Fayard , Grand livre du mois, 2011. In-8 broché, 462 pages, couverture souple illustrée d'une gravure Etat du neuf
Reference : 5112
Ray A5*
Antiquités Duvert Martial
Martial Duvert
Place du Champs de Mars
26400 Crest
France
06 12 23 97 16
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Fayard Fayard, 2011, 462 p., broché, coins des plats un peu cornés, un petit accroc superficiel en travers du dos, bon état pour le reste et intérieur bien propre.
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Strasbourg, P. Hartmann, 1932, gr. in-8°, lvi-982 pp, 5 planches et 2 cartes dépliantes hors texte, biblio, index, reliure demi-chagrin havane, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état. Edition originale. Thèse rare tirée seulement à 425 exemplaires numérotés
"Cette très importante thèse est le fruit de longues et patientes recherches, portant sur les dépôts d'archives alsaciens et parisiens, comme sur l'imprimé ; il est visible que M. Ponteil n'a négligé aucune source notable ; sa documentation est extrêmement riche. Le sujet qu'il a traité n'a pas simplement un intérêt local ou régional ; il éclaire singulièrement l'histoire de la France à l'époque de la monarchie censitaire. A première vue, on peut être un peu effrayé par l'abondance des détails ; mais, en réalité, ceux-ci n'ont jamais rien d'oiseux et c'est sans doute grâce à eux que nous avons l'impression de la vie. D'autre part, il est difficile, en un compte-rendu, de donner une idée vraiment précise de tant de richesses. Cependant, quelques traits essentiels se dégagent du travail approfondi, impartial et objectif de M. Ponteil. Il apparaît, tout d'abord, que Strasbourg, sous Louis-Philippe, comme sous la Restauration, a été un centre très actif, très vivant, de l'opposition de gauche, libérale et démocratique, renforcée encore par une situation économique assez pénible. Les hommes qui avaient contribué le plus activement au mouvement de 1830 furent vite déçus par le gouvernement de Louis-Philippe, qui ne tarda pas à adopter une politique de « résistance ». Ainsi s'explique l'opposition vigoureuse, ardente, qui marqua la période de 1831 à 1835 et qui, pour être moins bruyante et moins disposée à l'insurrection que dans d'autres régions de la France, inquiéta fort cependant le gouvernement. Comme ailleurs, ayant ses forces vives dans la petite et moyenne bourgeoisie, et ne se recrutant pas exclusivement, comme on l'a dit à tort, dans le monde protestant, elle dispose de notables ressources intellectuelles. Elle a comme principal organe un vaillant journal, le Courrier du Bas-Rhin, et s'appuie sur les actives sections des Amis du Peuple, de la société des Droits de l'homme et du Cercle patriotique. De plus en plus, elle fait pièce au « pays légal », qui ne consiste, en vertu du régime censitaire, qu'en un nombre infime d'électeurs. L'auteur montre fortement aussi que l'opposition politique s'ouvre largement aux influences de l'étranger, ce qui s'explique par la situation géographique de Strasbourg et aussi par le bilinguisme de l'Alsace. Les relations ont été actives avec les libéraux de l'Allemagne du Sud et de l'Ouest. La population strasbourgeoise a accueilli avec enthousiasme les réfugiés politiques et notamment les Polonais obligés de fuir leur patrie, après la défaite de l'insurrection de 1831. Il y a là des faits d'une portée générale, qui ont été bien mis en lumière. M. Ponteil a insisté aussi, comme il convenait, sur l'influence des questions économiques. L'Alsace souffre dans les premières années de la monarchie de juillet ; ainsi s'expliquent l'émeute, de juin 1832, suscitée par l'impôt sur l'entrée du bétail étranger (« émeute des boeufs ») et aussi, à la même époque, les troubles antisémites, violents surtout dans le Haut-Rhin. Après 1837, se manifeste une certaine accalmie, à laquelle a contribué d'ailleurs le nouveau préfet Sers – qui succédait au roide Choppin d'Arnouville – et qui s'efforça de réaliser un vaste programme de travaux publics (chemins de fer, régularisation du cours du Rhin, canaux), qui donna une satisfaction au moins partielle aux besoins matériels du pays. Cependant l'apaisement politique n'était qu'apparent, en dépit des victoires électorales de la politique du « juste milieu », en 1842 et surtout en 1846. Après 1840, une polémique religieuse assez virulente, compliquée encore par la lutte confessionnelle entre catholiques et protestants, donne un nouvel aliment aux passions politiques. Puis, en 1846-1847, une crise alimentaire très grave, jointe à une crise industrielle, crise de croissance de la grande industrie, bientôt prédominante, donna un accent nouveau à l'opposition républicaine et démocratique, qui se préoccupe de plus en plus des questions sociales. Voici que commence, comme dans toute la France, la campagne des « banquets », qui devait provoquer la Révolution de février 1848. Celle-ci surprit les autorités départementales, aussi bien que le gouvernement central. Et cependant l'ardeur de la campagne « réformiste », que M. Ponteil met bien en relief, aurait dû les éclairer. On voit bien aussi que le régionalisme alsacien très accusé n'empêche nullement l'opinion strasbourgeoise d'être ardemment nationale : la Révolution française avait exercé une puissante action sur la mentalité alsacienne. La conclusion de l'ouvrage donne un aperçu intéressant des événements de 1848 à Strasbourg." (Henri Sée, Revue d'histoire moderne, 1934)
Les Cahiers de l'Histoire. . In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 114 pages. Nombreuses cartes monochromes dans le texte.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Sommaire : Les états généraux de 1789 / Les élections de 1795 à 1815 / La Monarchie de Juillet (1830-1848) / Du plébiscite de 1851 au plébiscite de 1870 /... Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
SOCIETE DE BORDA. 1972. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 160 à 286 - nombreuses photo en noir et blanc dans et hors texte. Une carte en noir et blanc en feuillet.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
SOMMAIRE : Essai sur l'abbaye Sainte-Marie de Cagnotte - Un rapt de violence - Un aspect méconnu de l'activité des Mazetti : le dallage de l'église de Montaut - La bourgeoisie landaise sous la Monarchie de Juillet (1830-1848) (suite et fin) - Edouard Lartet (1801-1871) - Alex Lizal, peintre maudit - Les Delphinula tertiaires du Bassin d'Aquitaine - Sur deux Strombus de Saint-Paul-lès-Dax - Chronique : Comptes rendus d'assemblée générale et des séances de travail - Bibliographie landaise : Recherches sur l'occupation du sol et le peuplement de la région de Pouillon, au Moyen Age, de M. Décla, par R. Arambourou et Monluc en Armagnac et dans les Landes (recherches littéraires sur le texte des commentaires) de M. Devert, par Ch. Lafargue Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
GLM/Fayard, 2011, gr. in-8°, 462 pp, notes, index, broché, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Le changement dynastique n'est que l'un des effets de la révolution de 1830. Les Trois Glorieuses et la monarchie qu'elles engendrèrent, portées par les parties les plus dynamiques de la société – gens de plume, artistes, entrepreneurs, jeunesse étudiante –, par l'impressionnante galerie des « hommes nouveaux », par la frange la plus éclairée de l'aristocratie et des catholiques, ne sacrifièrent guère à l'utopie. La volonté d'implanter en France des mœurs et des institutions libérales était un projet solide, réaliste, conçu pour l'avenir. C'est lui qu'il faut créditer du progrès des libertés, du développement économique, du maintien de la paix au prix de quelques déconvenues et même de l'exceptionnelle floraison romantique. Si ces avancées, cette acclimatation au parlementarisme, cet enrichissement, certes bien inégalitaire, du pays ont fini emportés par le torrent de 1848, c'est en partie parce que les équipes dirigeantes, à l'épreuve du pouvoir, n'ont pas bien su accompagner le projet : défaut d'imagination devant l'événement, routine, rivalités personnelles, aveuglement ou sincérité douteuse du roi, scandales, résistance au changement, particulièrement en matière sociale, tout vint pervertir et gauchir une construction qui aurait peut-être assuré à la France un avenir meilleur. On aurait tort de condamner les idées et les aspirations des hommes de 1830 au motif que le régime a sombré dans le discrédit et a partiellement échoué à unir la nation. Nourri de l'intime connaissance que son auteur a de l'orléanisme, éclairé par de longs passages dus à d'illustres témoins – de Hugo à Chateaubriand, de Tocqueville à Guizot, de Rémusat à Louis Blanc… –, enrichi des recherches et des problématiques les plus récentes, ce livre offre la synthèse précise et vivante qui manquait.