Paris, Moutardier, 1827, 14 x 21,5, 364 pages sous demi-basane avec dos à cinq nerfs titré ; couverture non conservée. En frontispice, portrait de l'auteur par Henry Monnier et fac-similé de son écriture. Seconde édition.
Reference : THEATRE4646464460624
Reliure insolée. Rousseurs.
Le Plaisir du Texte
M. Fabrice Sivignon
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Paris, Moutardier, 1828. 2 volumes in-8, 2ff.-364pp. - 2ff.-427pp.- frontispice & fac-similé. Demi-chagrin olive, dos à nerfs, non rognés. (Reliés vers 1880).
Les Soirées de Neuilly, suite de proverbes dramatiques, tirèrent tout leur succès des allusions politiques qu'elles renferment. Sous le pseudonyme de Fongeray se cachent A. Dittmer (Londres, 1795 - 1846) et son confrère A. Cavé (Caen 1794 - 1852), tous les deux rédacteurs au Globe, l'organe de l'opposition libérale. Le "portrait de M. Fongeray" serait, d'après ce que son auteur H. Monnier aurait rapporté à Asselineau, celui de Stendhal "légèrement chargé". Imprimé sur papier vergé. - Reliures sobres, mais de qualité. Agréable exemplaire.
Curieux ouvrage satirique, rédigé par Cavé et Dittmer, deux libéraux de la Restauration et rédacteurs au journal saint-simonien Le Globe, sous le pseudonyme de Fongeray. L'histoire se déroule dans la banlieue parisienne de Neuilly, où se tiennent des soirées mondaines et élégantes. Les pièces jouées explorent la vie sociale et les intrigues de la haute société de l'époque. Il met en scène des personnages de la noblesse et de la bourgeoisie, ainsi que leurs interactions, leurs amours et leurs rivalités. Ce sont des dialogues et pièces de théâtre, qui ne sont pas destinées à être jouées, truffés de savoureuses anecdotes. Contient: Les alliés ou l'invasion - Une conspiration de province - Les conversions - Les Français en Espagne Volume in8, 20x14, pleine veau époque, accrocs, très bel état intérieur, tranches jaspées, 364pp, orné d'un fac similé de son écriture. ( le portrait de l'éditeur n'est pas présent) Paris Moutardier 1827 ref/266
esquisses dramatiques et historiques publiées par Mr de FONGERAY mention de 4ème édition.2 volumes in 8 brochés,couverture imprimée;tome 1er:faux-titre,portrait de Mr de Fongeray par MONNIER,fac-similé de lettre,titre orné d’une vignette,364 pages,Tome 2ème:faux-titre, titre avec vignette 427 pages, Moutardier 1828; rousseurs habituelles.Edition originale des deux volumes.
La publication du second volume n'étant pas prévue à l'origine,c'est le seul à porter une tomaison sur le titre. De Fongeray est le pseudonyme collectif de Cavé et d'Adolphe Dittmer,tous les deux rédacteurs au journal édition ornée d’un portrait dont ASSELINEAU nous apprend qu’il est celui de STENDHAL un peu "chargé" (H MONNIER dixit)
2 volumes in-8, demi-veau rouge de l'époque, dos lisses ornés de filets dorés, (4), 364 p. et (4), 426 p., planche de H. Monier représenta un caricature de Stendhal et fac-similé de lettre. Paris, Moutardier, 1828.
Quatrième édition augmentée d'un volume, illustrée d'un frontispice gravé représentant une caricature en pied de Stendhal, gravée par H. Monnier, présentée fictivement comme celle de "M. de Fongeray"."En 1827 paraissaient 'les Soirées de Neuilly' (...), M. de Fongeray, fantaisiste et pittoresque figure, cachait deux amis, un ancien officier, Dittmer, un collaborateur du Globe, H.-A. Cavé. On y voyait revivre, dans les Alliés ou l'Invasion, les souvenirs de 1815, les rancunes contre les émigrés; dans les Conversions, on reconnaissait les aigres railleries des Béranger, des Courier, de la Minerve, contre la restauration..." (cf. P. Moreau, 'Le Romantisme', p. 119).(Asselineau, p. 257. Carteret, I, 218. Vicaire, III, 275).Rousseurs, qqs piqûres et auréoles.Exemplaire bien relié.
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Paris : Moutardier, 1827 In-8, (4)-364 pages et 2 planches. Demi-veau de l'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge.
Déchirure au faux-titre sans manque, planches roussies. Edition originale, ornée d'un frontispice d'Henry Monnier. Le prétendu portrait de M. de Fongeray ne serait rien de moins que celui de Stendhal (Escoffier n° 652).« Une des idées les plus curieuses de Dittmer et Cavé fut d'avoir senti que l'histoire récente, et, en particulier, les événements et les personnages de l'époque révolutionnaire et impériale, offraient un intérêt pariticulier. Les thèmes satiriques sur lesquels ils aiment à travailler n'appartiennent déjà plus au roman de mœurs puisqu'il s'agit du passé et n'appartiennet pas encore au roman historique […] Ce recul variable entre dix et vingt ans est d'autant plus intéressant à souligner qu'il sera précisément une des "distances" favorites de Balzac dans son histoire des mœurs […]. Les physionomies qu'on rencontre dans les Soirées de Neuilly sont, en effet, celles que Balzac placera lui aussi dans cette génération historique de la Comédie humaine…» (M. Bardèche, Balzac romancier) Vicaire II, 274 ; Quérard, Littérature française contemporaine, III, 521.