Le souvenir douloureux de l'incendie de la nuit du 4 au 5 février 1994 de l'ancien Parlement de Bretagne, devenu après 1790 Palais de justice, s'est estompé grâce à une reconstruction menée à son terme, redonnant vie au principal monument de Rennes qui pourra bientôt se glorifier de quatre siècles d'existence.Germain Gaultier et Thomas Poussin en 1615, puis l'architecte parisien Salomon de Brosse en 1618, ont déterminé les contours de " l'édifice le plus régulier de l'Europe ", c'est-à-dire d'une réalisation qui, bien avant la venue du Bernin en France et de la fondation de l'Académie d'architecture en 1671, pouvait rivaliser avec le modèle italien et l'emblématique Palladio. Les peintres les plus prestigieux de l'époque, tels Charles Errard ou Noël Coypel, viendront en décorer les salles.Le Palais des États bénéficie de modernisations successives dues aux meilleurs architectes. Ainsi Jacques V Gabriel entreprendra les premières modifications en 1725 et, au XIXe siècle, sous l'impulsion du Conseil des bâtiments civils, les architectes départementaux, municipaux ou diocésains contribuent à parfaire la conception et à adapter le bâtiment à sa nouvelle fonction post-révolutionnaire de Temple de la Loi.La genèse et l'évolution du Parlement, réinterprétées à la lumière des dernières recherches historiques et d'analyses architecturales, permettent de mesurer la charge affective dont ce monument bénéficie dans toute la Bretagne. L'édifice, dans son intégrité rétablie avec un souci respectueux du patrimoine, donne l'image de la pérennisation d'un compromis raisonnable entre volonté politique et impératifs artistiques.EDITIONS PARENTHESES
Reference : 1477
Parfait etat ray T
Antiquités Duvert Martial
Martial Duvert
Place du Champs de Mars
26400 Crest
France
06 12 23 97 16
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Imprimerie Royale, 1787 - Berlin, 1787 - Troyes, imp. Veuve Gobelet, 1787 - Versailles, imp. Pierres, 1787, 1 demi toile à coins, tranche jaune. in-8 de (4), (4)-7, 15, 16, (2), 1 ff. blanc, 2, 1 ff. blanc, (2)-42, 15, 8, 4, 31, 38, 1 ff. blanc, 15, 31, 7, 6, 1 ff. blanc, 8, 7, 7, 8, 4, 16, 6, 1 ff. blanc, 3, 4, 8, (2)-20, 8, 8, 4, 3, 15, 14, 1 ff. blanc, 4, 3, 8, 8, 15, 7, 4, pp. + 3 PP., in-4, dépliantes, galeries de vers sur 38 pages ;
En 1787, le Parlement de Paris, s'oppose à la politique fiscale de Louis XVI et au plan financier de son ministre Calonne. Il refuse d'enregistrer de nouveaux impots, pour combler les déficits. Louis XVI, exile le Parlement à Troyes et doit tenir des lits de justice pour faire enregistrer ses édits fiscaux.Le Parlement soutenu par l'opinion publique et les Parlements de province, demande l'ouverture des Etats-Généraux.
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Reference : 26185
A Paris, Octobre 1790. 33 works in one volume. (4), 7, (1) pp.; 16 pp.; 16 pp.; 2 pp.; 2 pp.; 4 pp.; 7, (1) pp.; 3, (1) pp.; 4 pp.; 8 pp.; (2), 22 pp.; 8 pp.; 6 pp.; 8 pp.; 4 pp.; 3, (1) pp.; 4 pp.; 32 pp.; (2) 20 pp.; 8 pp.; 38 pp.; 16 pp.; 48 pp.; 4 pp.; 14 pp.; 4 pp.; 7, (1) pp.; 16 pp.; 4 pp.; 4 pp.; 8 pp.; (4) pp.; (2), iv, 280, (4) pp. 8vo. 19th-century half calf, marbled boards, spine gilt in compartments, blind stamped ornaments in compartments, gilt lettering, marbled edges. 1: Not in Conlon. 2: Conlon 87:2724. 3: Conlon 87:1115.4: Not in Conlon.5: Conlon 87:323.Deliberations of the parliament of Paris on the possible convocation of the States General.6: Not in Conlon.7: Not in Conlon.8: Conlon 87:2059.9: Not in Conlon.10: Not in Conlon.11: Conlon 87:1009.12: Not in Conlon.13: Not in Conlon.14: Conlon 87:906.Asking the King to recall the parlement of Paris and the convocation of the States General.15: Not in Conlon.16: Not in Conlon.17: Not in Conlon.18: Conlon 87:820.19: Conlon 87:1216.20: Conlon 87:596.Dated at end: Ce 29 Mai 1787.21: Conlon 87:2366.22: Conlon 87:1138.Reply to the previous work.23: Conlon 87:284 (there were in total 4 pieces published: Suite, Seconde suite and La Nouvelle Conference).24: Conlon 87:640.25: Not in Conlon.26: Not in Conlon27: Not in Conlon.28: Not in Conlon.29: Not in Conlon.30: Not in Conlon.31: Not in Conlon.32: Not in Conlon.33: Martin & Walter 25032; Monglond i, col. 834.First edition.Interesting collection on a variety of topics: the exile of the government to Troyes, the convocation of the Estates General, taxes, various reforms, etc., all from the year 1787 with the exception of the last work.
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Sans lieu, 1762 In-12 de 288 pp. maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, fleurons dorés aux angles, dos à nerfs orné de fleurons de caissons dorés, pièce de titre de maroquin vert, filets dorés sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
"Édition originale de ce réquisitoire breton contre la Compagnie de Jésus. L'antagonisme entre les parlements, défenseurs jaloux et vétilleux du gallicanisme, et les jésuites - considérés comme les suppôts de l'ultramontanisme - date de l'installation même de l'ordre en France, au XVIe siècle. Au XVIIIe siècle, sur fond de querelle janséniste réactivée par la bulle Unigenitus (1713), le conflit devient plus virulent encore. En 1758, la guerre de Sept ans entraîne la banqueroute des établissements commerciaux des jésuites à la Martinique dirigés par le P. La Valette . Les créanciers de la Compagnie de Jésus entament des poursuites judiciaires devant un tribunal de commerce, mais l'affaire prend rapidement une tournure politique quand les parlements s'en emparent. Après avoir exigé la communication des Constitutions de l'ordre de saint Ignace, les magistrats se livrèrent dès lors à une attaque systématique des fondements mêmes de la Compagnie. Dans ce Compte-rendu présenté devant le Parlement de Bretagne les 1er, 3, 4 et 5 décembre 1761 - et qui vient à la suite du discours prononcé par l'abbé Chauvelin devant le Parlement de Paris, en avril de la même année -, La Chalotais (1701-1785) se livre à un implacable réquisitoire. Le procureur général au parlement de Bretagne stigmatise les règles - particulièrement leur obéissance absolue et directe à l'égard du pape - et l'organisation de l'ordre - selon lui ""une institution fanatique"" -, attentatoires à l'autorité des conciles, incompatibles avec la Déclaration des Quatre articles de 1682 et les lois de la monarchie française. La Chalotais reprend les traditionnelles antiennes des antijésuites - la Compagnie délivre un enseignement corrompu, excite troubles et querelles, ne condamne pas la doctrine du régicide -, et se prononce pour la dissolution d'une société jugée irréformable. L'arrêt du Parlement de Bretagne du 23 décembre, pris à la suite du compte-rendu de La Chalotais, anticipant la condamnation finale de la Compagnie de Jésus, lui fait défense de recevoir de nouveaux membres ou novices, de poursuivre ses activités d'enseignement et enjoint à ses étudiants de ""vuider les collèges de ladite Société"". A la suite de ces multiples attaques des Parlements, Choiseul décide de sacrifier les jésuites : en 1764, Louis XV est contraint d'entériner la suppression de l'ordre dans le royaume. Deux ans plus tard, La Chalotais publia son Essai d'éducation nationale, proposant un système d'enseignement pour se substituer à celui des jésuites qu'il avait contribué à détruire. Peu après, La Chalotais se signala à nouveau en prenant la tête de l'opposition parlementaire de Bretagne. Il se rebellait contre son gouverneur, le duc d'Aiguillon, et contre les ordres du roi. Il fut emprisonné en 1765 puis exilé jusqu'en 1775. Très bel exemplaire en maroquin de l'époque. Mention manuscrite ancienne à l'encre brune au verso de la première feuille de garde : ""Reliure de Derome""."
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Paris : Louis Cellot, 1770 In-4, 51 pages. Broché, tel que paru, non rogné.
Né à Rennes en 1701, janséniste, La Chalotais est nommé avocat général au Parlement de Bretagne en 1730, et procureur général en 1752. Opposant farouche des jésuites, il présente au Parlement, en 1761, un mémoire sur les constitutions de la Compagnie qui contribue à sa suppression en France. En 1763, il publie un Essai d'éducation nationale, dans lequel il propose un programme d'enseignements scientifiques destinés à se substituer à ceux des jésuites. La même année commence le conflit entre les États de Bretagne et le gouverneur de la province, le duc d'Aiguillon. Les États refusent de voter les impôts extraordinaires demandés par le gouverneur au nom du Roi. La Chalotais est un ennemi personnel du duc d'Aiguillon et, lorsque le Parlement se range aux côtés des États, il prend la tête de l'opposition. Le secrétaire d'État à la Maison du roi chargé des affaires de la province, Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, reçoit deux lettres anonymes dont La Chalotais est suspecté d'être l'auteur, ce que confirment alors trois experts en graphologie. La Chalotais est arrêté le 11 novembre 1765, ainsi que son fils et quatre autres parlementaires. Cette arrestation fait sensation et l'on parle de despotisme. Voltaire forge la légende du procureur général emprisonné à Saint-Malo, puis au château du Taureau, et réduit, faute d'encre, à écrire sa défense avec un cure-dent trempé dans du vinaigre. Le 16 novembre 1765, une commission spéciale est nommée pour juger La Chalotais. Celui-ci plaide l'illégalité du procès, soutenant qu'étant procureur général, il ne peut qu'être jugé par le Parlement de Bretagne ou, à défaut, par celui de Bordeaux, conformément à la coutume de Bretagne. Les juges n'osent pas le condamner sur la base d'expertises en écriture et, à la fin de l'année 1766, les choses n'ont pas progressé. En novembre, La Chalotais est transféré à la Bastille4,5. Louis XV décide alors d'évoquer l'affaire devant le Conseil, qui exile La Chalotais à Saintes (1767). Cette sentence augmente l'agitation des esprits. Les Philosophes, les parlementaires, les jansénistes soutiennent que La Chalotais est la victime de la vindicte du duc d'Aiguillon et des jésuites. En définitive, le roi accepte de rappeler les parlementaires bretons qui ont démissionné.