"P., Saillant ; et Bayeux, Lepelley ; 1772. In 8 veau marbré de l'époque, frontispice, (4)-XXIV-343 (2) pp. et privilège. "
Reference : 5689
Première édition française. S'inspirant du dialogue homonyme dans lequel Platon met en scène les derniers instants de Socrate, le Phédon se propose d'accommoder les preuves métaphysiques de Platon au goût du siècle et met dans la bouche de Socrate des arguments qui sont ceux de Descartes ou de Leibnitz. C'est la principale oeuvre philosophique de Moses MENDELSSOHN (1729-1786), le premier philosophe juif de l'ère moderne. Ce livre fut l'un des plus populaires de son époque et fit l'objet de nombreuses rééditions. Beau frontispice gravé par Fessard d'après Monnet, et daté de 1769.
LAM. Livres Anciens et Modernes.
M. Gilles Hassan
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Paris et Bayeux Saillant et Lepelley 1772 1 vol. Relié in-8, veau fauve écaille, dos à nerfs, pièce de titre de maroquin rouge, caissons ornés de fleurons et dentelle dorés avec double filet en encadrement, coupes filetées, coiffes guillochées, tranches rouges, XXIV + 342 + (2) pp. Edition originale française ornée d'un beau frontispice d'après Monet, gravé par Ménil. Précédé d'une vie de Socrate, cet essai est composé en trois dialogues, à la manière du "Phédon" de Platon, à partir de la correspondance de Mendelssohn avec son ami Thomas Abbt. Infime galerie de ver au dos en pied, sinon très bon exemplaire en reliure d'époque avec ex-libris gravé Cazenove.
A Paris, Saillant, 1772. Cont. full mottled calf. Back worn as the golddecoration is nearly gone. Engraved frontisp. XXIV,342,(2) pp. A few lvs. slightly browned, otherwise internally fine.
Scarce first French edition.
A Paris, chez Saillant et à Bayeux, chez Lepelley, 1772. In-8 de 1 frontispice gravé, (4)-XXIV-342-(2) pp., veau marbré glacé, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Première édition française donnée par Junker. Gravure de Ménil d'après Monet en frontispice.Traduit deux fois en français en 1772, d'abord par un pasteur huguenot à Berlin (Abel Burja sous le titre : Phédon ou Dialogues Socratiques sur l'Immortalité de l'Ame), ensuite par G.-A. Junker, un Allemand installé à Paris qui s'était déjà signalé par plusieurs traductions de l'allemand l'anglais, il le fut rapidement aussi en hollandais, italien, suédois, polonais, russe et hongrois. Le 1er juillet 1772, la Correspondance littéraire de Grimm en prit acte : « traduit depuis peu le Phédon, ou Entretiens sur la spiritualité et l'immortalité de l'âme, non de Platon mais de Mosès Mendelshon [sic], juif, à Berlin. M. Mosès jouit d'une grande réputation en Allemagne. C'est un célèbre métaphysicien et son Phédon a fait quelque sensation à Paris, quoique la philosophie dominante ne soit pas dans ce goût-là. M. Mosès s'est permis de mettre dans la bouche de son Socrate beaucoup d'arguments et de raisonnements tirés de la philosophie moderne en faveur du système de l'immortalité de l'âme. Ce Socrate au lieu d'être le maître de Criton et des autres philosophes d'Athènes, n'est qu'un élève de Leibnitz, de Wolff et de Mosès » (P. H. Meyer, Le rayonnement de Moïse Mendelssohn hors d'Allemagne).Très bon exemplaire. Cohen - De Ricci, 386 ; Szajkowski, Franco-Judaïca, 1625.
Paris, Saillant 1772. 8°: 2 n.n. Bl., XXIV S., 342 S., 1 Bl. Privileg. Mit gestochenem Frontispiz. Interimsbroschur der Zeit mit Marmorpapierbezügen.
Goedeke IV/I, 488, 8 - Graesse IV, 485. - Erste französische Ausgabe, 4 Jahre nach der deutschen Originalausgabe jedoch noch vor der ersten englischen Uebersetzung erschienen. - Mit einer Einführung des Uebersetzers. Unbeschnittenes, sehr breitrandiges Exemplar. Ecken zu Beginn und gegen Ende etwas eselsohrig. Kleiner Papierverlust am Rücken.