A Paris, de l'imprimerie de Philippe-Denys Pierres, chez Valade et chez Cazin. A Rheims. 1782. Volume in-12. Reliure plein veau blond, dos lisse orné de fleurons et filets dorés, triple filet doré encadrant les plats, tranches dorées. X + 143 pages. Vignette en titre et frontispice. 5è édition (dans l'année de l'E.O.). Reliure légèrement usagée ; propre intérieurement.
Reference : 3438
Librairie du Scalaire
M. Marc Malfant
10, rue des Farges
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France
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De l'imprimerie de Didot l'ainé, Paris, chez Bleuet ,1782. 208 pages.Portrait de l'abbé De Lille en frontispice.Les Jardins, ou l'art d'embellir les paysages. Poème.A Paris, chez Valade et Cazin, 1782. in-18 VIII-141 pages, une vignette au titre gravée par LAURENT, une planche gravée par LAURENT d'après COCHIN. Ces deux titres sont reliés sous une meme reliure plein veau dos lisse pice de titre caissons decorés de fleurons plats encadrés de filets dorés , toutes tranches dorées dentelles interieures , tres bon etat malgré une fente sur la goutiere sans gravité , reliure saine , interieur tres propre , photos sur demande
Ray PF 5
Giguet et Michaud, Imp.-Libraires - H. Nicolle 1809 Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée. In-16. Reliure moderne, demi-toile rouge, dos muet, 211 pp. Il manque les pages de garde. En l’état.
Les Jardins ou l’art d’embellir les paysages est un vaste poème didactique, descriptif et moralisant, dont Delille (1738-1813) défend le bien-fondé dans son Avertissement: “L’art des jardins, qu’on pourrait appeler le luxe de l’agriculture, me paraît un des amusements les plus convenables, je dirais presque les plus vertueux des personnes riches.” Bon état d’occasion
1803 Paris, chez Levrault Frères, Librairies - An XI - 1803 - In-12. Plein veau blond marbré - 211 pages
Bon état général, petites marques de frottement au cuir de la reliure
LILLE Abbé Jacques de, Les Jardins ou l'Art d'embellir les Paysages. Paris, Valade imp. et Cazin lib., 1782. In-8, 21,2x14 cm. [1] f., 141 pp., vignette gr. en p. de titre et 1 pl. pleine p. (Laurent), papier bleuté. Pleine basane, dos lisse orné, caissons ornés de petites lyres, titre doré, plats ornés d'un filet et d'une frise bordant un décor d'encadrement à froid, coiffes et coupes guillochées, tranches dorées. [relié à la suite] PREVOST Pierre, Des Signes envisagés relativement à leur influence sur la formation des Idées. Paris, Baudouin, an VIII (1800). Id. VI pp., [1], 70 pp., [1]. Assez bon état, taches claires au premier plat, qqs rousseurs aux tous premiers et derniers ff. Édition originale de ces deux ouvrages, assez rare pour le second, du à Pierre Prévost (1751-1839), physicien et philosophe suisse.
"Le doux printemps revient, & ranime à la fois Les oiseaux, les zéphirs, & les fleurs, & ma voix." "Les sons de la voix sont toujours prêts, toujours intelligibles, au milieu des ténèbres comme à la clarté du jour."
A Paris / Strasbourg / Leipsick, à la Librairie Stéréotype / chez H. Nicolle / Giguet et Michaud / Levrault Frères / Besson et Mittler, 1808 Un vol. au format in-8 (216 x 143 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., xxxii - 166 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-veau glacé noisette à petits coins, dos à nerfs orné de filets gras dorés et en noir, roulette dorée sur les nerfs, larges fleurons romantiques en noir, titre doré, large palette dorée en queue, tranches jaspées.
Exemplaire sous délicate reliure du temps ; il s'ouvre sur un joli frontispice gravé signé Monciau et Choffard dans la plaque. Oeuvre la plus célèbre de l'auteur, elle lui valut un triomphe à parution, amplifiée par le talent avec lequel l'auteur savait lire ses vers à l'Académie, au Collège de France ou dans les salons. Il célèbre dans ce texte didactique les jardins au travers de l'Histoire et la Littérature. "Dans les Jardins, le contenu narratif coïncide parfaitement avec la forme d'écriture, et l'art du jardinier rejoint celui du poète : Ainsi que les couleurs et les formes amies, Connaissez les Couleurs, les formes ennemies. Le frêne aux longs rameaux, dans les airs élancés, Repousserait le saule aux longs rameaux baissés... Cette rhétorique végétale impose à la "verdure" un ordre culturel, des harmonies qui lui sont étrangères et qu'il faut emprunter aux peintres (Vernet, Le Lorrain…), de façon à vaincre la nature pour la recomposer en "tableaux" différents selon "l'effet que votre art veut produire". On pense au célèbre "Elysée", le jardin de Julie dans la Nouvelle Héloïse : "La nature a tout fait, mais sous ma direction". Il serait vain, dès lors, de poser le problème de la sincérité du lyrisme delillien : les mots servent moins à dire la nature qu'à la modeler et la posséder par la rhétorique pour en faire la source d'une jouissance affective, et non plus seulement de jouissances matérielles. Mais toujours il s'agit, comme dans l'Encyclopédie, de la constituer en bien propre de l'homme et d'en chasser tout mystère." (in Beaumarchais, Dictionnaire des littératures de langue française. I, 650). Ganay, Bibliographie de l'art des jardins, 527, p. 101 - Vicaire III, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 122. Infime défaut en marge inférieure gauche du premier plat. Discrètes rousseurs dans le texte. Du reste, très belle condition.