Pierre Seghers. 1958. Grand in-8° oblong broché. Couverture illustré d'après Courbet. 63 pages. E.O. 1/600 sur hélio neige (second papier après 8 hollande).
Reference : 3843
Envoi de l'auteur. Propre.
Librairie du Scalaire
M. Marc Malfant
10, rue des Farges
69005 Lyon
France
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Mercure de France, 1979. in 8°, broché, couverture rempliée, non coupé. 210 pp., [3 ff.].
EDITION ORIGINALE. 1/40 exemplaires numérotés sur vélin d’Arches (seul grand papier). Livre raté ou chef-d'œuvre ? D’abord scénario de film, Le Navire Night est tourné avec une distribution de rêve (Dominique Sanda, Bulle Ogier et Mathieu Carrière). Il devient ensuite pièce de théâtre (Bulle Ogier, Michael Lonsdale). Film et pièce sont réalisés à un moment où Marguerite Duras part à la dérive et ces deux œuvres improbables partent elles aussi à la dérive. Résultat : le film est un échec et la pièce un fiasco. Elle a été reprise à Avignon en 2022 (dans le off) et la critique a parlé d’un texte « envoûtant », « mystérieux à souhait », qui « vous transporte ». L’histoire est celle d’un homme (ami de Xavière Gauthier avec qui Duras publia les Parleuses) qui entretint pendant plusieurs mois une relation érotique au téléphone avec une femme qui se refuse à le rencontrer. Duras voulut le connaître et s’entretint longuement avec lui. Avant de publier son texte, Duras réécrivit entièrement Navire Night qu’elle fit paraître avec 5 autres textes dont le cycle d’Aurélia (Aurélia Steiner Melbourne, Aurélia Steiner Vancouver et Aurélia Steiner). Césarée et Les mains négatives sont une nouvelle version du commentaire écrit par Duras pour deux courts-métrages réalisés à partir de plans non utilisés du film Le Navire Night. Cette manière de recyclage permanent de l’œuvre est comme autant de façons d’énoncer différemment les mêmes thèmes avec les mêmes mots, jusqu’à les user de l’intérieur, de les vider. Très bel exemplaire
Paris, Honoré Champion, 1926 ; in-8, demi-maroquin à coins grenat, dos à nerfs, titre et date en queue dorée, tête dorée sur témoins, non rogné, couverture et dos conservés (Canape et Corriez) ; [12], 129 pp., [1] f. imprimeur.
Edition originale, exemplaire N°7 des 25 sur Japon impérial, premier grand papier du tirage de tête, avant cent sur Arches. Etude bien documentée et bien argumentée sur le dernier ouvrage écrit par Gérard de Nerval (1808-1855), rédigé dans ses éclairs de lucidité alors qu’il sombrait dans la folie. “Dans l’oeuvre de Gérard de Nerval, “Aurélia” tient une place tragique ; elle apparaît comme une confession suprême et son testament littéraire. Dominé par la folie, pressentant l’approche de la nuit, Gérard de Nerval profite des dernières lueurs pour décrire aux hommes le “rêve qui s’est épanché dans sa vie”. Puis, lorsqu’il leur a raconté sa descente aux enfers, il disparait dans l’éternité. Telle est l’histoire d’Aurélia, et cette histoire a déjà un air de légende. On se méfierait de son exactitude si les dates n’étaient là pour en attester la vérité. C’est le 1er janvier 1855 que paraît dans la “Revue de Paris” la première partie d’Aurélia ; c’est le 26 janvier 1855 que Gérard est trouvé pendu à la grille d’un soupirail, dans la rue de la Vieille Lanterne” (Pierre Audiat ; la rue n’existe plus : emplacement du Théâtre de la Ville). Exemplaire en parfait état, paru dans la “Bibliothèque Gérard de Nerval, appendice aux Oeuvres complètes”.
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S.l., Les Editions Lumière / Coll. ''Le Rêve et la vie'', (1946). Un vol. au format gd in-8 (213 x 162 mm) de 173 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Un des exemplaires du tirage numéroté sur vélin pur-fi (second papier après les 24 de tête sur Madagascar). Il s'agrémente - ici en premier tirage - de compositions hors-texte de Blanche van Parys. ''Une dame que j'avais aimée longtemps et que j'appellerai du nom d'Aurélia, était perdue pour moi. Peu importent les circonstances de cet événement qui devait avoir une si grande influence sur ma vie. Chacun peut chercher dans ses souvenirs l'émotion la plus navrante, le coup le plus terrible frappé sur l'âme par le destin ; il faut alors se résoudre à mourir ou à vivre : - je dirai plus tard pourquoi je n'ai pas choisi la mort.'' ''A la différence du narrateur, Nerval choisit la mort un jour de janvier 1855, laissant Aurélia inachevé. Le récit, qui ne dissocie pas le rêve et la vie mais au contraire les réunit - c'est son sous-titre -, affirme la quête de l'unité perdue par un Je qui raconte et commente tour à tour l'expérience qu'il entend dépasser dans une harmonie retrouvée.'' Absent de Monod, Manuel de l'amateur de livres illustrés modernes. Rares tout autant que discrètes piqûres sur les plats ainsi que dans le texte. Nonobstant, très belle condition.
In -12 broché. | Etat : Bon état général . Couverture légèrement défraîchie. Tampon ex-libris 'S' sur page de garde. (Ref.: REF100014)
Mercure de France
Mercure de France. 1994. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 180 pages - étiquette collée sur le 1er plat.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Collection folio n°2009. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle