P., Firmin-Didot Frères, 1873. In 8 demi-chagrin dos à nerfs orné, XV-448 pp. + errata.
Reference : 4145
première édition.
LAM. Livres Anciens et Modernes.
M. Gilles Hassan
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CONFORMES AUX USAGES DE LA LIBRAIRIE ANCIENNE
P., Firmin Didot, 1873, gr. in-8°, xv-448 pp, répertoire du Théâtre de l'Académie de Musique de 1671 à 1873 (110 pp) et bibliographie (18 pp) in fine, broché, couv. lég. salie, bon état. Ouvrage couronné par l'Institut
"Fils d'un banquier ruiné émigré en Amérique pour refaire fortune, Gustave Chouquet (1819-1886) vit de 1840 à 1860 aux Etats-Unis, où il enseigne pendant seize ans. Nommé conservateur du musée instrumental du Conservatoire en 1871, il rédige en 1878, pour l'Exposition universelle, le Rapport sur les instruments de musique et les éditions musicales. Il est l'auteur d'oeuvres musicales diverses, mais aussi d'ouvrages consacrés à l'histoire de la musique dont le plus important est cette "Histoire de la musique dramatique en France depuis ses origines jusqu'à nos jours", premier ouvrage du genre." (Patrick Dubois) — "A l'opéra religieux, qui nous a légué ses processions et qui a enfanté le moderne oratorio, ont succédé des représentations théâtrales à l'usage exclusif de l'aristocratie, et nous avons indiqué par quelle suite de transformations ces ballets de cour ont conduit à l'opéra-ballet et aux divertissements qui n'ont cessé d'orner nos grands ouvrages lyriques et qui trop souvent en ralentissent la marche. Avec la sécularisation du théâtre, nous avons vu grandir un art vraiment populaire, et, dans les farces que les compagnies d'acteurs laïques jouaient sur des échafauds, nous avons aperçu le premier modèle des opérettes qui, depuis 1855, ont envahi toutes nos scènes secondaires. Enfin de la fusion des trois éléments religieux, aristocratique et populaire, est sorti le drame musical, tel que l'ont compris et perfectionné tour à tour les maîtres français et les maîtres étrangers. Nous avons dit ce qu'a été notre tragédie lyrique depuis Lully jusqu'à ce jour ; nous avons énuméré les services que l'Italie et la France se sont mutuellement rendus ; nous avons signalé la révolution musicale opérée par les symphonistes allemands, nous avons marqué chacun des progrès accomplis, et nous avons fini par arriver à cette conclusion que nos opéras-comiques l'emportent à tous les points de vue sur ceux des autres nations et que, dans tous les genres de musique dramatique, nous avons conquis à présent le premier rang." (p. 305)