Plon, 1993, 15,5 x 22, 200 pages sous couverture imprimée. Actes du colloque de la Sorbonne des 13 et 14 novembre 1992. Avec la participation de Françoise Héritier, Nicole Notat, Michèle Gendreau-Massaloux, Pierre Bourdieu, Jacques Rancière, Pierre Rosenvallon, Claude Mossé, Roger Chartier, etc.
Reference : FEMINOLOGIE4712
Couverture insolée. Un choc en coin à la première ce couverture
Le Plaisir du Texte
M. Fabrice Sivignon
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France
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Perrin, 2002, gr. in-8°, 382 pp, biblio, cadre chronologique, index, broché, couv. illustrée, bon état
Sur plus d'un siècle, du règne de Louis XVI à la veille de la Grande Guerre, la mémoire féminine s'est attachée aux ruptures et aux mutations sociales de ces temps de révolutions. Exclues de l'action, réduites à l'observation ou à l'influence mondaine, des dames de cour ou de la haute société ont tenté de décrire mais aussi d'expliquer leurs expériences successives, de comprendre l'enchaînement historique. A partir de leurs souvenirs et de leurs lettres, l'auteur brosse la fresque d'une histoire de France vue par les femmes. La première génération est politique, et juge le passé comme responsable du présent : les inconsciences de l'Ancien Régime engendrent une Révolution, la Révolution le despotisme, mais également la renaissance sociale et la fusion impériales ; l'émigration provoque la longue division du royalisme, et d'abord l'illusion mortelle de la Contre-Révolution. Malgré le rejet commun d'une Révolution devenue sanglante et spoliatrice, la plupart d'entre elles ont été imprégnées de la culture et des valeurs des Lumières : liberté, mérite, utilité, et ce patriotisme qui voit aussi dans l'unité nationale la sauvegarde d'une élite adaptée à son temps, faisant du préjugé de naissance un réalisme politique. 1848 est une coupure majeure, avec la menace d'une révolution sociale, la révélation des utopies socialistes qui ont nourri déjà l'expression de nouveaux féminismes, ouvriers et intellectuels : les temps, désormais, ne cesseront plus d'être «révolutionnaires». Dans une bonne société de plus en plus amalgamée, la religion devient le critère politique essentiel, facteur espéré de stabilité hiérarchique, mais menant souvent, aussi, à l'indifférence politique. Croissante depuis le début du XIXe siècle, l'étroitesse défensive de l'éducation des filles contraste non seulement avec la liberté féminine du temps des Lumières, mais avec l'aspiration à une émancipation qui serait une nouvelle adaptation, non à la politique, mais à une société en pleine modernisation. Fondée sur la culture volontaire et l'adoption mondaine de la littérature et des arts, cette conquête de la liberté personnelle entraîne la prédominance spontanée de l'autobiographie, et la description de la société à travers elle. — "« Le goût passionné de l'étude doit tenir quelque chose de celui de la liberté », affirme Victorine de Chastenay dans ses Mémoires. De bonne noblesse bourguignonne, surdouée (elle lit dès l'âge de 10 ans Plutarque et Racine), libérale, observatrice directe de la Révolution, elle est imprégnée de la culture et des valeurs des Lumières. Voici l'une des dames de la cour ou de la haute société que Suzanne Fiette suit au fil de ses mémoires pour nous brosser le tableau, sur plus d'un siècle, d'une histoire de France vue par les femmes. Pour les femmes, note l'auteur, écrire est une façon de s'affirmer dans l'espace public et de participer au grand débat, ouvert depuis le début du XIXe siècle, sur l'éducation des femmes. Exclues de l'action, cantonnées dans le domaine privé ou limitées à l'influence mondaine, « nos dames » ne donnent qu'un tableau partiel de leur temps, en passant par l'autobiographie. Elles semblent plus attentives à leur milieu qu'au sens des événements et leurs témoignages tombent volontiers dans l'anecdote. Seule Mme de Staël exprime cet engagement politique et cette lucidité analytique de l'écrivain qui font d'elle le champion de l'émancipation féminine. Des salonnières de l'Ancien Régime (Julie de Lespinasse, Elisabeth Vigée-Lebrun) aux femmes de lettres de la fin du XIXe siècle (Gyp, Elisabeth de Gramont), toutes, cependant, témoignent de la liberté d'esprit des élites cultivées qui permet le rapprochement des classes et qui ouvre la voie à l'égalité des sexes. À travers le prisme de la mémoire féminine, Suzanne Fiette présente ainsi le processus de fusion de la noblesse avec la bouigeoisie, déjà étudié dans la Noblesse française des Lumières à la Belle Époque (Perrin, 1997). Se plaindra-t-on de l'abondance des documents cités ? Cet ouvrage constitue une mine pour l'histoire des mentalités." (Regina Bollhalder Mayer, Revue des Deux Mondes, 2003)
Robert Laffont, collection Bouquins, 2013. In-8 broché (plus de 1090 pages), couverture illustrée.
Destinée à un large public, cette somme s’impose d’abord par le nombre et la qualité des spécialistes réunis ici pour la première fois pour parler du sujet. Quatre-vingts auteurs, théologiens, philosophes, écrivains, journalistes, historiens d’art, universitaires, chercheurs, nous livrent un éclairage nouveau sur la vie de ces femmes et leur expérience mystique et/ou spirituelle. L’ouvrage s’impose aussi par la richesse des angles retenus : théologique, philosophique, psychologique, scientifique et artistique. L’ouvrage répertorie ainsi cinq cent dix-sept femmes majoritairement issues des cinq grandes traditions que sont le christianisme (catholicisme, protestantisme, orthodoxie), le judaïsme (hassidisme, kabbale), l’islam (soufisme), le bouddhisme (tibétain, chan ou zen) et l’hindouisme (vishnouisme, shivaïsme, krishnaïsme et autres courants), puis du chamanisme, du shintoïsme, du taoïsme et autres courants traditionnels et spirituels (théosophie, occultisme), ainsi que des agnostiques et des athées. S’y croisent donc des moniales, des recluses, des saintes, des bienheureuses et des béguines, des stigmatisées, des extatiques, des visionnaires et des prophétesses, religieuses ou laïques, des philosophes et des théologiennes, des poétesses, des écrivains, des musiciennes, des danseuses, des mères de famille, des grandes amoureuses, etc. Parmi elles, on compte des figures historiques anciennes comme Marie-Madeleine, Yashodharâ, Rabi’â al-Adawiyya, Mîrâ Bâî, Thérèse d’Avila et Madame Guyon, qui appartiennent à une religion ou une sagesse particulière, ainsi que des figures plus récentes, comme Thérèse de Lisieux, Khandro Tsering Paldrön, Simone Weil, Marthe Robin, Malek Jân Ne’Mati et Édith Stein ; des femmes agnostiques ou athées, comme Virginia Woolf ; et des figures contemporaines, parfois encore vivantes, comme Tatiana Goritchéva, Amma, Bettina Sharada Bäumer, Chân Không et Lydie Dattas, qui appartiennent à des contextes socioculturels très divers dans lesquels la mystique est toujours à l’oeuvre. Puisqu’il ne s’agit pas d’enfermer la mystique dans une définition unique ni dans un système de pensée, cet ouvrage donne à voir la multiplicité des expériences authentiques et personnelles des femmes avec Dieu ou l’absolu, tout en nous permettant de mieux comprendre la spécificité de la mystique féminine. * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin décembre - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
Perrin Perrin 2002, fort In-8 broché, 382 pages, avec index des personnes et des familles. Bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Université De Genève 17 x 24 Genève 1989 Bulletin du Département d'Histoire Economique de l'Université de Genève, n°20, 1989-1990. p.33 à p. 42. Exemplaire en très bon état.(C12)
V&O éditions. 1992. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 579 pages - couverture jaunie - quelques planches en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 925-Savants, explorateurs
"Collection "" histoire "" - Préface de Claude Bourdet. Classification Dewey : 925-Savants, explorateurs"