"Amsterdam, 1788. In 12 reliure de l'époque, XXXVIII-248 pp. ; mors usagés."
Reference : 347
Traduit du grec de Nicoclès, avec des remarques... Nouvelle édition.
LAM. Livres Anciens et Modernes.
M. Gilles Hassan
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CONFORMES AUX USAGES DE LA LIBRAIRIE ANCIENNE
De l'imprimerie de Didot le jeune, Paris 1794 (An III), In-4 (23,5x32,3cm), xxiv, 265pp. (1), relié.
Nouvelle édition de grand luxe imprimée par Didot sur grand papier velin. 2 superbes gravures par Moreau gravées par Giraud. Edition critique avec préface, remarques et la vie de Phocion par Plutarque dans la traduction d'Amyot. Exemplaire au chiffre couronné de Louis-Philippe frappé sur les 2 plats, roi de France. Une fois sur le trône de France, Louis-Philippe n'utilise plus les armes du Duc d'Orléans mais son chiffre couronné qui symbolise son titre de roi constitutionnel, plus tard au long de son règne, sa couronne sera même retirée, pour ne laisser que le chiffre nu. Reliure postérieure Restauration en maroquin rouge à grains longs, attribuable à Simier, relieur de Louis-Philippe (Louis-Philippe a fait relié plusieurs exemplaires avec cette même reliure). Dos lisse orné de deux grands fers rocailles en long. Pièce de titre de maroquin noir. Plats frappés à chaud du chiffre couronné de Louis-Philippe au centre, grande composition ornementale rocaille, fers dans les écoinçons avec jeux de filets s'entrelaçant. Tranches dorées. Riche frise intérieure. Gardes de soie bleutée. Coiffe de tête en partie rappée, idem en queue. Frottements. Un coin émoussé. Rousseurs éparses. Bel exemplaire, rare dans cette condition. Il s'agit sans aucun doute du meilleur ouvrage de Mably (1709-1785), historien, philosophe moral et politique, qui fut plus tard considéré comme l'un des premiers théoriciens communistes. Se présentant comme une traduction du grec et d'entretiens entre Phocion, chef d'Athène et Aristias, jeune citoyen. Mably développe longuement les rapport entre la morale et la politique et aboutit à l'idée que la propriété privée est au fondement de l'injustice sociale. Il en reconnait toutefois le caractère irréversible, tout en déplorant la concentration de l'argent. Mably fut cependant méfiant envers tout système politique, sa vraie croyance portait sur l'homme de la nature tel que l'a exposé Rousseau. Ses travaux révèlent la proximité de sa pensée politique avec celles de Condillac, Platon et Locke. Trouver une édition de luxe de cette oeuvre dans la bibliothèque du roi Louis-Philippe est par conséquent tout à fait éclairant sur les réflexions qui pouvaient animer la pensée du roi. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., à Amsterdam 1763, In-12 (10x16,5cm), xxxvj 238pp. (1), relié.
Seconde édition, parue la même année que l'originale, et à l'instar de celle-ci à l'adresse seule d'Amsterdam. Reliure en plein veau blond marbré. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de tête élimée. Mors supérieur fendu en tête. Un coin émoussé. Frottements. Bon exemplaire. Il s'agit sans aucun doute du meilleur ouvrage de Mably (1709-1785), historien, philosophe moral et politique, qui fut plus tard considéré comme l'un des premiers théoriciens communistes. Se présentant comme une traduction du grec et d'entretiens entre Phocion, chef d'Athène et Aristias, jeune citoyen. Mably développe longuement les rapport entre la morale et la politique et aboutit à l'idée que la propriété privée est au fondement de l'injustice sociale. Il en reconnait toutefois le caractère irréversible, tout en déplorant la concentration de l'argent. Mably fut cependant méfiant envers tout système politique, sa vraie croyance portait sur l'homme de la nature tel que l'a exposé Rousseau. Ses travaux révèlent la proximité de sa pensée politique avec celles de Condillac, Platon et Locke. Tampon bleu : Bibliothèque Bonne Presse. A.R.T. (sur le faux-titre et le titre). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Kell, s.n., 1789, 1 plein veau marbré, tranches marbrées, manques au dos, coins et coupes émoussés, coiffes manquantes. in-8 de XXXVI-169 et (4)-139 pp. ;
"On ne peut comprendre l'oeuvre de Mably "dans l'abstrait". Frappé par la crise qui ébranle la monarchie française, Mably voua un véritable culte à la République parfaite de Platon et réva du civisme à l'antique.Les "entretiens de Phocion" publiés en 1763 un an aprés le "Contrat social" de Rousseau, se présentent comme un dialogue socratique: le vieux sage de Lacédémone y explique au jeune Aristias en quoi la politique et l'éthique sont solidaires: sagesse et vertu requièrent toujours, en effet un amour de la patrie qui s'élargit en amour de l'humanité. Selon Mably, une politique sans éthique porte en elle les germes du malheur."
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Paris, de l'imprimerie de Didot le jeune, an troisieme (1795). Grand in-4o de XXIV, 265 p., (1) f., 2 pl. h.t. Frere aine uterin de Condillac, il a influence profondement les idees de la Revolution et fut une reference pour Marat, Babeuf et autres pour l'egalite des citoyens et la repartition de richesses. La description de l'homme politique integre du Phocion fut telle qu'on a surnomme Necker 'le juste Phocion'. Nicocles est un personnage imaginaire, c'est Socrate et ses idees pour la Republique ideale ou la politique et l'ethique doivent aller de pair. "Une politique sans ethique porte les germes de malheur" Livre prime par la Societe litteraire de Berne, reedite 12 fois avant la revolution et traduit dans plusieures langues. Un de peres de socialisme moderne mais qu'il acceptait l'idee du Roi juste. Rel. demi-chagrin havane a coins, dos a nerfs, tete doree, non rogne. Querard V, 405, Rahir 519.
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Amsterdam 1788, in-12, XL-248 pages.. Basane marbrée époque, dos lisse orné, tranches marbrées en accord avec le papier des gardes; coiffes inférieure arasée, coins usés, petite fente à un mors, papier uniformément jauni.
Se présentant comme une traduction du grec et d'entretiens entre Phocion, chef d'Athène et Aristias, jeune citoyen.Mably voua un véritable culte à la République parfaite de Platon et rêva du civisme à l’antique.Selon Mably, une politique sans éthique porte en elle les germes du malheur. L’intérêt politique dominant de Mably était de réformer radicalement la monarchie bourbonienne absolutiste, voire la dépasser ou au moins la remplacer par une « monarchie constitutionnelle