Paris. Le Divan. 1933. In-8° broché. Couverture gris perle. 51 pages. E.O. 1/1.000 du tirage de base sur alfa. [12 Arches / 1.000 alfa]. Légères rousseurs sur la tranche et les gardes ; bon état.
Reference : 6287
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M. Marc Malfant
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Genève, René Kister, 1957. Grand in-4, 110-(6) pp. en cahiers libres sous couverture rempliée, chemise et étui.
Edition originale, tirée à 3145 exemplaires, ici UN DES 100 exemplaires sur vergé nacré (après 8 vélin et 22 vergé teinté), SIGNÉ par Jouve et par Cassandre. Bel exemplaire. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Hazan, s.d. In-folio, 279 pp., cartonnage éditeur illustrée, étui éditeur illustré.
Monographie consacrée au graphiste et affichiste Cassandre (pseudonyme d'Adolphe Édouard Jean Marie Mouron), abondamment illustrée de reproductions photographiques. Bon exemplaire. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Les Amours de Ronsard, conservé dans sa reliure ancienne du XVIIe siècle. Paris, veuve Maurice de la Porte, 1553. In-8 de (8) ff. avec 3 portraits en buste : Ronsard, Cassandre et Muret, 262 pp. (mal ch. 282), (1) f. Plein veau brun granité, filet à froid autour des plats, dos à nerfs richement orné, mors supérieur restauré, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées rouges. Reliure française du XVIIe siècle. 156 x 96 mm.
Seconde édition originale de deuxième émission (sur trois) de l’œuvre majeure de Ronsard. C’est dans cette édition que paraît pour la première fois la fameuse Ode à Cassandre : « Mignonne, Allon Voir si la Rose », l’un des plus beaux poèmes de la littérature occidentale (page 266). J.P. Barbier, Ma bibliothèque poétique, II, pp. 36 à 41 ; Tchemerzine, V, 421; A. Péreire, Bibliographie des œuvres de Ronsard « Bulletin du Bibliophile », 1937, pp. 352-360. « Cette odelette ravissante et peut-être le plus célèbre des poèmes du Vendômois... Ronsard l'a placée à la fin de ces ‘Amours’, comme on place une pointe particulièrement réussie à la fin d’un sonnet. Le recueil entier se trouve rehaussé, d’être si merveilleusement clos. » J. P. Barbier. La première édition fut publiée l'année précédente, en 1552. Le recueil de 1552 comprend 183 sonnets, une « Chanson » et une « Amourette ». Il connut un grand succès et fut réédité sept mois plus tard, diminué de deux sonnets, augmenté de 39 autres inédits, d’une «Chanson» et de quatre odes, et accompagné d’un très riche commentaire que l’humaniste Marc-Antoine de Muret avait rédigé pour mettre l’érudition ronsardienne à la portée du lecteur. « Dans cette édition des «Amours», impr. en 1553 se trouve le sonnet que Mellin de Saint-Gelais adressa à Ronsard après leur réconciliation». (Brunet) « Cette deuxième édition des ‘Amours’ est précieuse, non seulement pour les sonnets et pièces inédits qu'elle contient, mais parce que parmi ces pièces se trouvent deux œuvres célèbres : le Voyage aux Iles Fortunées, et surtout l'Ode à Cassandre ‘Mignonne, allon voir si la rose... ‘. Et puis il y a le commentaire de Muret, inédit lui aussi, qui mettait d'un seul coup le poète de 29 ans au rang des auteurs classiques, puisque son œuvre méritait d'être abondamment expliquée aux lecteurs non avertis, que tant de nouveautés et de si savantes allusions mythologiques auraient pu dérouter ». Jean-Paul Barbier. Ce recueil a pour inspiratrice une femme réelle, Cassandre Salviati, fille d'un banquier florentin établi à Blois. Ronsard la rencontra à un bal de la cour en 1545. Elle se maria peu de temps après, échappant sans doute aux prises du poète. « Il ne faut pas lire ‘Les Amours’ comme une œuvre autobiographique, mais comme le journal d'une vie amoureuse rêvée. Cette œuvre appartient à la mode naissante des « canzoniere » pétrarquistes. C'est dire que le projet amoureux est élevé, ambitieux et quelquefois désespéré. Dans le prolongement de la tradition courtoise, l'amant considère la belle comme un être absolu, lieu de beauté de ravissement, lieu aussi d'une cruauté qui peut se manifester sans justification. Il se partage entre l'admiration, l'obéissance et le reproche. Une telle matière requiert un style « haut », riche en figures, dans lequel Ronsard se montre plus souvent grand poète qu'imitateur précieux. Les ‘Amours’ sont redevables aussi à la tradition du néoplatonisme finicien : l'amour est une des ‘fureurs’ qui permettent à l'âme de retrouver l'Un, son lieu d'origine ; dans la sérénité, la femme conduit l'amant à la Beauté. Mais, chez Ronsard, ces inspirations sublimées ne sont pas sans contrepartie. Violemment sensuel, l'amant de Cassandre est l'un des rares poètes pétrarquistes à revendiquer les droits de la chair. Il use ainsi de propos sans équivoque et d'images audacieuses. Définir ‘Les Amours’ de 1552-1553 comme abstraits, précieux et conventionnels, c'est ne les avoir lus qu'en surface. Ils révèlent au contraire un amoureux fou, pressé de rompre avec cette introversion qu'aimait le soupirant-transi : poésie sauvage sous un vêtement d'apparat. » L’édition originale de 1552 est fort rare et très difficile à trouver en condition d’époque. Aussi les amateurs se contentent-ils d'exemplaires en reliure moderne. La seconde originale de 1553 «en reliure ancienne», est, elle aussi, très difficile à trouver. Imprimée en caractères italiques pour les vers et en caractères romains pour la prose, cette élégante édition est ornée des beaux portraits gravés sur bois de Ronsard, Cassandre et Muret. « The woodcut portraits of Ronsard and Cassandre, with Greek verses by Baïf on the bottom, generally attributed to Jean Cousin, were in fact drawn by Nicolas Denisot (see the poem addressed to him by Ronsard on p. 210). They were already printed in the first edition of 1552 and are regarded as the first example of an effigy of a living poet portrayed cheek by jowl with his love ». Précieux exemplaire conserve dans sa reliure française du XVIIe siècle en veau brun granité.
Skira, 1985. Fort volume in-4 reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée en couleurs. Très importante monographie richement illustrée consacrée à A.M. Cassandre. Très riche iconographie en couleurs et en noir & blanc. Biographie, bibliographie, table alphabétique des réalisations de Cassandre, etc. E.O.
[NICOLAS]. CASSANDRE (Adolphe Jean Marie Mouron, dit Cassandre).
Reference : 3222
(1931)
Paris Draeger 1931 In-8 carré, reliure spirale métallique, couverture cartonnée bleue, avec une étoile perforée sur le plat, laissant voir le fond argenté de la page de garde, avec la lettre N. Trois hors-texte signé Cassandre, dont une double page en couleurs. Complet du fascicule de deux pages sur les appellations d'origine des vins de Bourgogne.
Superbe exemplaire."Ces catalogues sont adressés à une liste des clients potentiels rigoureusement triés et qui compte environ 30 000 noms, choisis parmi les clients dont Nicolas possède le nom : professions libérales, Bottin mondain, Jockey Club, etc. Il n'est pas exagéré de dire que ces catalogues sont des petits chefs-d'oeuvre de l'art de l'illustration. Ils sont l'oeuvre, depuis le début, de l'atelier Draeger. Nicolas en demande toujours l'illustration à un peintre ou à un graveur de renom. Rien ne le fait reculer. C'est ainsi qu'au cours des années Van Dongen, Bernard Buffet, Raoul Dufy ont signé des catalogues Nicolas. La collection de ces catalogues est aujourd'hui une des choses prisées des bibliophiles. D'abord, il en existe relativement peu. Ensuite, leur diffusion limitée, strictement, à titre gratuit, à un certain nombre de personnes sélectionnées sur liste, confère au cercle de ses possesseurs un caractère de « club fermé », ce qui augmente encore leur valeur. Nicolas avait à résoudre, avec ses catalogues, un double problème. D'abord, faire en sorte que les plus grands artistes contemporains ne se sentent pas diminués de mettre leur palette au service de ce qui n'est — après tout — qu'une affaire de produits alimentaires. Ensuite, enlever à Nicolas, aux yeux des classes riches, ce que la multiplication des dépôts pourrait donner de caractère « trop bon marché » : en somme, obtenir que du vin Nicolas figure dans les grands dîners parisiens. […] Quelquefois, lors de la dispersion d'une bibliothèque, dans une vente aux enchères, à l'occasion d'une succession, on offre, dans des paniers anonymes, en vrac, les brochures, catalogues d'exposition (quelquefois vraiment fort beaux) que le propriétaire avait collectionnés. Les catalogues Nicolas sont, eux, souvent conservés dans l'ensemble de la bibliothèque et inscrits au catalogue, comme les éditions rares et originales. N'est-ce pas une belle fin pour une publicité ?" (Claude Vielfaure. Une monographie publicitaire : Nicolas) Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.