Fayard ,21/01/1998, in-8 de 379 pages ,broché ,Très bon état , .Isbn : 9782213600444.(2 photos du livre sur mon site https://www.vieuxlivre.fr) .Les frais de port pour la France sont offerts à partir de 25 euros d'achat (Mondial relay,lettre suivie)et 30 d'achat (colissimo suivi ). Pour l'étranger : tarif livre et brochure, colissimo international, DHL express
Reference : 46238
Librairie Le Vieux Livre
M. luc Seignobosc
134 chemin Les Pelletiers
01140 Illiat
France
0623153626
Conformes aux usages de la Librairie Ancienne. L'expédition se fera à réception du règlement. - Les prix indiqués sont nets. Les frais de port sont à la charge de l'acquéreur, les envois se font par la poste (colissimo suivi , recommandé) ou par mondial Relay. L'emballage est gratuit. Dans un délai de 15 jours après réception, tout ouvrage ne convenant pas, pourra être intégralement remboursé, s'il est retourné (en recommandé) à la librairie, soigneusement emballé, après accord. Paiement par chèque, paypal virement bancaire
Fayard, 1998, gr. in-8°, xii-379 pp, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état
Une enquête que Daniel Roche mena dans les archives notariées et qui s’attache à décrire concrètement l’évolution des conditions de vie du peuple parisien salarié, du logis au cabaret, de l’école à l’atelier. L’ouvrage s’inscrit dans une « histoire de la culture matérielle », promise à se développer tant en France que dans le monde anglophone et qui s’attache, à travers l’histoire des objets et des consommations, à marier l’histoire de la production des biens aux systèmes de valeurs et de représentations qui conditionnent leurs usages. — Entre le peuple chaud de l'histoire militante et le peuple froid d'une histoire trop pensée, j'ai tenté de retrouver l'identité spécifique d'une classe qui se constitue. Michelet nous y invite. "Oh, qui saura parler au peuple ?... sans cela nous mourrons" disait-il au chansonnier Béranger, signifiant ainsi l'existence d'un état populaire originel qui pour lui était la terre promise. Le peuple de Michelet n'est pas seulement l'objet d'une démonstration historique. C'est aussi un personnage familier, observé le dimanche aux barrières de Paris, entendu dans le témoignage d'une grand-mère perspicace et qui se souvient des années noires comme des bons moments, interrogé dans l'atelier, sur le chantier, au cabaret : Michelet, historien de l'immédiat, montre comment il faut confronter les écrits des observateurs. Pour l'historien du dernier quart du XXe siècle, toute la difficulté est là. L'unanimité sensible qui fonde la cohérence du Peuple romantique peut-elle être projetée sur le monde laborieux qui s'entasse dans le Paris des Lumières ? Oui, dans une certaine mesure, si l'on confronte l'observation du dedans et celle du dehors, si l'on admet que les changements dans les classes inférieures sont bien plus lents qu'en haut, si l'on concède aux petites gens le droit à l'étrangeté que leur refusent en tous temps les hommes d'ordre. Pour arriver à ce but, il faut utiliser à la fois les témoins et les archives dormantes, principalement celles que les notaires ont laissées. Il faut aussi interroger les "littérateurs", les économistes "moraux", les médecins. Tous ces témoignages et réflexions permettent de replacer le peuple parisien au cœur d'une méditation générale sur la croissance dont les figures principales sont la Ville et l'individu urbanisé.
Paris, Aubier/Montaigne, 1981. 13 x 22, 286 pp., 41 illustrations, broché, bon état (couverture légèrement défraîchie).