Paris arthaud 1964 In 4 en feuilles sous chemise illustrée en couleurs, chemise et étui. Edition illustrée de 103 peintures, aquarelles et dessins reproduits en couleurs ou en noir et de 21 dessins in texte. Tirage à 2274 exemplaires numérotés.
Reference : G405
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Grenoble Editions Arthaud. 1965 56p+103p 1 volume IN4 en ff couverture illustrée rempliée chemise en toile grège et étui. Ouvrage orné de 103 h.t en couleurs de Yves Brayer et de nombreux dessins en noir in-texto. Bon exemplaire.
MAC ORLAN (Pierre) écrivain français, auteur d’une œuvre abondante et variée (1882-1970)
Reference : 87C24
« YVES BRAYER et PARIS, cent trois peintures, aquarelles, dessins ». Superbe texte bien complet de premier jet avec de nombreux repentirs et corrections. L’évocation romanesque de la découverte de Paris par Mac Orlan, de sa rencontre « bien plus tard » avec le peintre. « Ce voyage que je vis, grâce à la pensée colorée d’un artiste que j’aime sans plus d’explications, s’inscrit dans le sillon qu’il a tracé. La peinture est un art noble qui ne juge pas […] Yves Brayer me fait souvent penser aux peintres-reporters comme le fut Constantin Guys et comme le fut Charles Baudelaire influencé par les sépias rapides de son ami quand il dessinait les visages de celles qui sont devenues les demoiselles 29 du temps jadis… ». En parcourant Paris, il tracera le parcours du peintre depuis Montmartre, ses rencontres avec Suzanne Valadon, qu’il admirait profondément, André Utter qui lui fit son portrait et Utrillo qui l’aimait bien « à cause de sa haute taille comparable à celle d’un capitaine de garde mobile ». Il témoignera également lorsqu’il était à Rome, envoyé par le journal « l’Intransigeant » concernant un entretien professionnel avec Mussolini, de sa rencontre avec le peintre, son « voisin de table » alors pensionnaire à la Villa Médicis. Ses rencontres avec Serge Lifar, et Jacques Rouché qui « lui fit peindre ses tous premiers décors, ceux de Joan de Zarissa en 1942 » avec Bernard Buffet et tant d’autres que l’on retrouvera à travers les lettres qui lui sont adressées, et qui formeront les maillons du cercle de ses amis. La lettre que l’on joint est relative à ce manuscrit, « cet essai » comme le dénomme son auteur, dont il aimerait et souhaiterait une appréciation. « Je voudrais que mon essai vous plaise… ». On joint une impression de ce texte contenant la plupart des dessins insérés dans le texte.