Paris CITADELLES & MAZENOD / L'art et les grandes civilisations - Les grandes cités 2000 un fort volume in-4° (25,5 cm × 32,0 cm × 4,5 cm), 493 pp. Reliure éditeur à la Bradel, toile gris souris, jaquette illustré, étui décoré. Riche iconographie en noir et en couleurs (photos, documents d'archives). Très bel exemplaire. (poids important : 3,8 kg, prévoir frais de port supplémentaires).
Reference : 025661
Aparté
M. Guilhem MATHIEU
13, rue de la Foire
34120 Pézenas
France
33 04 67 98 03 04
Les frais d' expédition sont à la charge de l'acheteur. Envoi de l'ouvrage après réception du règlement. Règlement à effectuer en euro. Les livres proposés n'existent qu'en un seul exemplaire. En cas de retour le délai est de 14 jours à compter de la date de réception de l'ouvrage. Les ouvrages commandés, non payés dans les 10 jours seront remis en circulation.
Le Caire, 1941-1953, 23 vol. in-8, demi-basane verte à coins, non rogné. (L.33)
Directeur Alexandre Papadopoulo. Revue fondée en 1938.Du tome VII (1941/2) au tome XXIX (1953/1). Un seul tome pour 1946 (tome 16). Manque 1949/2.On joint un volume comprenant deux numéros spéciaux : Peintres et sculpteurs d'Égypte (mai 1952, 112 pp. et planches) et Cinquante ans de littérature égyptienne (février 1953, 247 pp. et planches).Contenu : - La poésie (pp. 28 à 109 - La prose (pp. 140 à 161) - Le théâtre (pp. 162 à 207) - Textes (pp.208 à 249). Intéressante revue publiée durant le second conflit mondial et après, portant la voix de la France à l'étranger. Bien que non politique, elle écrit, en tête de son tome XI (1943/2) : "Solidarité française. La Revue du Caire ne saurait laisser passer avec indifférence ces semaines de la Solidarité française, organisées par les chefs qui assument la charge de la libération du sol national. Sa mission, toute spirituelle, elle prétend l'accomplir en offrant à la méditation de ses lecteurs une page célèbre de Michelet [Ce que le monde doit à la France], et une Ballade en patois angevin, écrite à Verdun en mars 1916."Rare collection.
Par Louis Hautecoeur, Ancien Directeur des Beaux Arts de l'Égypte, Professeur à l'École des Beaux Arts et à l'École du Louvreet Gaston Wiet, Directeur du Musée Arabe du Caire, Professeur à l'École des Langues Orientales Vivantes.Étude de l'architecture et de la décoration en Égypte d'après les monuments religieux du Caire.Tome 1 : Texte (376 pages et 13 figures dans le texte). Tome 2 : Album. 11 planches de plans et 247 de photogravures.Très rare édition originale. Paris, Librairie Ernest Leroux - 1932. Dédicace d'un inconnu sur la page en regard du titre.Belle reliure plein maroquin rouge moderne. Dos lisse avec titre doré. Couvertures conservées. Pas de rousseur. Très bon état. Format in-4°(33x26).Imposant travail exécuté par les deux auteurs appelés par leurs fonctions à s'intéresser à l'histoire et au sort des édifices religieux et civils d'Égypte. Il est le fruit de leur visite de quelques quatre cent mosquées, madrasas, ribats, sabils ou maisons qui figurent à l'inventaire dressé par le Comité de conservation des monuments de l'art arabe. Gaston Wiet (1887-1971), familier avec les inscriptions, s'est chargé de la partie historique et Hautecoeur de la partie architecturale.Louis-Eugène-Georges Hautecoeur (1884-1973) était fonctionnaire et historien d'art français. Il fut le dernier conservateur du Musée du Luxembourg et joua un rôle important dans la fondation du Musée national d'art moderne au Palais de Tokyo.
COLLECTIF
[Congrégation de Notre Dame, Chanoinesses de St Augustin] - Anonyme ; CAIRE, André Antoine Esprit Vincent
Reference : 26578
(1880)
Manuscrit de travail anonyme et original, abondamment corrigé et annoté, et reproduisant abondamment la correspondance de Mgr. Caire, en 1 vol. in-8 relié demi-basane marron, Congrégation de Notre Dame, Chanoinesses de St Augustin, s.d. (circa 1880), 401 pp. (rel. frottée avec le premier plats et les premiers ff. détachés). Un passionnant document retraçant un intéressant parcours ecclésiastique dans la première moitié du XIXe siècle (avec un saisissant récit de l'épidémie de choléra de 1832 à Paris)
Fils du fervent légitimiste marseillais André Antoine Esprit Caire et de Joséphine Pinatel, André Antoine Esprit Vincent Caire, né le 5 avril 1797, manifesta dès son plus jeune âge les meilleures dispositions pour la piété et les études sérieuses. Alors qu'il était âgé de six ans, en 1804, son père fut emprisonné mais Napoléon "convaincu qu'il n'avait pas trempé dans la conspiration de Pichegru, lui rendit la liberté et voulut l'attacher à sa cause en lui faisant offrir ... les postes les plus éminents". En 1811, suite à l'assassinat de 11 personnes en quelques mois, Mme Caire effrayé obtint de son mari un déplacement de Creisseaux vers Aubagne ; le petit André poursuivit alors ses études au petit séminaire fondé à Marseille par le père Ripert. Après un bref séjour à Aix, il retrouve le père Ripert aux Aygalades. Epuisé par 25 années de lutte, son père meurt en 1816, mais malgré les pressions qu'il eût à subir en tant qu'aîné, André persévère dans sa vocation ecclésiastique ; âgé de 19 ans, et seulement tonsuré, il enseigne déjà au petit séminaire. Ordonné diacre à 22 ans, puis prêtre avant ses 25 ans, il est mandé par Mgr Perigord, archevêque de Paris, et Mgr de Beausset lui accorda l'exeat. L'abbé Caire quitte donc Marseille le 28 août 1821, et est accueilli au séminaire d'Issy par le supérieur M. Duclos. Celui-ci lui annonce alors, comme André Caire l'écrit à sa mère : "vous êtes appelé à remplir de hautes destinées, le coadjuteur me charge de vous envoyer chez Mr Frayssinous, qui doit vous faire une proposition". On déjeune et puis je cours chez Mr. Frayssinous (la tête trottait bien plus encore) cet homme si justement célèbre me propose l'éducation des enfants de Mr. de Clermont-Tonnerre, pair de France. ... " On lui prédit même que viendra ensuite l'éducation du Duc de Bordeaux, "dont le marquis de Clermont-Tonnerre sera très probablement le gouverneur". Devant l'insistance du coadjuteur, il rencontre le marquis de Clermont-Tonnerre qui le considère comme engagé. "Je sors étourdi et presque décidé mais la nuit porte conseil. Je considère d'un côté tous les pour : la volonté de l'archevêque, l'avis de son conseil, et surtout de Mr. de Frayssinous, les avantages du poste : logement très agréable, bonne table, excellente société (le grand chancelier, les plus illustres pairs : les Bonald, les Villèle, etc. etc. car tout ce qu'il y a de mieux va là !) Voiture à mon service, campagnes en Normandie, en Picardie, etc. etc. Le marquis et la marquise me plurent (celle-ci par parenthèse est dans ce moment le précepteur de ses enfants ; elle lit Virgile et Tacite comme l'almanach). Mais voici les Contre : d'abord, j'étais perdu pour mon état... considération d'un poids immense ; ... Ensuite, un précepteur est toujours le premier domestique et je suis, sans prétention, le fils de mon père... " Le jeune abbé réussit à se sortir avec tact de cette situation délicate, et conserve l'amitié de Mgr. de Quélen et de Mr. Frayssinous. Il est alors admis comme prêtre administrateur à la paroisse des Missions étrangère ; il continue ses visites régulières chez Monsieur Frayssinous, croise le duc de Rivière, M. de Pastoret. L'abbé Caire évoque avec talent un souper servi aux petits Savoyards par la société des bonnes oeuvres "composée de ce qu'il y a de mieux" : "ici un grand vicaire portait du pain ; là le marquis de Montmorency versait à boire, plus loin l'abbé André que vous connaissez bien essuyait, par distraction, le bord d'une assiette contre l'habit du comte de *** qui coudoyait lui-même l'archevêque. Le spectacle était grotesque et touchant à la fois". Le 18 février 1823, M. de Frayssinous le nomme aumônier du Collège Louis le Grand. A l'occasion du passage à Paris de Mgr. de Mazenod, l'abbé Caire lui rend visite sans prétendre s'engager sur un retour à Marseille. Malgré l'irritation de Mgr. de Quélen, l'obstination de Mgr. de Mazenod porta ses fruits et l'abbé Caire retourne à Marseille en 1823, en tant que responsable du petit séminaire. Nommé chanoine honoraire de la cathédrale, il est admis dans la société des prêtres du Sacré-Coeur, mais suite à divers ennui, annonce sa démission du petit séminaire et repart à Paris, où il devient second aumônier à Henri IV. : "l'Abbé de Salinis, premier aumônier, est mon ami ; il a des qualités précieuses, nous vivrons comme deux frères. La situation du collège est charmante : derrière Ste Geneviève, beau jardin, appartement agréable pour les aumôniers, usage de la bibliothèque, voilà ce qui m'a déterminé pour Henri IV". Il dit désormais sa messe pour les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, près de Saint Nicolas du Chardonnet. Dans un courrier à sa mère, lors du carême de 1826, il évoque Lamennais : "M. l'abbé de Lamennais, qui partage quelquefois nos repas, prétend que nous pouvons sans scrupule prendre des forces pour tirer des coups de fusil contre l'impiété". Il évoque ensuite longuement le jubilé royal de 1826 ; il est ensuite nommé aumônier adjoint des pages du roi ; en 1828, et prononce un "panégyrique de Saint Louis" devant l'Académie Française. Il écrit notamment pour rassurer sa mère à propos des scènes révoutionnaires qui avaient eu lieu à l'occasion des élections, et s'inquiète des effets d'une épidémie à Marseille. Pour les vacances de 1828, il doit annuler son projet de descendre en Provence avec le peintre Paulin Guérin, car il est retenu par l'importante affaire du collège de Juilly. Il évoque longuement l'affaire, le tollé suscité par la reprise de l'institution par les abbés de Salinis, de Scorbiac et par lui-même, les difficultés de l'installation et son retour à Paris, chez les religieuses de la congrégation, dans l'intérêt du collège de Juilly. Il évoque ensuite le sac de Saint Germain l'Auxerrois (affaire du service du Duc de Berry). Nommé vicaire de Saint Eustache, il évoque par la suite, de manière saisissante et sur une dizaine de pages, le terrible épisode de l'épidemie de choléra, auquel succombe la mère supérieure de la Congrégation. Il est ensuite nommé premier vicaire à Saint Philippe du Roule, mais reste en charge de la congrégation, dans laquelle il accueille la marquise de Balivière, comme dame pensionnaire puis comme novice, et négocie en 1838 le mariage de Mlle de Balivière avec le comte de Guiteaut, ancien élève de Juilly. Nommé administrateur des fondations anglaises et écossaises en France, l'abbé Caire reçoit en janvier 1847 le titre honorifique de protonotaire apostolique. On suit tout le détail des ses missions et pérégrinations, à Amiens (notamment au concile d'Amiens en 1853), à Rome où il fait recevoir l'ordre des Soeurs de Saint Joseph, et où il assiste à la proclamation du Dogme de l'Immaculée Conception. Il meurt le 5 juillet 1856 et son coeur est conservé dans la chapelle des soeurs de la congrégation de Saint Joseph. On joint un intéressant document manuscrit de 8 pp., bordé de noir, reproduisant le discours prononcé par Mr Briot de la Mallerie, curé de Saint Philippe du Roule, le 9 juillet 1856. On évoque longuement (pp. 55-57) la maison de Sainte-Marguerite, située à quelques kilomètres de Marseille.
Le Caire: Publications de l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire, 1973 in-8, xiii-203 pages, frontispice, 24 planches hors-texte, carte-guide se dépliant. Bibliographie, index, glossaire. Demi reliure toile moderne, dos muet (mouillure au frontispice).
Le Caire 969-1969. Histoire de la ville des "Mille et une nuits". (Le Caire: Publications de l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire, 1973). [M.C.: Egypte, Le Caire, histoire]