapitres relatifs à la naissance, à l'enfance, à la jeunesse et au mariage, sont étudiés l'habitation et ses dépendances, la nourriture, les costumes et le langage locaux. Viennent ensuite les chapitres sur la sorcellerie et les superstitions, les prières anciennes, les usages se rapportant à certains jours de l'année, les corporations, confréries, fêtes et foires et comme introduction au chapitre sur la mort, trois chapitres sur les maladies, les vieux remèdes, le culte des sources et des fontaines. Les chapitres sur l'agriculture et l'outillage agricole sont très développés, de même le répertoire des adages et proverbes campagnards. On voit que l'auteur connaît bien la vie rurale du Quercy..." (Louis Lacrocq, Revue d'histoire de l'Église de France, 1930) — Eugène Sol (1877-1953) était archiviste du diocèse de Cahors.
ORGANE DE LIAISON DU COMITE DE DIFFUSION DE LA RECHERCHE QUERCYNOISE. 1990. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos frotté, Mouillures. 55 PAGES illustrées en noir/blanc et couleur - avec mouillures sans conséquence sur la lecture (papier légèrement gondolant et quelques rousseurs). . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
les resurgences du quercy, il y a 200 ans arthur young traversait le quercy, les vendanges d'henry martin, superstitions en cours dans le departement du lot, conditions d'existence et hygiene des populations du bas quercy au XIXe siecle, les bonnes recettes de tante paulette, ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Rodez, Archives Historiques du Rouergue, 1952-1967, 2 forts vol. gr. in-8°, lxxxvi-479 et 559 pp, une carte dépliante au tome I, préface de Jacques Godechot au tome II, index dans chaque volume, brochés, tome I en état correct : intérieur propre, mais couv. abîmée avec dos en partie manquant ; tome II en bon état (t. XIX et XX des Archives historiques du Rouergue). Le tome I a eu un tirage limité à 300 exemplaires. Il est rare. Le tome II a été tiré à 500 exemplaires ; envoi a.s. de Henri Guilhamon à Pierre Goubert au tome II
"Si toutes les provinces françaises étaient dotées pour le XVIIIe siècle d'un ensemble de documents d'une valeur aussi grande que celui que constituent pour le Rouergue et le Quercy les écrits d'Henry de Richeprey, comme la tâche des géographes préoccupés de décrire les anciens genres de vie serait rendue plus facile ! M. H. Guilhamon vient de publier, sous l'égide de la commission des Archives historiques du Rouergue, la première partie – consacrée au Rouergue – du Journal des voyages en Haute-Guienne, rédigé au cours d'une mission d'enquête dont Richeprey fut chargé en 1780. Cette mission en Haute-Guienne fut liée à la politique de réformes dont Necker avait fait admettre le principe par Louis XVI : une assemblée provinciale avait été créée dans la généralité de Montauban, qui avait alors le nom de province de Haute-Guienne. Elle se réunit le 14 septembre 1779 et nomma deux commissions chargées d'élaborer d'urgence un projet de reformes de l'assiette de la taille et de la capitation ; il apparut bientôt que la première tâche à accomplir était la réfection du cadastre : Richeprey fut chargé, avec le concours de quelques géomètres, de visiter les communautés de Haute-Guienne – Rouergue et Quercy – d'y examiner les cadastres, d'entendre les doléances des habitants, de proposer une classification nouvelle des sols et de nouveaux principes de détermination de revenu imposable. Richeprey se mit en route le 15 octobre 1780. En cinq mois, il accomplit à travers le Rouergue et le Quercy six voyages coupés par quelques jours de repos à Villefranche-de-Rouergue. Voyages exténuants, car Richeprey eut à parcourir à pied ou à cheval, en mauvaise saison, des pays accidentés aux chemins impraticables. La mission de Richeprey ne fut pas menée à bonne fin : arrivé le 24 février à Montauban, dans une ville où une majorité de propriétaires fonciers, disposant de terres peu imposées, avait de bonnes raisons de redouter une réforme des institutions, il se trouva aux prises avec une opposition farouche ; il y fit face courageusement mais, au bout de quelques jours, reçut l'ordre d'interrompre son ouvrage. Ces « incidents de Montauban » permirent à l'opposition parlementaire, écrit M. Guilhamon, de présenter à Louis XVI les réformes de son ministre comme génératrices de troubles dans les provinces. En fournissant aux adversaires de Necker un argument décisif, ils contribuèrent largement à sa chute. (p. LXIV). Mais pour nous, historiens et géographes, quel ensemble de renseignements précieux nous offre ce Journal ! C'est un ouvrage dont la lecture est passionnante, où se révèle toute la vie de communautés rurales à la veille de la Révolution. Pour en saisir toute la valeur documentaire, il faut savoir qu'à chaque village où il s'arrêtait, Richeprey convoquait les notables du lieu, curé, secrétaire de la communauté, avocat, notaire, médecin, principaux propriétaires ; il se faisait apporter le cadastre et, ce document en mains, invitait les personnalités présentes à dire sa valeur, à exprimer leurs idées sur le mode de répartition de la taille et de la capitation, à faire connaître les besoins de la communauté. Il arrive que de longues discussions s'engagent, que – comme à Laguiole – les thèses s'affrontent. (...) On saisit la richesse d'un tel document. Dans bien des cas, c'est une vraie monographie d'une communauté rurale à la veille de la Révolution que nous offre Richeprey. On y saisit non seulement les pratiques agricoles, mais encore les activités artisanales, la vie de relations, les conflits sociaux, et aussi les efforts faits ici et là pour améliorer les conditions de vie. Retenons au passage les pages instructives où sont décrits l'élevage dans le Larzac, la fabrication du fromage de Roquefort, l'empiétement des labours sur les pâtures et les conflits qui en résultent (pp. 120-129 ; 206-207) ; le remarquable chapitre qui évoque la vie de la montagne d'Aubrac (p. 51-60) ; l'analyse des migrations saisonnières ou définitives qui ont pour origine les pays les plus déshérités (pp. 38, 44, 49). Le Journal consacre de longues pages aux industries du Rouergue : les historiens y trouveront des données précieuses et ample matière à réflexion. A Saint-Affrique, nous dit Richeprey, « les manufactures ne sont pas d'aussi grands établissements que nous le présagions. Ce sont des artisants qui ont un ou deux métiers battants qui font des cadis dans la ville, car on ne fait plus de draps qu'à Saint-Félix... On ne fait à Saint- Affrique et aux environs qu'à peu près 2 000 pièces de draps ou de cadis. Le (ravail des petites communautés voisines y est compris parce qu'il est au compte des négociants de Saint-Affrique » (p. 220). Ici comme ailleurs en Rouergue, l'industrie en est encore au stade des petits ateliers. (...) Autant que les mérites de Richeprey, la qualité des commentaires et des notes dont est accompagné le texte du Journal font du livre de M. H. Guilhamon un ouvrage de qualité. L'introduction est excellente ; les notes, nombreuses et précises, accompagnent à chaque page le texte, l'éclairent, y apportent de précieux compléments, relèvent parfois des inexactitudes. La critique est toujours de bonne veine, et pertinente. Voilà du bon travail. Puisse le tome II, consacré au Quercy, voir bientôt le jour. Nous sommes un certain nombre à l'attendre avec impatience..." (Louis Papy, Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen, 1955)