Paris chez Ant. Aug. RENOUARD 1807 un volume in-8° (100 x 174mm), VIII 202 (6) pp. Reliure d'époque en plein veau blond, dos lisse orné d'une pièce de titre, de petits fers, de filets et de frises dorés, plats ornés d'un filet ainsi que d'une frise d'encadrement or, roulette sur les coupes, tranches dorées, roulettes sur les chasses, gardes cailloutées. (reliure un peu frottée, plats légèrement insolés, présence de quelques piqures sur les tranches et dans le texte mais à la marge la plupart du temps). Portrait de Fénélon réduit et gravé par Delvaux d'après Vivien. Agréable exemplaire sorti de l'imprimerie de P. Didot l'ainé. Ex-libris sur le contreplat (" NEMINI SERVIAS SED LEGI G.F. ").
Reference : 021254
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Paris, Charles Douniol, 1867 in-8, 32 pp., broché.
L'âpre controverse déclenchée par Mgr Dupanloup contre la loi du 10 avril 1867 votée à l'initiative de Victor Duruy (1811-1894), alors ministre de l'Instruction publique depuis 1863, a de quoi étonner de la part d'un homme qui encouragea à plusieurs reprises l'éducation féminine (Cf. Conseils aux femmes chrétiennes sur les études qui leur conviennent) : elle obligeait notamment les communes de plus de 500 habitants à créer et entretenir une école de filles, et c'est contre cette disposition que l'ire épiscopale se déchaîna. Mais c'est que le dispositif légal permettait l'encadrement des jeunes filles de 14 à 18 ans par des professeurs masculins, et c'est bien sûr là que les pires périls furent envisagés pour la vertu des innocentes personnes... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A La Haye, chez J. Rychoff Fils, 1739. Un vol. au format in-12 (163 x 103 mm) de 2 ff. n.fol. et 189 pp. ; 2 ff. n.fol., 1 f. bl. et 136 pp. Reliure de l'époque de plein veau glacé et moucheté havane, plats jansénistes, dos à nerfs richement orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, important décor fleuronné doré, semis d'étoiles et de petits fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en queue, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges.
Exemplaire revêtu d'une agréable reliure du temps. A la suite de l'Education des filles, on trouve - avec page de titre séparée - Le Traité des études de Rollin. ''Fénelon justifie son entreprise de rédiger un traité sur L’Éducation des filles par la remarque, qui sert d’incipit au texte, selon laquelle « rien n’est plus négligé que l’éducation des filles », car on estime qu’ « il ne faut pas qu’elles soient savantes » mais « qu’elles sachent gouverner un jour leurs ménages, et obéir à leurs maris sans raisonner » Fénelon serait-il donc lui aussi, à l’instar d’un Poullain de La Barre, un ardent défenseur de la cause féminine ? Ou bien renouerait-il, malgré l’ambition de son projet, avec le préjugé dominant qui veut empêcher les femmes, au nom de leur faiblesse, de leur frivolité et de leur perversité congénitales, d’accéder aux charges politiques les plus élevées ? [...]'' (Patricia Touboul, in Revue d'histoire littéraire de la France CIX, p. 325). Angles et coiffe de tête élimés. Très légères marques d'usage affectant par ailleurs la reliure. Du reste, bonne condition.
P., Aux dépens de la Société, 1760 ; in-12. 2ff.-186pp.-3ff. Petit in-12, basane marbrée, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge; coins frottés. Vignette ex-libris "Maurice Chardon du Ranquet" (vieille famille auvergnate).
Fénelon avait acquis une véritable expérience dans l'éducation des jeunes filles : en 1679 l'archevêque de Paris l'avait nommé supérieur de lInstitut des nouvelles catholiques, qui accueillait des jeunes filles de bonnes familles dont les parents s'étaient convertis au catholicisme. Il consigna ses réflexions à partir de 1681 dans un ouvrage qui était destiné au duc et à la duchesse de Beauvilliers (fille de Colbert) qui eurent treize enfants, dont huit filles. Cet ouvrage ne fut publié qu'en 1687 et connu un rapide succès.
Paris, Pierre Aubouin, Pierre Emery et Charles Clousier, 1687. In-12 de (2)-275-(8) pp. 1 f. blanc, 2 pp. (table), 2 pp. (catalogue), veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale (deuxième tirage) du premier ouvrage de Fénelon. « Le plan d'études proposé par Fénelon aux jeunes filles de son temps témoigne des deux tendances contraires qui se partageaient son esprit : d'une part, la haute culture intellectuelle d'un lettré passionnément épris des oeuvres de l'antiquité ; d'autre part, les préjugés d'un prêtre catholique qui s'effraie d'un trop large développement de la pensée. Sachons gré à Fénelon d'avoir dans une certaine mesure lutté contre ces préjugés, d'avoir déclaré qu'il voulait suivre la route contraire à « celle de la crainte et d'une culture superficielle des esprits » ; d'avoir enfin écrit un livre où respire un si tendre amour de l'enfance, un si délicat sentiment de sa faiblesse ; un livre tout plein de douceur et de bonté, où une pédagogie aimable et souriante se substitue à la pédagogie dure et revêche du moyen âge ; un livre enfin dont on peut dire que presque tout ce qu'il contient est excellent, et qu'il ne pèche que par ce qui y manque » (Ferdinand Buisson).Très bon exemplaire. Tchemerzine-Scheler III, 164 ; Rochebilière, 576.
A Paris, Saugrain, Quay Des Augustins Chez Emery, Pierre Martin, 1729., 1 ff, 299 pp., 4 ff. In-12, plein veau marbré, dos à 5 nerfs orné de fleurons, dentelle intérieure, tranches rougies, reliure d'époque par Padeloup le Jeune. Mors faibles, petits manques aux coiffes.
Agréable exemplaire dans une reliure signée Padeloup le jeune de ce texte célèbre, plaidoyer vibrant pour l'éducation des filles, les deux premiers chapitres insistant sur 1- la nécessaire éducation des filles de Royaume 2- l'obligation de réfléchir à la spécificité de celle-ci.