Calmann-Levy Editeur 1889
Reference : 80683
Grand in12, relie avec dos en toile bleue et etiquette en cuir titre dore au dos, 1889, 396p, couverture etat correct d'usage (contours un peu frottes, coins abimes, petits chocs sur les coiffes du dos), tranches jaunies et piquees, interieur correct (jauni avec rousseurs mais propre), Calmann-Levy Editeur
Librairie Laumière
Mlle Gast
39 avenue Laumière
75019 Paris
France
01 424 545 79
Les livres commandés sont postés sous 48h après réception du règlement. A partir de 30 euros les livres sont envoyés en lettres recommandées. En boutique règlement chèque ou espèces.
Magnifique exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque. Paris, Eugène Renduel, 1831. In-8 de xv pp., 191 pp., (5) pp., demi-cuir de Russie fauve à coins, dos à faux nerfs orné, tranches mouchetées. Reliure de l'époque. 196 x 127 mm.
Edition originale. Bel exemplaire en reliure du temps, de la bibliothèque de tsarskoïe selo, résidence des tsars, près de Saint-Pétersbourg (cachet). «Edition originale importante et rare en belle condition» (Carteret, I, 403). On joint un manuscrit autographe de Victor Hugo (2 pages in-4) modifiant un passage de la scène deuxième de l'Acte V. Le poète a noté en marge ; "m'envoyer épreuve." Cette correction n'a pas été retenue dans les éditions ultérieures. Marion Delorme est un drame en cinq actes, en vers, représenté sur le théâtre de la Porte Saint-Martin le 11 août 1831. La pièce, terminée dès 1829, avait pour titre Un duel sous Richelieu. La censure, qui voulut voir dans le personnage du roi Louis XIII une allusion au souverain régnant, Charles X, interdit la représentation. Marion Delorme était une des plus belles et des plus intelligentes courtisanes qui défrayèrent la chronique du XVIIe siècle ; Hugo s'inspira du personnage, en le transposant dans le domaine de la poésie romantique. Dans le drame, Marion, devenue Marie, mène une existence solitaire, purifiée par l'amour respectueux et chaste de Didier, un mystérieux gentilhomme toujours de noir vêtu, mélancolique et cependant confiant en la pureté de Marion. Son amour chevaleresque le conduit à croiser le fer avec le marquis Gaspard de Saverny, ancien amant de Marion, qui a eu, en la reconnaissant, l'indélicatesse de s'en souvenir. Le duel est interrompu par l'arrivée des gardes du Cardinal, qui arrêtent Didier, tandis que le marquis leur échappe en se faisant passer pour mort. Richelieu, ennemi juré des mousquetaires du roi, bretteurs invétérés, avait ordonné la peine de mort pour quiconque serait surpris les armes à la main ; le sort de Didier est donc fixé. Marion l'aide à s'enfuir, et les deux amants se mêlent à une compagnie de comédiens ambulants. Laffemas, espion du Cardinal, reconnaît Marion et remonte aisément de là à Didier et au marquis de Saverny, qui assistait en toute tranquillité d'âme à son propre enterrement. Toute supplique au roi est vaine ; le bouffon L'Angely parvient cependant à arracher la grâce, mais le Cardinal obtient l'annulation de la mesure. Le sacrifice de Marion, qui s'abandonne au sinistre Laffemas, est lui-même inutile. Les deux jeunes gens doivent mourir et tout est prêt pour l'exécution. Quelques instants avant de mourir, Didier, qui avait maudit Marion de l'avoir trompé, est soudain touché par le désespoir de la femme ; il lui crie alors son pardon et son amour dans un mot qui la réhabilite : « Épouse ! » Le drame est dominé par la figure de Richelieu ; dans une des premières scènes, nous assistons même à une controverse littéraire sur les mérites du Cid (représenté en 1636, année au cours de laquelle l'action est censée se dérouler). Écrit six mois après Cromwell, ce drame est un des plus achevés et des plus caractéristiques du théâtre romantique ; il n'y manque aucun, ou presque, des motifs considérés comme indispensables au genre : passions impétueuses, conflits de sentiments, héros mystérieux, déguisements. On y trouve surtout, portée à la scène, une des idées les plus chères au cœur de la jeune école romantique, la réhabilitation et le rachat de la courtisane à travers l'épreuve d'un pur amour. Magnifique exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque vendu 18 000 FF (≈ 3 000 €) il y a 46 ans (1978).
1910 Paris, Editions Perrin et Cie, 1910 - In-8 - Reliure pleine toile - 1 è edition - Gravures & plans HT - XV + 402 pages - Bel Ex. très propre
SOMMAIRE Marion du Faouët et sa bande (1740-1755) I. Les paysans au 18ème siècle en Bretagne II. Histoire et légende. Les parents et l'enfance de Marie Tromel III. L'adolescencede Marion IV. Une alerte V. Conflits judiciaires VI. Retour d'Henri Pezron. Histoire galantes et autres VII. Premières infortunes de Marion VIII. Au sortir des prisons de Rennes IX. Voleurs d'églisesX. Le Véhut XI. Un scandale. Par les chemins d'exil XII. Au sortir des prisons de Vannes. Un autre galant de Marion XIII. La fortune des Finefont XIV. Etienne Prévost, Alice et Cie XV. OlivierGuilherm XVI. Quelques inquiétudes. Une lettre royale XVII. Prisons bretonnes XVIII. Décadence de Marion XIX. Un fait sérieux et dramatique XX. Fugitifs XXI. Dernier procès et mort de Marion - Après la mort de Marion, les Parents, amis et sucesseurs de Marion (1755-1770) I. Corentin, Jeanne, Joseph, Guillaume Tromel et Cie II. Autres parents et amis de Mariondu Faouët III. Conclusion IV. Deux mendiantes. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
1883 Marseille, Cayer, 1883.,,grand IN4 broché non rogné,, Ce premier tome renferme les mémoires 1 à 8 ; illustrés d'une grande carte des côtes et des fonds de Marseille, en couleurs ; de 3 tableaux et de 37 planches scientifiques hors-texte, lithographiées en noir, en bistre ou en couleurs. Les planches sont rassemblées à la fin de chaque tome. Titre général et un titre propre à chaque partie. Esquisse d'une topographie zoologique du golfe de Marseille par A.F. Marion. 108pp. - Considérations sur les faunes profondes de la Méditerranée par A.-F. Marion. 50pp. - Recherches sur les Echinides des côtes de Provence, par René Koelher. 167pp. - Documents pour l'histoire embryogénique des aclyonaires, par A. Kowalevsky et A.-F. Marion. 50pp. - Embryogénie du Chiton Polii (Philippi) avec quelques remarques sur le développement des autres chitons. 46pp. - Recherches sur l'histologie des holothuries, par Et. Jourdan. 64pp. - Étude sur l'embryogénie du Dentale par A. Kowalevsky. 54pp. - Sur les Péridiniens du golfe de Marseille, par Paul Gourret. 114pp.-2ff.-à relier; couvertures defraichies,texte bon.
[BARROIS L'AINE] - MARION DU FRESNE , CROZET (Julien) , ROCHON (Abbé Alexis-Marie de, rédacteur).
Reference : PHO-455
(1783)
A Paris, Chez Barrois l'aîné, 1783. In 8° ( 195x120) Relié plein veau époque, pièce de titre rouge, dos lisse orné , tranches rouges . VIII, 290 pp, illustré de 2 cartes dont 1 repliée h.-t. et 5 pl. h.-t. , Complet du dernier feuillet, extrait du privilège à la date du 11 mai 1782, établi par Condorcet secrétaire de l'Académie des sciences.
Bel exemplaire et Édition originale excessivement rare. Une des premières expéditions en Nouvelle-Zélande et Australie. Le but du voyage était de ramener Mayao (Aoutourou), un tahitien qui avait navigué avec Bougainville en France en 1769 et subsidiairement pour dispenser la découverte du grand continent du sud « terres australes » avec pour mais stratégique de contrecarrer l'établissement des Anglais. Mettant les voiles en 1771, Mayoa mouut précocement près de Madagascar. Après avoir navigué à l'île Maurice en octobre 1771, l'expédition mit les voiles vers le sud où ils découvrent les Îles Crozet en janvier 1772. Le mois suivant, l'expédition arriva en Tasmanie et continuant vers l'est, il explore la côte de la Nouvelle-Zélande . Les Maoris leur font bon accueil mais après quelques semaines, un événement -- qui n'a jamais été réellement éclairci -- provoquent le massacre de Dufresne et d'une dizaine de ses hommes, tués et sans doutes mangés. Le reste de l'équipage, après avoir incendié le village où des restes humains sont retrouvés, parvient à fuir cette "fameuse baie des Assassins" et poursuit sa route vers les îles Mariannes et les Philippines pour préparer le retour vers l'Île de France (île Maurice) en 1773 . La relation de Crozet, plus qu'un simple émissaire et est une longue et importante description de la Nouvelle Zélande avec les moeurs et coutumes des Maoris et marque le début de l'ethnologie de Tasmanie . L'ouvrage a été publié par l'astronome et navigateur Alexis Marie Rochon. Premières planches sur la Nouvelle-Zélande First edition of an important Pacific Voyage, the “first French voyage of exploration actually to reach Australia” (Davidson) and in some sense a continuation of Bougainville s expedition. Under the command of Marc-Joseph Marion-Dufresne, and largely financed by him, the expedition comprised two ships, the Mascarin, with Marion as captain and Julien marie Crozet as second-in-command, and the Marquis de Castries, with the young aristocrat, Ambroise Le Jar du Clersmeur, as captain. Sailing south and then east from Cape Town they discovered the Crozet Island, then reached Van Diemen's Land, where they explored and mapped part of its southern coast. Marion and his officers were the first Europeans to make contact with the Aborigines there and Crozet's book incorporates the first extended account of the Tasmanians and, indeed, of any Australians Aboriginal group. Following his comparatively brief stay in Van Diemen's Land, Marion went on to make a lengthy stay in New Zealand. Here the captain and 26 of the crew were massacred by Maoris at the Bay of Islands. Upon Marion's death, Crozet took command of the Mascarin but the inexperienced 22-years-old aristocrat du Clesmeur took (ineffectual) command of the expedition and In the end the two ships returned to France. The discovery of the Crozet Island and the further charting of Van Diemen's Land (recorded in one of the maps here) were significant contributions to South Sea Discovery. The contact between the French and the Aborigines of Van Diemen's Land marked the beginning of Tasmanian (and Australian) ethnography. The great importance of the voyage for early history of New Zealand is made clear by Bagnall: apart from the drama of its story, (Crozet's narrative) has much careful observation on Maori life and custom and, with the reports of Cook and his officers , was virtually the only source material available (Davidson), Bagnall, 1502; Davidson, pp.98-9; Hill 2, 401; Hocken, pp.21-2; Kroepelian, 1104; Sabin, 72371.
Perrin, 1933, in-8°, xv-402 pp, 2e édition, 5 pl. hors texte et une carte dépliante hors texte, notes, biblio, broché, bon état
"M. Lorédan a écrit un curieux chapitre d'histoire sociale, aussi abondamment documenté qu'on peut le souhaiter. Il a consulté plus de cinq cents pièces d'archives dans les différents dépôts des départements bretons avant de nous conter par le menu les destinées de Marion du Faouët et de sa bande. Assignations, monitoires, procès-verbaux de capture, interrogatoires, dépositions des témoins, testaments de mort, rapports d'exécution nous édifient complaisamment sur les faits et gestes de ces malandrins. Ces voleurs bretons n'ont rien d'héroïque. Ce sont de pauvres diables, merciers ou colporteurs, qui rançonnent le paysan, forcent les sacristies et quêtent insolemment, avant de finir à la potence ou sur la roue, parfois pour un maigre profit, un couvert volé ou un méchant chaudron. La justice ne leur est pas tendre, elle les laisse languir dans d'infectes prisons dont ils s'évadent, il est vrai, sans trop de peine, et après un procès sommaire leur applique le plus souvent la peine capitale et au préalable la question ordinaire et extraordinaire. Le livre de M. L. a le mérite de nous offrir un vivant tableau du régime judiciaire de l'ancienne France, de ses lenteurs, de ses complications et de ses duretés. Quant à l'héroïne même, il a suivi ses, traces dans des pièces nombreuses. Marie Tromel, simple fille de journaliers, née en 1717 près du Faouët, mène de bonne heure une existence errante, court les foires et les pardons, en compagnie de vagabonds et de voleurs dont elle devient vers 1743 le chef de bande. Incarcérée à Rennes en 1747, à Vannes en 1748, condamnée au bannissement, elle vit tranquillement au Faouët, mettant la région en coupe réglée ; arrêtée de nouveau en 1752, elle s'évade de la prison de Quimper ; reprise en 1755, elle y est exécutée la même année. La bande continue longtemps encore ses exploits ; M. L. suit jusqu'en 1770 les démélés que ces associés de Marion, souvent ses parents ou ses anciens galants, eurent avec la justice. Cette étude sera une utile contribution à l'histoire des moeurs de l'ancienne France et de la condition des paysans." (Revue critique d'histoire et de littérature, 1910) — "C'est un curieux chapitre d'histoire sociale que le volume très vivant, très richement documenté, que M. Lorédan a consacré à une Basse-Brette du XVIIIe siècle, Marie-Louise Tromel, dite Marion du Faouët. On y voit comment la misère jetait les pauvres « ménagers » de la mendicité dans le brigandage, et comment, dans ce pays coupé, à fermes dispersées, à routes impraticables, une bande d'énergiques partisans pouvait terroriser les populations, prélever une sorte d'impôt régulier sur les cultivateurs et sur les merciers, se rire des archers et des tribunaux ; comment les lenteurs de la justice, combinées avec les atrocités de la législation criminelle, les rivalités des juridictions entre elles, le délabrement des prisons, favorisaient les évasions. L'espèce de Mandrin femelle qui occupe une position centrale dans le récit de M. Lorédan a pu régner sur la lande de 1740 à 1755, malgré plusieurs arrêts de bannissement et plusieurs condamnations à mort. Après son supplice, « la bande à Marion » continue, quinze ans encore, à opérer entre Rosporden et Pontivy. – De pareilles études permettent de mesurer retendue du bienfait que fut, pour nos populations rurales, l'établissement d'un régime de paix publique. Celle de M. Lorédan fait, en outre, comprendre comment a pu s'organiser la chouannerie." (Henri Hauser, Revue Historique, 1910) — L’Ile-de-France a eu Cartouche ; le Dauphiné, Mandrin... la Bretagne a eu Marie Tromel, surnommé « Marion du Faouët », chef redouté d’une bande de brigands dont les actions défrayèrent la chronique durant plus de quinze années. Aujourd’hui le souvenir de cette héroïne hors-la-loi qui terrorisa tout le pays breton et qui fut pendue à Quimper en 1755 sous le règne de Louis XV, demeure un souvenir vivace dans la mémoire collective bretonne. Mais cette femme hors du commun est aussi la figure emblématique du petit peuple des campagnes et des bourgs de Bretagne ; elle est à sa manière le témoin vivant de l’époque noire du XVIIIe siècle, l’époque terrible de la Grande Misère. Et surtout elle est l’image de la révolte, du courage et de l’audace par l’énergie farouche qu’elle a su développer pour refuser le sort commun. L’oeuvre maîtresse de Jean Lorédan, éminent historien disparu en 1937, est sans conteste ce livre sur Marion du Faouët.