‎DELAMARDELLE Guillaume.‎
‎PRINCIPE ORGANIQUE DE L'UNIVERS. " Pour servir à l'Histoire physique de la Terre, considérée à sa naissance et dans ses différens âges, même dans sa dégradation totale, et son renouvellement après des siècles sur des siècles ".‎

‎Paris. Chez Cellot et chez Desenne. 1809. Deux tomes en deux volumes in-8°, reliure du temps demi-basane brune. 607 & 632 pages. E.O. Tome I : " Histoire primordiale de la Terre ". Tome II : " Développement du principe organique de l'univers ". Le second tome contient une grande planche dépliante. Bon état.‎

Reference : 4373

‎" Quand on est dans sa soixante-dix-huitième année, nous dit l'auteur, et que l'on approche ainsi du terme de sa carrière, on veut savoir où l'on va ". Ainsi, nous apprendrons que : " La durée de vie des premiers hommes était de neuf cents ans et au-delà. - L'âge de la terre habitable est de 7.262 ans depuis Adam jusqu'à l'an 1804. - Le système de Newton, de l'attraction universelle par la gravité des masses, ne peut être admis. - Le sommeil des êtres sensibles est en rapport avec le mouvement de la terre. - La terre fut originairement embrasée, ainsi que les autres planètes. - Le fluide électrique est le principe du mouvement qui préside à toutes les courses planétaires, et qui les accélère, ou les retarde, en raison de l'augmentation ou de la diminution d'électricité dont les masses sont remplies. - Le globe terrestre se rapproche du soleil : il traversera l'orbe de Vénus dans 354 millions d'années, passera par l'orbe de Mercure dans 785 millions d'années, enfin il arrivera au soleil dans 1 milliard 281 millions d'années. - Le centre de la terre est le foyer électrique d'où partent le mouvement et la chaleur. - Non seulement l'air n'est point un élément, mais l'air lui-même n'existe pas. - La lumière est de l'eau chargée d'électricité ". Et l'on se demandera : " Quel est l'agent dont la pensée sensitive se sert pour correspondre avec les sensations corporelles ? Problème insoluble par la gravitation universelle : car quel est le calculateur assez habile pour dire quelle est la pesanteur de la pensée ? ". Quérard, IV, 475. Monglond, VIII, 575. Blavier, p. 317. Oberlé, 249.‎