Paris, les editions de l'amateur, 1989, 22 x 29, 244 pages sous reliure éditeur toilée et jaquette illustrée. Préface d'Yves Bottineau. Iconographie noir & blanc et couleurs.
Reference : MOBILIER22220122
ISBN : 9782859170863
Très bon état.
Le Plaisir du Texte
M. Fabrice Sivignon
1 rue Violi
69001 Lyon
France
04 78 58 44 04
Règlement par chèque, mandat, virement bancaire ou Paypal. Prix en euros, auxquels il convient d'ajouter le coût du port. Les livres voyagent aux frais et risques de l'acheteur. Expédition dès réception du règlement.
Editions de l'Amateur, 1989, in-4°, 244 pp, préface de Yves Bottineau, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, reliure toile gris-bleu de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, sans la jaquette, bon état
L'histoire détaillée du Petit Trianon à travers son mobilier, depuis sa création jusqu'à la chute de Louis-Philippe. Une description pièce par pièce du Palais à travers l’ameublement et la décoration sous l’Empire et la Restauration. — "Conçu pour la très intelligente Madame de Pompadour, mais habité par la charmante Madame du Barry, le Petit Trianon semblait devoir être le petit palais d'amours illicites. Louis XVI, cependant, le donna à Marie-Antoinette et la Reine lui conféra sa légitimité. En fait, cette légitimité s'accompagna du glissement vers les joies d'une société de privilégiés, choisis par la souveraine au détriment de la sagesse politique. Mais si délicats furent les plaisirs goûtés en ces lieux et si tragiques les événements vécus ensuite par la Reine et certains des siens que le château, le Théâtre, le Temple de l'Amour, le Belvédère et le Hameau paraissent n'avoir existé, de manière globale, que pour et par Marie-Antoinette. Pourtant, une jeune femme charmante, qui n'était pas née princesse, mais le devint par mariage, la sœur de Napoléon Ier, Pauline Borghèse, a vécu au Petit Trianon, puis l'impératrice Marie-Louise ; enfin, sous Louis-Philippe, le duc et la duchesse d'Orléans, héritiers du trône, y résidèrent. Madame Ledoux-Lebard possède cet art rare de respecter les sortilèges tout en les enrichissant de vérités supplémentaires et nécessaires. Elle ajoute à Trianon l'évocation des habitants du XIXe siècle. Cette évocation, elle la fait surgir, avec l'érudition qu'on lui admire, grâce aux inventaires ; les allées et venues entre les descriptions et les objets constituent des itinéraires auxquels elle excelle. Nous retrouvons ainsi, dans leur cadre de vie, en 1807, Pauline Borghèse, en 1810, Marie-Louise et, en 1839, le duc et la duchesse d'Orléans. Comment la remercier suffisamment de construire la science et même, ce faisant, d'offrir des supports au rêve ?" (Yves Bottineau, préface)