Librairie Artheme Fayard Les Inconnus de l'Histoire 1985
Reference : 80405
ISBN : 2213016623
in8, broche, sous couverture plastique scotchee, 1985, 248p, bon etat d'usage, petits chocs sur bord inferieur de la couverture, interieur un peu jauni mais propre, quelques rares passages annotes au crayon, Librairie Artheme Fayard, Coll. Les Inconnus de l'Histoire
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Fayard, 1985, in-8°, 248 pp, petit dictionnaire fiévéen, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les inconnus de l'Histoire), envoi a.s.
"Joseph Fiévée est vraiment un « inconnu de l'Histoire ». De celui-ci on a gardé le souvenir d'un journaliste conservateur, qui avait collaboré sous la Révolution, notamment à la Chronique de Paris, et d'un romancier qui avait connu le succès avec un seul de ses romans, "La dot de Suzette", peinture de la société française sous le Directoire. Jean Tulard nous révèle un autre Fiévée : le conseiller secret de Napoléon. Après avoir failli succéder au comte d'Antraigues comme correspondant de Louis XVIII, Fiévée se rallie à Bonaparte en 1802 et celui-ci le charge d'une mission de renseignements en Angleterre. Le Premier Consul désire connaître « l'esprit public » de ce pays. Les "Lettres sur l'Angleterre" furent réunies en un volume de 272 pages qui parut à la fin de 1802. Elles parurent si justes à Bonaparte que celui-ci demanda à Fiévée de devenir son correspondant régulier, en quelque sorte son « conseiller secret ». La correspondance de Fiévée avec Napoléon, de 1802 à 1813 fut publiée en 1836 en trois volumes. Elle contient beaucoup d'observations intéressantes, Jean Tulard en cite de longs extraits. C'est une source, jusqu'ici peu connue, de l'histoire intérieure de la France sous l'Empire..." (Jacques Godechot, Annales historiques de la Révolution française, 1986) — "La collection « Les inconnus de l'histoire » présente un personnage fort curieux, à la fois séduisant et scandaleux, que fait revivre la plume acérée de Jean Tulard. Né à Paris, en 1767, Joseph Fiévée fait de bonnes études au collège Mazarin puis dans un pensionnat de Dourdan. Il suit avec passion le cours des événements, en lisant beaucoup et en se préparant à succéder à son père, imprimeur ; la liberté d'établissement, proclamée par les révolutionnaires, lui permet de s'établir à son compte. Il écrit beaucoup, dans l'humeur du temps, notamment des pièces de théâtre (« Les rigueurs du Cloître » sont représentées au théâtre des Comédiens italiens le 23 août 1790). Suspect, il est conduit à la Force, où il « se trouve en bonne compagnie » ; libéré le 7 octobre 1793, il intervient en politique en haranguant les sections, et prétend même avoir joué un rôle non négligeable dans l'épisode du 9 thermidor. C'est alors que, de suspect, il devient contre-révolutionnaire, prend la direction politique de la Gazette de France et fait partie de l'équipe littéraire au Vieux Mercure. C'est à cette date, au sein du club de Clichy, que Fiévée noue avec Leclercq une liaison que ses contemporains qualifient pudiquement d'amitié à la grecque. Il est élu en mars 1797, et se range aux côtés des royalistes. Après l'arrestation des chefs du parti de Clichy, il s'enfuit (« il faut être poli, dira-t-il, même avec les révolutions ») et se consacre alors à la rédaction de romans, plus ou moins bien venus. Rallié, puis néo-monarchiste, il devient en octobre 1802 le correspondant secret de Napoléon, qui communique avec lui par le canal de Lavalette, directeur général des Postes. Et jusqu'en 1813, Fiévée va régulièrement envoyer à l'empereur des notes sur les sujets les plus divers. Le 17 mars 1813, il est nommé préfet à Nevers, où « l'apathie politique se double d'une apathie économique ». La chute de l'Empire change le cours de sa destinée : en 1818, condamné à trois mois de prison et à 50 francs d'amende, puis incarcéré à la Force, il devient un martyr de la liberté de la presse aux yeux de l'opinion. Il aurait pu peut-être à nouveau jouer un rôle politique s'il n'avait pas été discrédité par sa liaison avec Leclercq (les ultras ne transigeaient pas, au moins en apparence, avec les moeurs). Il mourra chez son « ami » le 9 mai 1839, et sa mort passera inaperçue..." (Jean Imbert, Revue historique de droit français et étranger, 1985)
Fayard. 1985. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 247 pages.. . . . Classification Dewey : 944.051-Histoire de Napoléon 1er
Classification Dewey : 944.051-Histoire de Napoléon 1er
Fayard, Les Inconnus de l'Histoire, 1985, 247 pages, in 8 broché, bon état.
Paris , Fayard, 1985, in-8 broché, 247 pp. Quelques feuillets de notes joints. BON ETAT