Limoges (Haute-Vienne). Imprimerie Paulhac. 1952. In-8° broché. 54 pages. 3e édition, augmentée. (l'E.O. a paru chez Fischbacher en 1946). Bon état.
Reference : 5124
" La bombe atomique d'Hiroshima a marqué pour la plupart des gens l'ouverture de l'ère atomique, c'est-à-dire à la fois le triomphe de l'atomisme et la crainte éprouvée devant d'immenses forces nouvelles. ''C'est tout juste - note fort bien M. Vincent - si nous n'avons pas senti nos atomes s'évanouir et la terre nous manquer sous les pieds''. Lui seul peut-être ne s'émut pas, qui depuis fort longtemps tenait ''la désintégration de l'atome pour aussi absurde que la quadrature du cercle''. Pour lui la théorie atomique et les sciences qui en dérivent sont ''théoriquement mortes Elles n'ont plus pour elles que l'autorité, la renommée d'un nom, comme une marque de chocolat, de cirage ou de savon à barbe''. Aussi bien M. Vincent, apprécié sur l'ensemble de son uvre, apparait comme un philosophe d'un caractère très personnel ". Cet article a paru dans le n° 5-6 des "Cahiers du Collège de 'Pataphysique" (79 E. P. - 1951 vulg.) ; son Provéditeur général des Phynances, Georges Petitfaux, en est l'auteur. Maxime Vincent écrivit à son critique pour le remercier de son analyse, " la plus objective qu'on puisse désirer et la mieux présentée ". Et le Protodataire Aulique de la Rogation de conclure : " Au XXe siècle, on le voit, ce sont les Pataphysiciens qui sauvent l'honneur de l'Objectivité ". (Blavier, pp. 708-709. Cahiers du Collège de 'Pataphysique, V-VI, 97 ; VIII-IX, 104 ; XXVI-XXVII, 93.)
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