Le Collet De Buffle 1975 In 8 broché, un des 75 exemplaires numérotés sur papier du Moulin de Larroque avec un frontispice de Bram Van Velde signé par l'artiste. Quelques traces sur la couverture. Lithographie originale en 3 couleurs tirée par Pierre Badey. N° 168 du catalogue raisonné des lithographies. Yves Rivière Editeur.
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Il s’agit de l’un des très rares exemplaires sur papier de couleur, celui-ci sur papier beige. Paris, Madame Charles-Béchet, 1835. In-8 de 361 pp., (7) pp. Conservé broché, non rogné. 217 x 146 mm.
Rare exemplaire sur papier de couleur, broché, à toutes marges, avec sa couverture d’origine. Vicaire I, p. 196 ; Clouzot p. 21 ; Carteret, I, 68-69; Talvart, I, 153. Edition originale de La Fleur des Pois. Il s’agit de l’un des très rares exemplaires sur papier de couleur, celui-ci sur papier beige. Des douze volumes des Etudes de mœurs « ont été tirés quelques exemplaires sur papier de couleur, que l’on rencontre séparément et qui sont fort recherchés » (Clouzot). La Fleur des Pois : Le Contrat de mariage, sous son titre initial La Fleur des pois a été imaginé, écrit, composé, corrigé, imprimé et mis en vente entre août et novembre 1835. Le manuscrit et les épreuves sont conservés dans la collection Lovenjoul. La conception de l'ouvrage date d'août 1835, si l'on en croit la lettre du 24 août à Mme Hanska, qui comporte la première trace écrite de l'intention de l'auteur. La Revue étrangère de Saint-Pétersbourg publie les bonnes feuilles entre octobre et décembre 1835. L'édition originale est publiée par Madame Charles-Béchet. Une deuxième édition est publiée chez Charpentier en 1839. Lassé de la vie parisienne et des cours d'Europe, le comte Paul de Manerville retourne dans sa province natale, à Bordeaux, avec l'intention de se marier et de mener une vie de gentilhomme. « La Fleur des Pois » est le surnom que reçoit le dandy Paul de Manerville à son arrivée à Bordeaux. Il ne tarde pas à tomber amoureux de la jeune fille la plus à la mode de la ville, Natalie Evangelista, dont le père était autrefois très riche. Il demande bientôt sa main mais découvre assez vite que Mme Evangelista tente, avec la complicité de sa fille, de lui subtiliser sa fortune. La Paix du ménage : Le manuscrit complet est conservé dans la bibliothèque Lovenjoul. Il s'agit de l'un des textes les plus anciens de Balzac après Les Chouans et la Physiologie du mariage. L'édition originale date d'avril 1830, la seconde de 1832. Il s'agit ici de la troisième édition avant l'entrée dans La Comédie humaine de 1842. Ce court roman est placé par Balzac lui-même sous le double signe du « brillant » et de la rapidité d'action : ce « petit imbroglio », ce « petit drame » se déroule en effet en une heure à peine, au cours d'un grand bal donné sous l'Empire, chez le comte de Gondreville. Le mépris de l'avenir provoque une passion pour le luxe et les amours sans lendemain. Une inconnue, une «petite dame bleue » attire par sa beauté les regards du comte de Montcornet et du baron Martial de La Roche-Hugon. Les deux séducteurs se livrent à des paris cyniques. Précieux et rare exemplaire sur papier de couleur, broché, à toutes marges, avec sa couverture d’origine.
"One of the most beautiful books of its era" (Fine Bird Books). Paris, Desray, 1802. 5 parties réunies en 2 grands volumes in-folio de : I/ (2) ff., x pp., 128, 70 planches numérotées à pleine page, 8 pp., 6 planches numérotées à pleine page, 28 pp., 9 planches numérotées à pleine page ; II/ (2) ff., 128 pp., 89 planches numérotées à pleine page (numérotées 88 car il y a une 26 bis), 40 pp., 16 planches numérotées à pleine page dont une sur double page (n°14). Soit au total 190 planches. Qs. légères piqûres sans gravité. Demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs ornés. Reliure de l’époque. 505 x 333 mm.
Edition originale ornée de 190 estampes gravées sur cuivre d’après les dessins de Jean-Baptiste Audebert, imprimées en couleurs et rehaussées à l’or pur selon une méthode originale mise au point par Audebert. Fine Bird Books p. 56 ; Nissen IVB, 47; Ronsil 103; Wood, p. 206; Zimmer, p. 17; Sander, Illustrierten franz ö sischen Bücher des 18. Jahrhunderts, 58 ; Balis 52 ; Buchanan, Nature into Art 105 ; Copenhagen / Anker 14 ; Cottrell 19 ; Ellis/Mengel 93 ; McGilI/Wood 206. Publié en 32 livraisons sur 26 mois, le tirage fut limité à 312 exemplaires : 200 légendés en or, 100 exemplaires in-4 légendés en noir et 12 exemplaires avec le texte entièrement imprimé à l’or. L’un des très précieux 200 exemplaires de luxe tirés au format grand in-folio avec les légendes imprimées en or. Jean-Baptiste Audebert (1759-1800) mourut au cours de la publication de cette œuvre qui fut poursuivie par Louis-Pierre Vieillot (1748-1831). Il s’agit de l’une des plus importantes publications ornithologiques du XIXe siècle. L’illustration comprend 190 planches hors texte dessinées par Audebert, gravées sur cuivre par Louis Bouquet et imprimées en couleurs par Langlois, l’un des meilleurs imprimeurs en taille-douce de l’époque. Soixante-huit nouvelles espèces y sont décrites pour la première fois avec une extrême précision, "particulièrement de la Nouvelle Hollande". Audebert avait en effet sollicité collectionneurs et cabinets étrangers afin d'offrir l'ouvrage le plus complet possible. Ayant amélioré le procédé d'impression et de coloriage, Audebert avait également fait appel aux plus grands artistes de son époque. "Its plates, heightened with gold, and so finished that they are little less than hand-illuminated engravings, make this one of the most beautiful books of its era. It is the gold reflections of the plumage that render the book unique and wonderful" (Fine Bird Books). "The plates with the bird portraits are in beautiful colours; in this respect they are among the best color prints found in ornithology" Anker 14. L’ouvrage est un magnifique témoignage de l’engouement pour le livre d’ornithologie qui, né dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, s’épanouit au XIXe siècle grâce aux prouesses techniques de l’impression en couleurs. « Fleuron de cet âge d’or de l’iconographie ornithologique française, l’ouvrage de Jean-Baptiste Audebert et Louis-Pierre Vieillot a pour objet les oiseaux au plumage doré ou argenté que Buffon avait précisément renoncé à faire figurer faute de pouvoir en rendre le lustre ». (Bibliothèque nationale de France, Des livres rares depuis l’invention de l’imprimerie, n°108). Afin de restituer les effets de plumages, Audebert eut l’idée d’appliquer, [...] après l’impression de la couleur, un fin réseau de petits traits dorés ou argentés. Ainsi rehaussé, le plumage de l’oiseau devient étincelant et change de couleur et d’aspect suivant l’angle de vue sous lequel on l’observe. Une surprenante prouesse technique dont on ignore encore le procédé tenu secret » (Michel Schlup, Les grands livres d’oiseaux illustrés de la bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel, p. 85, article publié en 2000 dans la Revue de la Société suisse des bibliophiles). “On most of the plates, even the gold was applied mechanically and not by hand, with the effect that the plates « look like medieval illuminations »” (Buchanan). Le tirage in-folio avec les légendes en or est fort rare (200 exemplaires en 1802) et très recherché. Le 7 juin 1989, il y a 32 ans, l’exemplaire Bradley Martin en demi-reliure usagée était adjugé $44,000 par Sotheby’s New York. Le 16 juin 1988, l’exemplaire Marcel Jeanson relié par Bozérian était estimé avec frais 222 000 FF - 333 000 FF (33 800 € - 50 760 €), il y a 33 ans. Superbe exemplaire de l’un des plus beaux livres consacrés aux oiseaux, très grand de marges et conservé dans sa reliure de l’époque.
Bel exemplaire de ce rare recueil orné de 25 superbes planches en vifs coloris de l’époque, conservé dans sa reliure de l’époque en demi-chagrin rouge. Paris, chez Desève, artiste-éditeur et Deterville, libraire, de l’imprimerie de Crapelet, 1809. Grand in-folio de (2) ff. de faux-titre et titre, 2 pp. d’Avertissement, 8 pp., 7 pp. d’explication, 25 planches en couleurs accompagnées chacune de 1 ou 2 ff. de texte explicatif et protégées par des serpentes. Qq. discrètes piqûres. Relié en demi-chagrin rouge à coins, dos à nerf orné de filets dorés. Qq. frottements aux charnières et aux coins, manque à la coiffe supérieure. Reliure de l’époque. 546 x 356 mm.
Superbe et rare recueil présentant les tableaux peints par Rubens pour orner le palais du Luxembourg construit pour Marie de Medicis. Graesse, Trésor de livres rares, 12 ; Sander 747 ; Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures, 914 (pour l’édition de 1808) ; Brunet, IV, 1443. « C’est l’histoire allégorique de Marie de Médicis. Les originaux de Rubens, qui ont orné longtemps le Palais du Luxembourg, construit pour cette princesse, sont maintenant au Louvre » (Cohen). Un recueil similaire avait déjà paru en 1710 sous le titre : « La Galerie du Palais du Luxembourg, peinte par Rubens », mais le présent ouvrage, publié presque cent ans plus tard, est entièrement nouveau, avec des gravures différentes, accompagnées d’un texte explicatif. Les bibliographes mentionnent une édition de Paris, 1808 mais nous ne sommes parvenus à en localiser aucun exemplaire. On apprend dans l’Avertissement que : « La Galerie du Luxembourg, cette belle collection des tableaux de Rubens, avait déjà été reproduite par le burin. Mais depuis longtemps le recueil en était devenu rare dans le commerce. L’éditeur actuel s’est flatté qu’en reproduisant de nouveau [cette belle collection des tableaux de Rubens], sous une forme plus commode, accompagnée d’un texte historique et allégorique, elle serait bien reçue du Public. Il a pensé ainsi que Rubens ayant excellé dans le choix et l’éclat des couleurs, ce serait lui faire perdre plus qu’à un autre de se borner à rendre les traits et l’expression. Il a donc mis tous ses soins pour imiter, autant qu’il est possible, le charme du coloris de l’original ». La superbe illustration se compose d’un portrait de Rubens par Le Clerc gravé par Benoist et de 24 planches d’après les tableaux de Rubens gravées par Benoist, Duthé, Gauthier le jeune, Gabriel, Gouyon, Disart et Pierron. Elles représentent : un Portrait de Marie de Médicis en Minerve, un Portrait de François II, un Portrait de Jeanne d’Autriche, les Parques, la Naissance de la reine, l’Education de la reine, Henri IV qui délibère sur son futur mariage, le Mariage de Marie de Médicis avec Henri IV, le Débarquement de la reine à Marseille, la Ville de Lyon qui va au-devant de la reine, l’Accouchement de la reine, Henri IV qui part pour l’Allemagne, le Couronnement de la reine, l’Apothéose de Henri IV, le Gouvernement de la reine, le Voyage de la reine au pont de Cé, l’Echange des deux reines, la Félicité de la régence, la Majorité de Louis XIII, la Reine s’enfuit de Blois, la Reine prend le parti de la paix, Conclusion de la paix, la Paix confirmée dans le ciel, le Tems découvre la vérité. « Les figures existent en noir et imprimées en couleur. En noir, reliure, 350 francs ; en couleurs, reliure, 2 000 francs » (Sander). Précieux exemplaire du tirage de luxe, dont l’ensemble des planches ont été imprimées en couleurs et finement rehaussées à la main à l’époque. Le présent ouvrage étant l’un des premiers à comporter des planches imprimées en couleurs qui reproduisent fidèlement des tableaux d’un grand maitre, il occupe une place importante dans l’étude de l’histoire de l’art. Bel exemplaire de ce rare recueil orné de 25 superbes planches en vifs coloris de l’époque, conservé dans sa reliure de l’époque en demi-chagrin rouge.
Edition originale de cet atlas des champignons comestibles et vénéneux de la France illustrée de 72 chromolithographies détaillées de champignons. RICHON, Charles et ROZE, Ernest. Atlas des champignons comestibles et vénéneux de la France et des pays circonvoisins contenant 72 planches en couleur ou sont représentées les figures de 220 types de principales espèces de champignons recherchées pour l’alimentation, et des espèces similaires suspectes ou dangereuses avec lesquelles elles sont confondues. Dessinées d’après nature avec leurs organes reproducteurs amplifiés par Charles Richon… Accompagné d’une monographie de ces 229 espèces et d’une histoire générale des champignons comestibles et vénéneux par Ernest Roze… Paris, Octave Doin, 1888. In-folio de (2) ff., xcviii pp., (1) f. bl., 265 pp., xii pp., 72 planches numérotées à pleine page. Relié en demi-percaline verte à coins de l’époque, dos plat orné du titre doré. 355 x 265 mm.
Rare édition originale de ce traité consacré aux champignons comestibles et vénéneux de France et des pays voisins. G.C. Ainsworth, Introduction to the History of Mycology, p. 320; Nissen BBI, 1691. L’Atlas des champignons comestibles et vénéneux de la France se compose d’une première partie scientifique et d’une seconde partie illustrée. La première partie traite de l’histoire et du développement de la mycologie, et présente une classification des champignons ainsi qu’une étude des 229 principales espèces de champignons comestibles et vénéneux de la France. La seconde partie est constituée de planches en couleurs représentant les champignons sous divers angles et en coupe. L’abondante illustration du présent ouvrage se compose ainsi de 62 figures dans le texte reproduisant des gravures anciennes d’après les ouvrages de matthiole, l’obel, l’ecluse, Bauhin, dillen, micheli, … et de 72 chromolithographies à pleine page d’une grande qualité d’exécution gravées d’après des dessins de Charles Richon. Charles Richon était docteur en médecine, membre de la société botanique de France et de la société académique du département de la Marne. Bel exemplaire de ce traité de mycologie recherche abondamment illustré en couleurs. Provenance: ex-libris de H. S. C. Huijsman (1900-1986) sur le faux-titre, grand spécialiste amateur en mycologie qui a donné son nom à un champignon, le Conocybe huijsmanii.
Bel exemplaire en joli coloris conserve dans sa condition d’époque. Nancy, Wiener (ainé) fils, s.d. [c. 1840-1850]. In-4 oblong de 1 titre-frontispice, 120 pp. de texte imprimées sous la forme de deux colonnes par page, 1 planche sur double-page, 30 planches lithographiées en couleurs à pleine page, 1 gravure en noir, 1 plan dépliant de Nancy. Relié en percaline rouge de l’éditeur, encadrement de filets estampés à froid autour des plats, titre frappé or au centre, dos lisse. Reliure de l’époque. 243 x 322 mm.
Un recueil rare et recherché sur Nancy et ses environs. Accompagné d’un texte historique et descriptif, il contient 30 lithographies en couleurs à pleine page (190 x 123 mm) dessinées et lithographiées par Adolphe Maugendre et tirées chez Wiener fils, éditeur à Nancy. A ces 30 planches s’ajoutent un titre lithographié en couleurs, une planche sur double-page également en couleurs, une gravure en noir et un plan dépliant de la ville de Nancy ajouté. Adolphe Maugendre, paysagiste et lithographe, né en 1809 à Ingouville (près du Havre), est mort en 1895 à Paris. "Les albums de Maugendre sont rares et recherchés". Bénézit. D’un dessin très fin et d’une grande précision dans le détail, ils évoquent d’une façon subtile la vie quotidienne nancéienne au XIXe siècle, devant des monuments choisis ou dans des sites réputés. On y voit l’Hôtel de ville, la Place Stanislas, la Cathédrale, l’Eglise de Bon-Secours, l’Eglise Saint-Sébastien, la Porte de la citadelle, le Palais ducal, le Château de Craon, le Château de Fléville, le Château de Lunéville, ... Les planches sont accompagnées d’une Notice historique sur la ville et ses environs par Henri Lepage, historien français spécialisé dans l’histoire de la Lorraine. Il précise dans l’avertissement que «les pages qui suivent ont pour but d’effacer les impressions peu favorables avec lesquelles les voyageurs arrivent à Nancy, et de détruire l’indifférence, du reste assez générale, qu’éprouvent pour leur ville ceux-là même qui l’habitent depuis longtemps». Exemplaire relié au format in-4 oblong, alors que les exemplaires ordinaires sont au format in-8. Pour cela, les colonnes de texte ont été imprimées deux par deux sur chaque page. La planche de l’Église Saint-Sébastien a été reliée deux fois dans cet exemplaire. Bel exemplaire en joli coloris conservé dans sa condition d’époque. Ex-libris manuscrit à l’encre noire sur le feuillet de titre Af. Marscovski (?).