Editions de la Renaissance Paris 1926. E.O. Un des 200 ex sur Arches. Illustrations de Marcel VERTES. Broché grand in-8, très bel état
Reference : FOS-1635
Librairie Eric Fosse
M. Eric Fosse
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Paris, Lemerre, Paris, Lemerre1890 ; in-12, broché, couv. jaune impr. 227 pp.ÉDITION ORIGINALE. L’Âge d’or de ce poète ne doit rien à la muse antique. C’est l’âge de ses deux enfants, la petite Edith et le petit Savinien qui lui inspire ce recueil. La première partie est entièrement consacrée à ses enfants ingénus, les deux anges de la maison qui lui ont donné le diapason, à d’autres enfants aussi, aux mère des petits collégiens, aux petits ramoneurs savoyards, marionnettes, premiers pas, la rougeole “mal bénin qui fleurit à l’école”, la rentrée des classes, le petit noël... tout cela dans la plus pure tradition de puériculture catholique. La deuxième partie offre 14 poèmes de souvenirs de sa propre enfance.Le Dictionnaire-Album de l’Aube de 1897 présente Paul Lutel, né à Troyes en 1850, comme médecin dans cette ville, officier de l’Académie, auteur d’une thèse en 1877 sur les tumeurs du sein chez l’homme. Mais ne signale pas ce recueil. ENVOI AUTOGRAPHE À Monsieur Louis Morin, hommage de sympathie littéraire de son dévoué confrère. oct. 1890.
Institution jeanne d'arc montrouge. 2022 avril. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 51 pages. Nombreuses illustrations couleurs et noir et blanc, dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
SOMMAIRE : L'age d'or- hitler / chaplin rencontre du IIIe reich- utopie anarchie : l'age d'or un ideal?- rencontre au sommet: les dieux des religions du monde parlent de leur age d'or ! - interview exclusives de pandore et tibulle, 'age d'or dans l'art, politique: un autre monde possible... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Troyes, Gustave Frémont imprimeur, Troyes, Gustave Frémont imprimeur(1915) ; plaquette in-8, brochée, couv. illustrée d’un potrait 15 pp., 2 planches.La couverture est titrée PIÈGE À BOCHES avec le portrait de l’auteur et le quatrin : L’auteur, aux valeureux “Poilus”Offre tous ses meilleurs salutsEt leur envoie, à mettre en poche,Ce joli petit piège à Boches.En frontispice l’emblème de l’Academia Saviensis (Sainte-Savine). Songe dédié par l’auteur “à mon respectable ami, le Policeman Robert”. Ce songe d’une nuit d’hiver relate la visite de l’auteur “aux Enfers”, où il rencontre tour à tour Charlemagne, Pépin-le-Bref, Napoléon 1er, le roi Dagobert, saint Éloi, Cambronne, autant de célébrités qui donnent leur avis sur l’abominable Guillaume de Prusse, le kaiser des Boches. Jean Rott est un pseudonyme de Henri JOANNETON, ingénieur né à Troyes en 1860. “Apôtre de la locomotion aérienne, il effectue son premier vol en ballon libre en 1887. En 1902 il devient président du Club aéronautique de l’Aube. À partir de 1909 il s’intéresse à l’aviation et prend une part active à l’organisation de plusieurs meetings aériens, notamment le Circuit de l’Est en 1910. Pendant la première guerre mondiale, il invente un système de visée pour le lancement de projectiles par avions. Il a participé à la formation d’élèves aérostatiers puis d’élèves mécaniciens d’aviation. Il compte à son actif 83 ascensions en ballon libre au cours desquelles il a transporté 235 pasagers.” D. Chérouvrier. Blogspot Troyes en Champagne 2014.Les planches montrent “Jehan Rott contemplant le dernier des rois de Prusse déguisé en bec de gaz” et une caricature de Wilhelm avec Bismarck et Moltke “Bochesland über alles”. ENVOI AUTOGRAPHE signé Henry Joanneton “à Monsieur Louis Morin, hommage amical”. Bel exemplaire de cette curiosité de la bibliothèque bochologique.
, , 1837. Manuscrit in-folio de (2)-9-(1) pp., cartonnage moderne.
Ce manuscrit calligraphié anonyme, daté du 18 octobre 1837 et adressé à « Monsieur Torrent, docteur en Médecine à Thiers (Puy-de-Dôme) », constitue un fascinant témoignage de l'esprit troublé d’un patient du XIXe siècle. L’auteur, soigné en 1834 pour une fièvre cérébrale survenue à la suite d’un long traitement pour névrose, adresse cette correspondance singulière à son ancien médecin, dans l’espoir d’obtenir un certificat médical. Ce document, selon ses dires, aurait une importance capitale, affirmant que « le sort futur de la France et du globe terrestre dépend peut-être » de son contenu.Dans son texte, il expose comment sa maladie, loin de l’entraver, a éveillé en lui des illuminations qu’il considère comme des révélations. Il décrit une hypersensibilité de ses organes cérébraux, le rendant réceptif aux variations climatiques, aux phénomènes naturels tels que le magnétisme et l’électricité, et aux « fermentations vaporeuses et gazeuses ». Par des observations et réflexions approfondies, il prétend avoir découvert « la clé de tous les secrets de la Nature », qu’il identifie comme « la précieuse clé de l’âge d’or ».Atteint de troubles de la mémoire, il indique devoir consigner ses pensées en plein air, affirmant que ses fulgurances pourraient restaurer les conditions idylliques de l’âge d’or, marquées par l’innocence, la vertu et la moralité des premiers âges. Conscient de l’accueil sceptique que pourrait recevoir son œuvre, intitulée Mécanisme de l’Univers, il déplore qu’elle soit sans doute perçue comme l’œuvre d’un « fou ou d’un visionnaire ». Néanmoins, il ambitionne de la soumettre au jugement de l’Académie française avec l’approbation de Louis-Philippe, roi des Français.Malheureusement, aucune trace de cet individu n’a été retrouvée, et les informations sur le docteur Torrent demeurent inexistantes. Une note manuscrite ajoutée ultérieurement, retrouvée sur le titre, indique : « Cette prose a été écrite par un client soigné par l’Oncle le Docteur Torrent. C’était un pauvre dément. Je l’ai trouvé dans la bibliothèque de Suchères. Tante Marie me l’a donné comme curiosité ! en 1934 ».Ce manuscrit, probablement produit dans un état d’exaltation ou de désordre mental, reste un curieux vestige des croyances, des aspirations mystiques et des troubles psychiques d’un esprit tourmenté au XIXe siècle.
Gallimard, 1966, in-4°, 408 pp, 475 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, tableau chronologique, dictionnaire-index, bibliographie, documentation iconographique, reliure toile éditeur, signet, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers des Formes). Première édition. Riche iconographie
L'Empereur Justinien a réussi à restaurer, pour un temps, l'unité de l'Empire romain et à réunir sous son sceptre les terres latines, grecques et sémitiques qui l'avaient composé autrefois. De Constantinople, sa résidence, il a fait une capitale universelle, qu'il para d'édifices somptueux, et là, comme à Ravenne et ailleurs, l'essor des arts fut grand au Ve et au VIe siècle, inspiré par le rêve de l'âge d'or antique. C'est alors que fut tentée une première synthèse de tout ce qui avait été esquissé dans le domaine des arts, depuis les débuts chrétiens, autour de la Méditerranée. C'est alors aussi, et dès le Ve siècle, que furent créées, à Byzance et dans plus d'une province de l'Empire, des œuvres qui représentent le sommet des expériences artistiques chrétiennes pendant l'Antiquité. Bien des artistes du Moyen Âge, dans tous les pays de traditions grecque et latine, allaient connaître la tradition antique à travers les œuvres de cette période, qui représentent ainsi une étape essentielle entre l'art de l'Antiquité classique et celui du Moyen Âge. — "Combien il serait erroné de ranger ces deux livres, Le Premier art chrétien et L'Age d'or de Justinien, dans la classe des beaux livres d'images dont la librairie française est aujourd'hui encombrée, au grand dam de la vraie science. Ces deux-ci sont avant tout des livres de texte, que l'image vient éclairer, confirmer, assurer. Il faudra sans cesse y avoir recours quand on traitera soi-même d'un point d'histoire de l'art des premiers siècles de notre ère ou même quand il s'agira des arts du moyen âge, car l'art des deux périodes étudiées sert de base à tous les arts médiévaux, y compris les arts musulmans. La recherche ultérieure apportera sans doute sur des points de détail des critiques ou des changements. Il est peu probable que l'édifice entier en soit affecté. Et pendant longtemps." (Jules Leroy, Syria, 1968)