Gallimard Paris 1956. E.O. française en S.P. Envoi à Georges BATAIILE, « en hommage confraternel ». Broché in-12, couverture piquée
Reference : FOS-724
Librairie Eric Fosse
M. Eric Fosse
01 40 54 79 75
Paris, Gallimard, (3 mai) 1956. 1 vol. (120 x 190 mm) de 277 pp. et [1] f. Broché. Etui-chemise plein papier (ElbelLibro). Édition originale de la traduction. Un des 66 premiers exemplaires sur vélin (n° 38).
Des quatre relations qu'eut Kafka avec des femmes, trois furent presque exclusivement épistolaires. Ainsi en est-il de Milena Jesenska. Lorsque débute cette correspondance, en avril 1920, Kafka est en cure dans le sanatorium de Mérano. L'objet des premières lettres est tout d'abord professionnel : Milena Jesenska, marié à Ernst Pollak, employé de banque, habitué des cercles littéraires, ami des éditeurs Willy Haas et Werfel, écrivain lui-même, rencontre l'auteur au Café Arco de Prague, et lui propose de traduire Le Soutier en tchèque (Kafka écrivait en allemand). La détresse et la maladie seront à l'origine d'une singulière liaison, et sa première et unique « shiska » (petite amie non juive) : outre quelques cartes et billets tardifs écrits avec respect mais froideur, les lettres quasi quotidiennes adressées à la jeune femme s'échelonnent d'avril à novembre 1920. Après sept mois et quelques rares et brèves rencontres, cet amour fulgurant s'éteint de lui-même laissant dans l'oeuvre de Kafka son empreinte : Frieda, le personnage du Château est inspiré par la jeune tchèque. Les premières lettres publiées de Kafka furent celles-ci. L'éditeur Haas, mari de Jarmila Ambrozova, l'amie intime de Milena, les reçoit de celle-ci au moment de l'invasion de Prague par les soldats du IIIe Reich. Contraint de fuir, Haas les publiera en 1952 tandis que Milena était morte huit ans plus tôt. Notons que ses lettres à Kafka ont toutes disparues, mais l'article nécrologique qu'elle rédige le 7 juin 1924 dans Narodne listy nous fait découvrir l'étendue de son admiration et, en fin de compte, de son amour pour l'oeuvre et l'homme : « Écrire des lettres, c'est un commerce avec les fantômes, non seulement avec celui du destinataire, mais encore avec le sien propre, qui grandit sous la main qui écrit (...). Les baisers écrits ne parviennent pas à destination, les fantômes les boivent en route. »
Gallimard / L'Imaginaire - In-12°, broché, couverture souple sobre glacée, de 351 pages.
Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Paris Arthème Fayard 28 avril 1956 In-12, broché, couverture imprimée.Précieux exemplaire du n°120 de la revue mensuelle Les Œuvres Libres qui parut en mai 1956 et contient en pré-originale quatre textes inédits dont celui de Franz Kafka. Lettres à Milena, dans la traduction française par Alexandre Vialatte. Tirage non précisé.
Kafka Franz ; Haas Willy (introduction) ; Mitelberg L (illustrations)
Reference : 113536
(1965)
Cercle du Livre Précieux 1965 Volume 8 complet des “Lettres à Miléna” de la collection des oeuvres de Franz Kafka . In-8 reliure éditeur pleine peau chagrinée noire. Dos lisse avec titre et fers dorés. 21 cm sur 16,5. XXV-255 pages. Frontispice. Illustrations en noir et blanc hors-texte. Tranches poussiéreuses sinon bon état d’occasion.
Édition critique établie sous la direction de Marthe Robert et illustrations de L. Mitelberg. Texte traduit par Alexandre Vialatte. Bon état d’occasion
1 Paris, Gallimard, de la collection "Du monde entier", 3 mai 1956, in-12, cartonnage éditeur. Parfait état, avec son rhodoïd.
Cartonnage relié d'après la maquette attribuée à Prassinos (reliure toile jaune décorée en trois couleurs).Édition originale (après 66 pur fil), tirage limité à 550 exemplaires numérotés sur vélin Labeur, dont 50 hors commerce, le n° 205.Bel exemplaire. Huret, Les cartonnages NRF, n° 285.