"P., De Bure, 1747. In 12 de 498 pp., 2 ff. ; dos absent, mors frottés, intérieur frais malgré de légères mouillures en marge de tête et les feuillets préliminaires légèrement jaunis."
Reference : 6008
Seule traduction française. Livre d'occultisme très profond en dépit du titre, on y trouve des notions très particulières sur le lien fluidique qui rattache les âmes à leur dépouille corporelle et sur l'abus que les Magiciens Noirs savent faire de cette affinité posthume pour leurs maléfices [Caillet, 8840]. Bon exemplaire.
LAM. Livres Anciens et Modernes.
M. Gilles Hassan
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"P., De Bure, 1747. In 12 de 498 pp., 2 ff. ; dos absent, mors frottés, intérieur frais malgré de légères mouillures en marge de tête et les feuillets préliminaires légèrement jaunis."
"Seule traduction française. [Vicaire, 171]. Première édition de cette traduction de l’ouvrage majeur de Porphyre (V. 234-305), l’un des deux ouvrages antiques traitant du végétarisme. Alors que Plutarque, dans son «S’il est loisible de manger chair», propose le végétarisme dans un souci de justice envers les animaux, Porphyre lui choisit de refuser de manger la viande des animaux pour dépasser l’emprise de l’instinct carnivore du corps. Elève de Plotin, le fondateur du néo-platonisme, Porphyre avait rédigé une vie de celui-ci vers 301; c’est lui qui réunit les 54 traités de son maître sous le titre des Ennéades."
Paris, de Bure, 1747. 12°. 11 p., 498 p., 6 p. n.ch. fautes, approbation et privilège. Reliure plein veau d'époque, Pièce de titre rouge, dos avec dorure florale.
Quérard 7, 258Edition originale de la première traduction française d'un des textes fondamentaux du végétarisme. " Le végétarisme occidental qui exclut de se nourrir de la chair des animaux semble à beaucoup une pratique alimentaire qui nous serait venue de l'Inde, à cause de l'impératif védique: qu'on ne nuise à aucun être vivant. Principe réaffirmé par Krishna dans le Mahâbarata: La viande des animaux est comme la chair de nos propres fils. La croyance en la réincarnation, fondamentale dans le bouddhisme et dans l'hindouisme, l'interdit en effet. C'est cependant faire trop peu de cas des courants philosophiques de l'antiquité : orphisme, pythagorisme, néoplatonisme qui préconisaient la même ascèse. On ne parlait pas alors de végétarisme mais de l'abstinence de la chair des animaux. Apollonius de Tyane parmi les disciples de Pythagore et Porphyre de Tyr, parmi ceux de Platon, furent les plus illustres illustrateurs et défenseurs de cette pratique, car ils savaient que l'âme n'habitait pas seulement dans l'homme, mais qu'il y en avait une dans presque toutes les espèces des animaux. Porphyre, philosophe néoplatonicien (dont le véritable nom était Malk ou Malchus, qui en syrien veut dire roi, et que l'on a grécisé par celui de porphyrios), naquit en 233 après J.-C. à Tyr ou à Batane. Il étudia l'éloquence à Athènes avec le rhéteur Longin, et la philosophie à Rome avec Plotin. Porphyre enseignait une philosophie mystique, qui avait pour but l'illumination au sens où la concevait Platon (époptéia). Après la mort de son maître, il enseigna la philosophie et l'éloquence à Rome, où il mourut en 304. Son traité Contre les Chrétiens fut brûlé sous l'empereur Théodose III." - Reliure légèrment frottée.