2000 Citadelles Et Mazenod : coll. " L'art et les grandes civilisations", 2000, 493 pages, Dimensions: 32.00 x 25.50 x 4.50Absolument neuf , coffret, jaquette reliure: impecables
Reference : 6395
L'Egypte renvoie à un passé fascinant, et c'est bien sur un site plusieurs fois millénaire, qui vit se développer les cités d'Héliopolis et de Memphis, ou encore s'élever les prestigieux complexes funéraires de Saqqâra et de Gîza, qu'est née sa capitale : Le Caire. La véritable fondation de la Mère du monde , comme l'appellent les Egyptiens, remonte cependant à 641. Des Arabes venus du Hedjaz prennent alors Babylone d'Egypte, forteresse romaine à quelques kilomètres au sud de la tête du delta du Nil. Une première ville voit le jour, Fustât, au nord de laquelle les Fatimides construisent bientôt la fastueuse cité princière de Qâhira. Celle-ci révèle sa grandeur à travers les sources littéraires, mais aussi des objets - ivoires, cristaux, tissus de soie et de lin, etc. -, des fragments de décor et des édifices religieux aussi notables que la mosquée-université al-Azhar, aujourd'hui encore l'un des phares de l'enseignement dans le monde musulman. A partir de 1171, Saladin, qui renverse cette dynastie chiite, puis Barqûq et Qâytbây, notamment, sont les maintes des lieux. Les Mamelouks - anciens esclaves qui exercent la réalité du pouvoir ornent la ville de monuments spectaculaires : mosquées, madrasas, mausolées... la cité des morts le dispute en luxe à celle des guerriers et des marchands. Lorsque les Ottomans s'emparent de la ville au XVIe siècle, ils continuent à la faire briller au plus haut, mais le rapide passage de Bonaparte en 1798 fait vaciller l'édifice. La prise du pouvoir en 1805 par un chef militaire d'origine albanaise, Muhammad' Alî, aura des répercussions sur la capitale. Ses héritiers s'inspirent des grandes métropoles européennes pour modeler Le Caire à leur image : immeubles à rotonde d'angle typiquement parisiens, fantaisie indienne comme le palais du baron Empain et villas à l'allure très britannique font leur apparition, tandis que traditions et styles égyptiens se transforment au contact de l'Art nouveau et de l'Art déco. La chute de Farûk voit l'avènement de Nasser, premier chef d'État de sang égyptien depuis plus de 2 000 ans ! Une nouvelle mutation pour faire entrer Le Caire dans la modernité et répondre aux défis d'une des villes les plus peuplées du monde, riche d'un patrimoine artistique inégalé. C'est ce patrimoine souvent méconnu que le présent ouvrage offre au regard du lecteur, ces églises coptes, mosquées, mausolées, madrasas, palais, fontaines au décor de pierre, de bois sculpté, d'ivoire, de marbre ou de céramique, qui se sont épanouis à l'ombre des pyramides.
Antiquités Duvert Martial
Martial Duvert
Place du Champs de Mars
26400 Crest
France
06 12 23 97 16
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Le Caire, Lehnert et Landrock, Nachfolger K. Lambelet, 1970. Un volume de format in 4° carré de 46 pp., de texte en allemand, anglais, français; 46 belles planches en couleurs. Reliure cartonnée de l'éditeur plats illustrés. Dos blanc.
Bel état. Ex libris manuscrit.
[Congrégation de Notre Dame, Chanoinesses de St Augustin] - Anonyme ; CAIRE, André Antoine Esprit Vincent
Reference : 26578
(1880)
Manuscrit de travail anonyme et original, abondamment corrigé et annoté, et reproduisant abondamment la correspondance de Mgr. Caire, en 1 vol. in-8 relié demi-basane marron, Congrégation de Notre Dame, Chanoinesses de St Augustin, s.d. (circa 1880), 401 pp. (rel. frottée avec le premier plats et les premiers ff. détachés). Un passionnant document retraçant un intéressant parcours ecclésiastique dans la première moitié du XIXe siècle (avec un saisissant récit de l'épidémie de choléra de 1832 à Paris)
Fils du fervent légitimiste marseillais André Antoine Esprit Caire et de Joséphine Pinatel, André Antoine Esprit Vincent Caire, né le 5 avril 1797, manifesta dès son plus jeune âge les meilleures dispositions pour la piété et les études sérieuses. Alors qu'il était âgé de six ans, en 1804, son père fut emprisonné mais Napoléon "convaincu qu'il n'avait pas trempé dans la conspiration de Pichegru, lui rendit la liberté et voulut l'attacher à sa cause en lui faisant offrir ... les postes les plus éminents". En 1811, suite à l'assassinat de 11 personnes en quelques mois, Mme Caire effrayé obtint de son mari un déplacement de Creisseaux vers Aubagne ; le petit André poursuivit alors ses études au petit séminaire fondé à Marseille par le père Ripert. Après un bref séjour à Aix, il retrouve le père Ripert aux Aygalades. Epuisé par 25 années de lutte, son père meurt en 1816, mais malgré les pressions qu'il eût à subir en tant qu'aîné, André persévère dans sa vocation ecclésiastique ; âgé de 19 ans, et seulement tonsuré, il enseigne déjà au petit séminaire. Ordonné diacre à 22 ans, puis prêtre avant ses 25 ans, il est mandé par Mgr Perigord, archevêque de Paris, et Mgr de Beausset lui accorda l'exeat. L'abbé Caire quitte donc Marseille le 28 août 1821, et est accueilli au séminaire d'Issy par le supérieur M. Duclos. Celui-ci lui annonce alors, comme André Caire l'écrit à sa mère : "vous êtes appelé à remplir de hautes destinées, le coadjuteur me charge de vous envoyer chez Mr Frayssinous, qui doit vous faire une proposition". On déjeune et puis je cours chez Mr. Frayssinous (la tête trottait bien plus encore) cet homme si justement célèbre me propose l'éducation des enfants de Mr. de Clermont-Tonnerre, pair de France. ... " On lui prédit même que viendra ensuite l'éducation du Duc de Bordeaux, "dont le marquis de Clermont-Tonnerre sera très probablement le gouverneur". Devant l'insistance du coadjuteur, il rencontre le marquis de Clermont-Tonnerre qui le considère comme engagé. "Je sors étourdi et presque décidé mais la nuit porte conseil. Je considère d'un côté tous les pour : la volonté de l'archevêque, l'avis de son conseil, et surtout de Mr. de Frayssinous, les avantages du poste : logement très agréable, bonne table, excellente société (le grand chancelier, les plus illustres pairs : les Bonald, les Villèle, etc. etc. car tout ce qu'il y a de mieux va là !) Voiture à mon service, campagnes en Normandie, en Picardie, etc. etc. Le marquis et la marquise me plurent (celle-ci par parenthèse est dans ce moment le précepteur de ses enfants ; elle lit Virgile et Tacite comme l'almanach). Mais voici les Contre : d'abord, j'étais perdu pour mon état... considération d'un poids immense ; ... Ensuite, un précepteur est toujours le premier domestique et je suis, sans prétention, le fils de mon père... " Le jeune abbé réussit à se sortir avec tact de cette situation délicate, et conserve l'amitié de Mgr. de Quélen et de Mr. Frayssinous. Il est alors admis comme prêtre administrateur à la paroisse des Missions étrangère ; il continue ses visites régulières chez Monsieur Frayssinous, croise le duc de Rivière, M. de Pastoret. L'abbé Caire évoque avec talent un souper servi aux petits Savoyards par la société des bonnes oeuvres "composée de ce qu'il y a de mieux" : "ici un grand vicaire portait du pain ; là le marquis de Montmorency versait à boire, plus loin l'abbé André que vous connaissez bien essuyait, par distraction, le bord d'une assiette contre l'habit du comte de *** qui coudoyait lui-même l'archevêque. Le spectacle était grotesque et touchant à la fois". Le 18 février 1823, M. de Frayssinous le nomme aumônier du Collège Louis le Grand. A l'occasion du passage à Paris de Mgr. de Mazenod, l'abbé Caire lui rend visite sans prétendre s'engager sur un retour à Marseille. Malgré l'irritation de Mgr. de Quélen, l'obstination de Mgr. de Mazenod porta ses fruits et l'abbé Caire retourne à Marseille en 1823, en tant que responsable du petit séminaire. Nommé chanoine honoraire de la cathédrale, il est admis dans la société des prêtres du Sacré-Coeur, mais suite à divers ennui, annonce sa démission du petit séminaire et repart à Paris, où il devient second aumônier à Henri IV. : "l'Abbé de Salinis, premier aumônier, est mon ami ; il a des qualités précieuses, nous vivrons comme deux frères. La situation du collège est charmante : derrière Ste Geneviève, beau jardin, appartement agréable pour les aumôniers, usage de la bibliothèque, voilà ce qui m'a déterminé pour Henri IV". Il dit désormais sa messe pour les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, près de Saint Nicolas du Chardonnet. Dans un courrier à sa mère, lors du carême de 1826, il évoque Lamennais : "M. l'abbé de Lamennais, qui partage quelquefois nos repas, prétend que nous pouvons sans scrupule prendre des forces pour tirer des coups de fusil contre l'impiété". Il évoque ensuite longuement le jubilé royal de 1826 ; il est ensuite nommé aumônier adjoint des pages du roi ; en 1828, et prononce un "panégyrique de Saint Louis" devant l'Académie Française. Il écrit notamment pour rassurer sa mère à propos des scènes révoutionnaires qui avaient eu lieu à l'occasion des élections, et s'inquiète des effets d'une épidémie à Marseille. Pour les vacances de 1828, il doit annuler son projet de descendre en Provence avec le peintre Paulin Guérin, car il est retenu par l'importante affaire du collège de Juilly. Il évoque longuement l'affaire, le tollé suscité par la reprise de l'institution par les abbés de Salinis, de Scorbiac et par lui-même, les difficultés de l'installation et son retour à Paris, chez les religieuses de la congrégation, dans l'intérêt du collège de Juilly. Il évoque ensuite le sac de Saint Germain l'Auxerrois (affaire du service du Duc de Berry). Nommé vicaire de Saint Eustache, il évoque par la suite, de manière saisissante et sur une dizaine de pages, le terrible épisode de l'épidemie de choléra, auquel succombe la mère supérieure de la Congrégation. Il est ensuite nommé premier vicaire à Saint Philippe du Roule, mais reste en charge de la congrégation, dans laquelle il accueille la marquise de Balivière, comme dame pensionnaire puis comme novice, et négocie en 1838 le mariage de Mlle de Balivière avec le comte de Guiteaut, ancien élève de Juilly. Nommé administrateur des fondations anglaises et écossaises en France, l'abbé Caire reçoit en janvier 1847 le titre honorifique de protonotaire apostolique. On suit tout le détail des ses missions et pérégrinations, à Amiens (notamment au concile d'Amiens en 1853), à Rome où il fait recevoir l'ordre des Soeurs de Saint Joseph, et où il assiste à la proclamation du Dogme de l'Immaculée Conception. Il meurt le 5 juillet 1856 et son coeur est conservé dans la chapelle des soeurs de la congrégation de Saint Joseph. On joint un intéressant document manuscrit de 8 pp., bordé de noir, reproduisant le discours prononcé par Mr Briot de la Mallerie, curé de Saint Philippe du Roule, le 9 juillet 1856. On évoque longuement (pp. 55-57) la maison de Sainte-Marguerite, située à quelques kilomètres de Marseille.
Le Caire: Publications de l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire, 1973 in-8, xiii-203 pages, frontispice, 24 planches hors-texte, carte-guide se dépliant. Bibliographie, index, glossaire. Demi reliure toile moderne, dos muet (mouillure au frontispice).
Le Caire 969-1969. Histoire de la ville des "Mille et une nuits". (Le Caire: Publications de l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire, 1973). [M.C.: Egypte, Le Caire, histoire]
<p></p><p><strong>Une réédition exceptionnelle du dernier volume de la série<span></span><em>Palais et maisons du Caire</em>.</strong></p><p>Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Ṭāz ou la maison Sennari, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable.<br>L’Ifao a décidé de rééditer cette étude pionnière, publiée entre 1972 et 1983. Très vite épuisé,<em><span></span>Palais et Maisons du Caire</em>, œuvre d’un spécialiste des métiers et des arts du Maghreb et du Moyen-Orient et d’un architecte engagé dans la restauration de certains de ces bâtiments, a constitué un jalon dans la conscience patrimoniale qui a émergé dans les années 1990 autour du Caire islamique. Les plans, relevés architecturaux et photographies qui composent l’ouvrage permettront au lecteur de redécouvrir les quartiers, rues, cours, pièces, passages et toits des derniers plus beaux palais et demeures bourgeoises du Caire mamelouk et ottoman. Ce quatrième volume présente trois maisons(la maison Šabšīrī, la maison Harawī et la maison al-Sādāt) et trois palais (Gamal ad Din adh Dhahabi, ʿAli Katkhuda et Sitt Wassila) d’époque ottomane.</p><!----> Le Caire, 2024 IFAO 440 p., relié, cartonnage éditeur. 24,5 X 32,5
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