(IKOR Roger) Je porte plainte. Manuscrit écrit le 26 mai 1981, de ce texte écrit contre Roger Ikor et les idées développées dans son dernier livre, Je porte plainte. 5 pages in-8 signées
Reference : 10836
Librairie Eric Fosse
M. Eric Fosse
01 40 54 79 75
Chemise à rabat recouverte de soie moirée bleu avec pièce de titre dorée sur le premier plat indiquant « Picciola - Manuscrit original de Saintine » qui vient se lover dans un étui-boite en maroquin bleu orné sur le premier plat d’un encadrement à volutes entrelacées avec plante fleurie mosaïquée dans la partie inférieure, multiple encadrement de filets et pointillés dorés sur le second plat, contreplat orné d’un encadrement de filets et pointillés dorés avec semé de chiffre BXS (Xavier Boniface Saintine) sertis de croisillons de filets à froid avec point doré aux croisements des filets, tapissé d’un coussinet de soie bleue, dos à nerfs orné, fausses tranches dorées (Gruel).
Précieux manuscrit original de la main de Saintine (1798-1865) du premier livre de Picciola sur les trois que comporte le roman, publié pour la première fois en 1836 chez Ambroise Dupont à Paris. Important succès de librairie, Picciola connut un très grand nombre d’éditions au cours du XIXème siècle et fut traduit dans de nombreuses langues. Le manuscrit, composé de 77 feuillets volants rédigés au recto seul, présente d’importantes corrections, de la main de l’auteur, qui avaient déjà été prises en compte dans l’édition originale. Il comporte également des corrections postérieures à la première édition.Nous sommes donc en présence du manuscrit de premier jet auquel l’auteur a ajouté les corrections nécessaires à la nouvelle édition publiée en 1847. Les corrections (suppressions, ajouts, collages) sont notamment très visibles au chapitre V, mal noté VI par l’auteur, puisque 4 feuillets s’ajoutent à ceux de la première version, portant en tête la note suivante de la main de l’auteur : « Pour faire suite au Chap. V, à la page 42 de l’imprimé. » Nous avons pu retrouver les deux versions distinctes proposées dans les éditions de 1836 et 1847. L’ensemble est conservé dans un très bel écrin réalisé par le relieur Gruel. La boite a subi d’habiles restaurations.
3 pages in-8, (225 x 165).
Intéressant manuscrit (lacunaire) entièrement autographe d’Émile Guillaumin relatif à l’Association des Amis de Charles-Louis Philippe au sein de laquelle il remplissait la fonction de Président du Conseil d’Administration. Au sortir de la seconde guerre mondiale, il dresse un bilan mitigé, mettant en avant dans un premier temps les lourdes pertes humaines supportées par l’association :« L’examen de la situation fit constater d’abord la mort de huit membres de notre Comité d’Honneur qui en comptait vingt-huit : Marguerite Audoux et de deux membres de notre Conseil d’Administration Georges Bodard vice-président, Henri Buriot Darsiles secrétaire général et rédacteur du bulletin d’une associée à vie : Mme Janik de Rochefort de douze adhérents : Henri Bageret… »Il évoque notamment la dégradation de l’état de santé de Valery Larbaud « qui semble ne plus pouvoir assumer de fonctions actives », les problèmes de trésorerie consécutifs à la guerre mais également la reprise des activités de l’association, la prospection de nouveaux adhérents, la publication d’un nouveau bulletin, la générosité des bienfaiteurs ayant permis de maintenir l’Association à flot, etc.Émile Guillaumin interroge pour finir le devenir de la bibliothèque Charles-Louis Philippe : « L’avis de la Conservatrice de disjoindre la bibliothèque de prêt qui pourrait être remise à la Municipalité de Cérilly sous certaines conditions et continuerait à porter le nom de Bibliothèque de prêts Charles Louis Philippe. Les petits problèmes d’ordre local soulevés par cette mesure n’ont pas encore été résolus mais on est en droit d’espérer qu’ils pourront l’être avant peu. » C’est sur ce projet que le manuscrit se termine de façon abrupte.Le manuscrit est rédigé au verso d’un article de journal écrit par Émile Guillaumin intitulé A Nohant, dans lequel il raconte une escapade au pays de George Sand.Infimes déchirures et manque en marge du document.
Entre 1904 et 1936. 8 pages in-8 (200 x 155) sur papier de brouillon, rédigé aux rectos seuls, accompagné d'une carte à l'adresse de l'Abbaye de Gif (Seine et Oise).
Ses activités de salonnière avaient fait d’elle l'une des personnalités incontournables de la scène littéraire française du XIXème siècle. Amie de George Sand, elle publia les premiers romans de Paul Bourget, d'Octave Mirbeau... avant de d’apporter son soutien à Pierre Loti, Alexandre Dumas fils ou encore Léon Daudet. Elle dévoile dans ce texte à la gloire de l’Alsace libérée, une facette plus politique de son personnage. La militante se réveille alors pour célébrer cette province martyre de la Grande Guerre à laquelle elle s’adresse directement : « Pour la seconde fois, depuis ta délivrance, je viens vers toi, notre Alsace ! Je donne à ma vie, si vieille ! la joie sans égale de te revoir libérée du joug qui fut aussi cruel à nos âmes vaincues qu’à toi prisonnière. »Dans un hommage vibrant paru dans l’édition du 25 août 1936 du journal L’Action Française, intitulé Mme Juliette Adam est morte, le journaliste rappelait l’implication de cette dernière dans la bataille pour l’Alsace et la Lorraine : « La victoire de 1918 et le retour à la mère-patrie des deux provinces perdues pour lesquelles elle avait tant lutté durant l’entre-deux guerres furent pour elle une grande joie. »On comprend mieux à la lumière de ce témoignage les envolées qui parsèment ce texte : « Ô sentinelle de notre plus protectrice frontière, ô gardienne de notre intellectualité gallo-romaine depuis 1871, j’ai prié, j’ai supplié Dieu pour que la victoire nous revienne et la majorité des envahisseurs de l’Alsace d’après tant de longues années a été expulsée de nos foyers par cette victoire. Mais n’en est-il pas trop resté, n’en revient-il pas un à un pour aider à la dénonciation de nos divergences fatales crées par l’occupation ennemie et par le temps ? Certes, la grande âme alsacienne n’avait pas un instant cessé d’être française dans toute sa fidélité sublime… »La carte qui accompagne le manuscrit est à l’en-tête de l’Abbaye de Gif (Seine et Oise), propriété qui fut acquise par Juliette Adam en 1904 et où elle vécut jusqu’à sa mort en 1936. Dans cette missive qui accompagnait le manuscrit, elle évoque le statut compliqué de la Corse comme un écho à son texte sur l’Alsace.
Très intéressant manuscrit d’un discours prononcé par Maurice Rostand lors de la présentation de la pièce de Vandéric (pseudonyme de Georges Van Hove) intitulée Les Mauvais anges, adaptation du roman d’Emily Brontë Wuthering Height (Les hauts de Hurlevent).La pièce fut représentée pour la première fois le 13 octobre 1937 au Théâtre des deux masques dans une mise en scène de Jean Servais. Dans ce discours Maurice Rostand confirme être à l’origine de l’idée de cette adaptation, la première du célèbre roman : « Depuis le jour de ma jeunesse où je l’ai lu, ce livre m’a hanté de son accent mortel, de sa fièvre dont on ne saurait guérir et l’idée d’en tirer une pièce, de faire vivre sur scène les personnages immortels d’Emily m’avait toujours poursuivi. C’est pourquoi, ayant jugé à sa valeur le talent dramatique de Vanderic, je lui suggérais un sujet si bien en accord avec ses dons et que mes travaux personnels ne me donnaient pas le temps de traiter moi-même. Je lui indiquais, quelle forme dramatique il me semblait qu’on pût donner aux amours de Catherine et d’Heathcliff : là s’arrête ce qu’on voulût trop appeler ma collaboration. »La création de Vanderic fit à l’époque couler beaucoup d’encre, d’autant que la Comédie Française qui avait prévu de monter elle aussi une adaptation s’était fait prendre de cours !Tout au long de ce discours, la plume de Maurice Rostand laisse éclater une admiration sans faille pour une autrice de génie trop peu reconnue : « En décembre 1847 elle avait publié Wuthering Height : un an après elle mourut sans se savoir immortelle, mais en le pressentant tout de même. » Ratures et corrections qui abondent dans ce manuscrit ne sont que témoignages de la passion de Maurice Rostand pour celle qu’il décrivait comme la « Merveilleuse et tragique Emily en qui semblaient se concilier les extrêmes de la vigueur et de la douceur. Si dure pour elle-même que jusque dans son agonie elle conserva une si déchirante maîtrise qu’on ne pouvait la regarder sans pleurer… ».Quelques déchirures sans manques aux pliures, avec traces de scotch ancien. Déchirure importante au dernier feuillet, sans perte.
1844 481 pages in-8. 1844. relié. 481 pages. Manuscrit commencé et fini en 1846. In-8 carré (200x151 mm) 481 pages (numérotation manuscrite). Livre relié Plats cartonnés Dos en daim (Reliure amateur). Table des matières et Table des évangiles pour toute l'année ecclésiastique. Manuscrit écrit en Latin à la plume. Tables en Français. Reliure en assez bon état : usure à l'angle inférieur droit du 1er plat. Intérieur propre sans rousseurs. Rare manuscrit. Poids : 620 gr