Paris, Fayard, 1990, 15,5 x 23,5, 647 pages sous couverture illustrée. Préface de Maurice Lévy-Leboyer et d'Antoine Jeancourt-Galignani. Avec VIII pages (cahier central) d'illustrations noir & blanc.
Reference : COLOO300717
ISBN : 9782213025209
Le Plaisir du Texte
M. Fabrice Sivignon
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France
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Fayard, 1990, in-8 br., 646 p., préfaces de Maurice Lévy-Leboyer et d'Antoine Jeancourt-Galignani, 8 planches de photos, 6 cartes, très bon état.
Certes, ce livre parle de finances et de financiers et d'économie bien sûr, mais c'est aussi une aventure étonnante qu'il raconte : celle de pionniers d'un grand dévouement, celle d'hommes dont l'audace a permis à la France d'écrire une page d'histoire coloniale qu'elle peut revendiquer sans honte, voire avec fierté. Seul de son espèce, l'établissement qui fut connut durant un siècle sous le nom de Banque de l'Indochine a reçu de l'Etat le privilège de battre monnaie en Cochinchine et dans les comptoirs français de l'Inde c'est même essentiellement pour cela qu'il a été créé. On comprend aisément que ses activités de banque commerciale s'en soient trouvées grandement facilitées en Extrême-Orient. En développement rapide, la Banque de l'Indochine s'aventura ensuite en Chine, où elle fit pénétrer le capital français, puis dans le Pacifique et en Afrique... Implantée dans des colonies qui manquaient cruellement de fonds, c'est elle qui assura l'essentiel de la mise en valeur de contrées aussi diverses que l'Indochine, la Nouvelle-Calédonie, Djibouti. De 1929 à 1939, en dépit de la Grande Dépression, elle tint littéralement l'Indochine à bout de bras, en retour, elle retirait de sa position de substantiels profits. Mais la guerre, l'occupation par les Japonais puis la lutte du Vietminh et la défaite française devaient la contraindre à une douloureuse et difficile reconversion. En 1975, elle fusionna avec la Banque de Suez et de l'Union des Mines, filiale de la Compagnie financière de Suez, pour devenir la Banque Indosuez, laquelle demeure fidèle à cette tradition de présence outre-mer (mais c'est là une autre histoire). Lorsqu'il relate à l'aide d'une documentation inédite provenant des archives de l'établissement les réalisations concrètes d'une institution financière, lorsqu'il dépeint la vie d'hommes de caractère et d'intelligence, lorsqu'il met en évidence le poids des facteurs économiques et/ou financiers dans la vie des individus et des nations, l'historien enrichit et modifie en profondeur l'intelligence de phénomènes et d'événements tenus pour strictement politiques. Il administre la preuve, s'il en était encore besoin, que l'histoire est totale. Voir le sommaire sur photos jointes.
Fayard, 1991, fort gr. in-8°, 646 pp, préfaces de Maurice Lévy-Leboyer et d'Antoine Jeancourt-Galignani, 8 pl. de photos hors texte, 6 cartes, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état
Certes, ce livre parle de finances et de financiers – et d'économie bien sûr –, mais c'est aussi une aventure étonnante qu'il raconte : celle de pionniers d'un grand dévouement, celle d'hommes dont l'audace a permis à la France d'écrire une page d'histoire coloniale qu'elle peut revendiquer sans honte, voire avec fierté. Seul de son espèce, l'établissement qui fut connu durant un siècle sous le nom de Banque de l'Indochine a reçu de l'Etat le privilège de battre monnaie en Cochinchine et dans les comptoirs français de l'Inde – c'est même essentiellement pour cela qu'il a été créé. On comprend aisément que ses activités de banque commerciale s'en soient trouvées grandement facilitées en Extrême-Orient. En développement rapide, la Banque de l'Indochine s'aventura ensuite en Chine, où elle fit pénétrer le capital français, puis dans le Pacifique et en Afrique... Implantée dans des colonies qui manquaient cruellement de fonds, c'est elle qui assura l'essentiel de la mise en valeur de contrées aussi diverses que l'Indochine, la Nouvelle-Calédonie, Djibouti. De 1929 à 1939, en dépit de la Grande Dépression, elle tint littéralement l'Indochine à bout de bras – en retour, elle retirait de sa position de substantiels profits. Mais la guerre, l'occupation par les Japonais puis la lutte du Vietminh et la défaite française devaient la contraindre à une douloureuse et difficile reconversion. En 1975, elle fusionna avec la Banque de Suez et de l'Union des Mines, filiale de la Compagnie financière de Suez, pour devenir la Banque Indosuez, laquelle demeure fidèle à cette tradition de présence outre-mer (mais c'est là une autre histoire). Lorsqu'il relate – à l'aide d'une documentation inédite provenant des archives de l'établissement – les réalisations concrètes d'une institution financière, lorsqu'il dépeint la vie d'hommes de caractère et d'intelligence, lorsqu'il met en évidence le poids des facteurs économiques et/ou financiers dans la vie des individus et des nations, l'historien enrichit et modifie en profondeur l'intelligence de phénomènes et d'événements tenus pour strictement politiques. Il administre la preuve, s'il en était encore besoin, que l'histoire est totale.
1990 / 646 pages. broché Editions Fayard
Livret de photographies en milieu d'ouvrage. Trés bon état.
Fayard 1990 Fayard, 1990, 646 p., broché, bords de la couverture frottés et plats un peu froissés, des rousseurs sur la tranche et les gardes, bon état pour le reste.
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Marc Meuleau- levy leboyer maurice (preface)
Reference : RO20263251
(1990)
ISBN : 2213025207
FAYARD. 1990. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Quelques rousseurs. 646 pages - quelqus planches illustrées en noir/blanc au centre de l'ouvrage - coins frottés. . . . Classification Dewey : 332-Banque (économie financière)
Marc Meuleau- levy leboyer maurice et antoine jeancourt galignani (prefaces) Classification Dewey : 332-Banque (économie financière)