Gallimard 1976 in8. 1976. Cartonné.
Reference : 100047061
rousseurs sur tranche et dans les plats intérieurs reste propre
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Editions Gallimard 1975 1975. 5 Pablo Neruda - J'avoue que j'ai vécu / Gallimard 1975
Très bon état
Paris, éditions Gallimard 1975 (Coll. Du monde entier). Bel exemplaire broché, couverture et jaquette d'éditeur, in-8, 468 pages avec chronologie, index et table.
Gallimard, 1989, in-8°, 466 pp, traduit de l'espagnol (“Confieso que he vivido”), chronologie de Pablo Neruda, index, broché, bon état (Coll. Du monde entier)
«Peut-être n'ai-je pas vécu en mon propre corps : peut-être ai-je vécu la vie des autres», écrit Pablo Neruda pour présenter ces souvenirs qui s'achèvent quelques jours avant sa mort par un hommage posthume à son ami Salvador Allende. Les portraits d'hommes célèbres – Aragon, Breton, Eluard, García Lorca, Picasso – côtoient les pages admirables consacrées à l'homme de la rue, au paysan anonyme, à la femme d'une nuit. À travers eux se dessine la personnalité de Neruda, homme passionné, attentif, curieux de tout et de tous, le poète qui se révèle être aussi un merveilleux conteur. — "Jusque dans son titre, évoquant la vie au passé, ce livre est un peu les “Mémoires d’outre-tombe” de Neruda, mais dans un rythme accéléré, quelque peu syncopé, qui est celui de ce temps, surtout quant au déroulement de l’écriture, se substitue le cours de la parole saisie par le magnétophone. D’où, aussi, de larges vides dans l’histoire, des transitions brusquées, des espaces de silence, des intervalles d’oubli, volontaire ou involontaire. Des “Mémoires d’outre-tombe”, enfin, où la politique et même la diplomatie – qui fut le second métier du poète – trouvent, somme toute, et cela peut surprendre, beaucoup moins de place que dans leur illustre modèle. (...) Très tôt se manifeste le « militant politique et littéraire » qui connaît les matraquages de la police de Santiago, cependant qu’il publie ses premiers poèmes. Puis commence, tôt aussi, la carrière consulaire qui sera interrompue par l’engagement, peu diplomatique, et quasi subversif en cette époque paradoxale, aux côtés du gouvernement espagnol contre la rébellion. Carrière d’ailleurs vite renouée, grâce aux variations de la politique chilienne ; et le livre redevient cette suite en allegro de voyages, d’enthousiasmes lyriques et d’aventures amoureuses. Les plus « politiques » de ces voyages sont ceux de Moscou : en 1949 seulement (l’adhésion au parti communiste est relativement tardive : 1945) ; puis en Chine. En Union soviétique, l’adhésion de Neruda est totale, son ardeur intense ; elles seront franchement réservées à Pékin, et la réserve ne cessera de croître par la suite. C’est qu’il a été échaudé. Il ne s’en cache pas. (...) Neruda connaît, en 1969, son couronnement politique : le parti communiste chilien le désigne comme candidat à la présidence de la République. Il se désistera pour Allende, dont l’élection est sa propre victoire..." (Yves Florenne, Le Monde diplomatique, oct. 1975)
Couverture rigide. Reliure toile de l'éditeur. 467 pages.
Livre. Traduit de l'espagnol par Claude Couffon. Les éditeurs français réunis, 1975.
Gallimard 1977 Gallimard, du Monde Entier, 1977, 466 p., broché sous jaquette. Des déchirures sans manque en bordure de jaquette, des annotations au stylo sur le premier contreplat, des restes d'adhésif sur les pages de garde.
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