Flammarion. 1975. Grand in-8° broché. 300 pages. E.O. Envoi autographe signé de François Mitterrand (1975).
Reference : 10490
Bon état (comme il est fréquent, le pelliculage de la couverture se décolle par endroits).
Librairie du Scalaire
M. Marc Malfant
10, rue des Farges
69005 Lyon
France
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Paris, Gallimard - Cartonnage NRF, 1948, in-12, cartonnage éditeur illustré d'après une maquette de Mario Prassinos, 180 pages. Edition originale. Un des 540 ex. sur alfa. Cartonnage dans un très bon état de conservation. Légères piqûres sur les gouttières.
Petit in-12 (170 × 110 mm) de 180-[4] pp. ; broché, couverture imprimée, non rogné.
Édition originale. Recueil de textes «anti-moralistes» et polémiques sur l’autonomie de la littérature par rapport au politique, l’engagement idéologique des écrivains et le patriotisme en littérature. Cet ouvrage constitue une sorte de supplément aux Fleurs de Tarbes, essai publié par Paulhan en 1941. « “Je ne suis pas un moraliste. Je ne sais s’il faut être patriote [...]”, ainsi commence l’une des “Sept lettres aux écrivains blancs”, rédigées en 1947 et recueillies l’année suivante dans De la paille et du grain (1948). Paulhan y assimile la “trahison” d’un Alphonse de Châteaubriant à celle de Romain Rolland qui aurait, lui aussi, “trahi la cause de la France” par son pacifisme pendant la Grande guerre. Il remonte ensuite à celle de Rimbaud en 1870. Durcissant son propos au fil des polémiques avec Les Lettres françaises – au point que son nom en tant que co-fondateur du journal sera bientôt retiré de la man- chette –, Paulhan poursuit son jeu d’analogie étoffé de citations anti-patriotiques : Benda- Maurras, Éluard-Rebatet, Aragon-Drieu. Plus, il va jusqu’à insinuer qu’un Alphonse de Châteaubriant a pris des leçons d’anti-patriotisme chez Romand Rolland, Drieu chez Aragon (qui, pendant sa période surréaliste, avait déclaré “je conchie l’armée française”) : “L’on me dira que personne n’a pris un instant Aragon au sérieux. Mais je sais un homme qui admirait Aragon, qui le prenait même au tragique : c’est l’infortuné Drieu La Rochelle” (Drieu s’est suicidé quelques semaines après l’exécution de Brasillach) ». Cf. Gisèle Sapiro, « Un gardien de la littérature “pure” contre les moralistes : Jean Paulhan », in Regards sociologiques, no 17/18, 1999, pp. 149-166. Un des 10 exemplaires sur Guérimand (jonquille) réservés à l’auteur. Envoi autographe signé de Jean Paulhan au couple Supervielle. pour Pilar et Julio [Supervielle] Jean [et en haut de la page ce proverbe fictif, inventé par Paulhan :] Si j’étais une huître, je ne cultiverais pas ma perle (proverbe florentin) Dos légèrement ridé, petits acci- dents aux coins de la couverture, sinon très bon exemplaire broché, imprimé sur un papier d’une belle teinte jonquille, très soutenue.
Gallimard Nrf, Collection blanche, 1948. In-12 broché (16,7 x 10,7 cm), 181 pages.- 110g.- Intérieur frais, couverture en bon état. Bel exemplaire de l'édition originale.
Gallimard, NRF. 1948. In-12. Br. 2ème édition. 180 p. Dédicaces en page de titre. Très bon état intérieur. Couverture défraichie, se désolidarise des cahiers.
Paris Gallimard 1948 1 vol. broché in-12, broché, 180 pp. Édition originale ce recueil sur la question politique et la question littéraire "dont le titre veut simplement dire qu'il ne faut pas séparer (quoi qu'en disent parfois les journaux) la paiIle des mots du grain des choses". Un des 8 exemplaires de tête numérotés sur Chine. En parfaite condition avec le prière d'insérer joint.