P., Deyrolle, sans date. In 12 broché, premier plat illustrée, VI-248 pp. avec 203 figures dans le texte.
Reference : 235
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LAM. Livres Anciens et Modernes.
M. Gilles Hassan
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CONFORMES AUX USAGES DE LA LIBRAIRIE ANCIENNE
1749 1749. Paris, Pierre-Alexandre Le Prieur. 1 vol. in-12: (bl.), XXXVII pp.: titre, 4 pp. d'épître, 7 pp. de préface, discours sur l'école de Salerne; 77 pp., (12 pp.: errata, 5 pp. de table des titres, 3 pp. d'approbation et de privilège, bl.). Basane. Dos lisse orné de fleurons dorés, filet à froid encadrant les plats, filet doré sur les coupes, intérieur marbré. charnière supérieure rompue, manque de peau dnas un compartiment du dos. Bon état intérieur. Ex-Libris Docteur Henry H. Brabant (cf.). Réf. : Quérard I, 545 et V, 220.
Célèbre recueil de préceptes datant du XIIème siècle ou du XIVème siècle, émanant de l'école de Médecine de Salerne mis en vers français par le polygraphe Bruzen de la Martinière. Les préceptes en vers latins sont au-dessus de leur traduction en vers.
Paris Antoine de Sommaville 1660 In-12° (146 x 87 mm), [34] pp. - 227 pp. ( 8 é4 i8 A-T4 alternant 8), veau brun, dos à quatre nerfs ornés, encadrements d'un filet sur les plats, tranches à mouchetures rouges et brunes (reliure de l'époque)
Rarissime contrefaçon de l'édition originale de cet ouvrage « image d'une sagesse mondaine et d'une vertu souriante » Vraisemblable contrefaçon de l'édition originale, à la même adresse et à la même date, le fleuron au titre portant en son sein la mention « sur l'imprimé ». Sans achevé d'imprimer, elle contient toutes les pièces liminaires de l'édition originale, avec l'erratum intégré à l'Explication à l'instar de la variante B décrite par René Harmand (Entretiens Solitaires, p. v). Cette édition n'est pas documentée dans la bibliographie établie par ce dernier dans son introductions aux Entretiens Solitaires (1912). On connaît un exemplaire numérisé en 1990 (dont on n'a pas pu retrouver la source imprimée), identique sinon qu'il porte la date de 1664. Il conviendrait d'approfondir les recherches sur cet exemplaire pour le replacer avec plus d'exactitude. Ce recueil de 28 méditations poétiques est considéré comme l'une des oeuvres les plus originales et les plus complexes de l'auteur. Les Entretiens solitaires, composés sur une période de 4 ans dans un état de maladie (« Advertissement », p. 1), empruntent à la fois à l'effusion mystique et à la veine confessionnelle, et Brébeuf, mêlant le divin à l'humain, y esquisse « l'image d'une sagesse mondaine et d'une vertu souriante » (p. 264). Descendant d'une famille de la noblesse normande, Georges de Brébeuf (1617?-1661) se fait connaître à Paris pour sa traduction libre de la Pharsale de Lucain, et compose tour à tour poésies précieuses et vers burlesques. En dépit d'une santé médiocre (il fut la proie de fièvres violentes et douloureuses pendant la moitié de sa vie), il publia jusqu'à sa mort, en septembre 1661. Si ses premières uvres avaient été offertes à Fouquet, il dédia ses publications de 1660 au cardinal Mazarin. Après avoir écrit un court Panégyrique de la Paix, il vint loger chez son jeune frère, curé de la paroisse de Venoix, près de Caen, où il put, « Loin du monde et du bruit, goûter l'ombre et le frais », tout en disant adieu aux frivoles et mondaines pensées afin de chercher le bonheur dans la méditation et la contemplation de la nature (posture classique du poète dans ce genre de recueil). De cette retraite naquirent donc les Entretiens solitaires, ou Prières et méditations pieuses en vers françois, qui, dédiés au cardinal-ministre, s'ouvraient sur une longue épître dédicatoire au prélat, comptant pas moins de 24 pages. (Nicolas Ducimetière, Mélanges tires d'une petite bibliothèque (1) petit cadeau pour le cardinal Jules, 22/11/2015) Selon René Harmand c'est dans les Entretiens solitaires et Éloges poétiques (1661) que Brébeuf « montre le plus de qualités personnelles ; c'est pour lui l'époque de la maturité, et si nous retrouvons dans ces poèmes les défauts déjà signalés, un goût trop marqué pour l'emphase, l'hyperbole, l'antithèse, jamais son inspiration n'a été plus forte, sa phrase plus vigoureuse, plus pleine et plus sonore, son vers mieux rythmé. » (p. 224) Bibliographie : - HARMAND, René. Essai sur la vie et l'oeuvre de Geogres de Brébeuf. Paris : Société française d'imprimerie et de librairie. 1897. - le même, "Introduction" pour Entretiens Solitaires. Paris : classiques Garnier, 1912. PROVENANCE : Famille Sermage (Haute-Saône) 1. François Sermage (Gy : 1629 - Gy : 1720), mention manuscrite à l'encre brune sur la page de titre : « à François Sermage ». Avocat en parlement. 2. Marie-Françoise Sermage (Gy : dates inconnues), mention manuscrite à l'encre brune au dos de la dernière page : « ce livre appartien a moy Marie Francoyse Sermage de Gevingny ». Fille de François Sermage, elle épouse en secondes noces Pierre François de Gevign(e)y en 1712. Coiffe supérieure manquante, coins frottés voire rognés. Pâles mouillures marginales à plusieurs feuillets.
SALES (François de) / N. H. E. S. D. M. (de Marandé ?, du Manoir ?)
Reference : 224
(1653)
Paris Jean Guignard et Marin Leché 1653 In-12° (157 x 92 mm), [1] pl. - [4] ff. - 110 pp. - [1] f. - [10] ff. de pl., veau brun moucheté, dos à 4 nerfs orné, encadrement d'un double filet sur les plats (reliure de l'époque).
Rare transposition en vers du premier chapitre du magnum opus de François de Sales pour le divertissement des personnes dévotes Exemplaire grand de marges de cette vraisemblable remise en vente (collation et achevé d'imprimer identiques) de l'édition originale parue en 1652. ll s'agit du premier chapitre de l'Introduction à la vie dévote traduit en vers « pour le contentement des personnes dévotes, & particulièrement des religieuses, qui seront peut estre bien aises de se divertir en s'instruisant de prendre un plaisir innocent [...] de voir en Vers dans leur mesme naïveté et simplicité les précieux sentimens, & les divins preceptes de ce grand homme de Dieu, le bienheureux François de Sales [...]» (f. 1) Ces conseils de dévotion, d'abord adressés à l'épouse d'un cousin de l'auteur, connurent un grand rayonnement dès leur publication en 1609 : la simplicité du style les rendait accessibles aux laïcs. De Sales ayant recouru à l'imprimerie pour la diffusion de son oeuvre, l'Église catholique le considère désormais comme le saint patron des journalistes et écrivains.L'ouvrage est illustré d'un frontispice et de 10 curieuses planches gravées en taille-douce (représentant entre autres le diable et les enfers) curieusement numérotées de 9 à 18. Dans le catalogue de la vente Rochebilière (1884), il est spéculé que l'auteur pourrait être Sieur de Marandé, traducteur d'une Imitation de Jésus Christ (vol. 2, 893).L'édition originale de cette transposition (Paris : Charles de Sercy, 1652), ne se trouve d'après nos recherches qu'à la bibliothèque de Harvard (OCLC). Le CCFr signale quant à lui 4 exemplaires de l'édition de 1653, tous à la BnF (Tolbiac et Arsenal), dont 3 sont incomplets (cote D-17593 : manquent les planches 10, 14, 18 ; 8-BL-10887 : manquent le frontispice et la planche 9 ; 8-BL-10788 : manquent les planches 11 et 12). Signalons aussi un exemplaire à Sainte-Geneviève (non consulté).Mouillure sur le plat inférieur ayant entraîné un léger noircissement et gondolement du cuir, coiffes arasés, manque en queue au dos et aux coins, rognés, quelques petits manques sur les plats, mouillures plus ou moins présentes, rousseurs.
Paris Augustin Courbé 1650 In-8° (222 x 175 mm) de [6] ff -151 pp, vélin à la hollandaise (reliure de l'époque)
Un exemplaire relié en vélin de l'époque avec ex-dono de l'auteur et corrections manuscrites Édition originale et unique de cette parodie burlesque du septième livre de l'Énéide agrémentée d'un Ex-dono autographe à l'encre brune sur la première garde blanche : « donné par l'Autheur a Prevost le xx.e dec.bre 1649 / en la page 150 Malder , lisez Scuder / L'espoir de la recompanse soulage le travaile » et de 7 corrections manuscrites : p. 7 : Au bon démon que l'on qui l'en délivre ; p. 15 : Qu'on veut voulut faire leur procès, p. 76 : Et comme d'une horrible tempeste p. 119 : Par où Car on trouve cette routine p. 119 : Avant qu'on prist pûst en conscience, p. 120 : Les brutalitez débordées débridées, p. 137 : Je le voy dans son tombeau tombereau On notera que l'ex-dono est antérieur de quelques jours à l'achevé d'imprimer (4 janvier 1650). Il s'agit du premier ouvrage de Georges de Brébeuf, phénomène littéraire dont les vers grandioses suscitèrent aussi bien l'admiration de ses contemporains (Corneille comptait parmi ses amis) que les railleries des critiques ; Boileau, l'un de ses premiers détracteurs, en dressait dans son Art Poétique un portrait venimeux, ce qui ne l'empêcha pas de lui reconnaître quelques éclats : « Malgré son fatras obscur / Souvent Brébeuf étincelle. » Brébeuf, en composant son Énéide, répondait à une mode de l'épopée grecque « travestie », genre éphémère (il dura moins de vingt ans) dans lequel l'avaient précédé Perrault et Scarron (alors auteur d'une parodie du livre VI de l'Énéide). René Harmand, biographe de Brébeuf, fait preuve d'enthousiasme : « sa verve éclatante et forte, la vivacité de ses satires, l'aisance de son style lui assurent une place honorable parmi les burlesques, au-dessus de d'Assoucy et tout près du maître. » (p. 152) Brébeuf reniera pourtant le burlesque après la publication de l'ouvrage, avançant que la badinerie dépravait le goût de Paris. Cela ne l'empêcha pas de parodier, un an plus tard, la Pharsale de Lucain dont il avait donné une célèbre traduction en vers. PROVENANCE : Prevost, avec ex-dono de l'auteur en garde. Non identifiée. « de Maillier », mention manuscrite à la mine de plomb sur la première garde blanche (XVIIIe siècle ?). Non identifiée. Seules 4 bibliothèques françaises recensent cet ouvrage dans leurs fonds catalogués : Sainte-Geneviève, Caen, BnF (Tolbiac), Lyon. Aucun exemplaire à l'étranger. Habile restauration au dos au-dessous de la pièce de titre et à la coiffe de tête, légère mouillure aux cahiers S et T ; Harmand, René. Essai sur la vie et les oeuvres de Georges de Brébeuf (1617?-1661). Genève : Stalkine Reprints. 1970 ; Mambelli, 1561
Gp 1978 collection souveraine. in8. 1978. cartonnage editeur. 185 pages. Nous envoyons tous nos livres par la poste uniquement avec un numéro de suivi pour les envois vers la France. Les envois vers l'étranger sont expédiés gratuitement au tarif économique sauf notifications contraires Bon Etat intérieur propre