A Turin, chez Benoist Fleury & Julien Le Brun [Tours], 1679. 1 vol. in-12, veau brun, dos à nerfs orné de caissons dorés, roulette dorée sur les coupes, tr. mouchetées de rouge. Reliure de l'époque, coiffe inf. élimée, petite fente à la charnière sup. au niveau du caisson de tête. Bon exemplaire. (4) ff., 171 pp., la dernière mal chiffrée 179. Quelques rousseurs et qq. mouillures claires. Ex-libris Anne Gouffet sur le titre.
Reference : 9081
Second tirage de l'édition originale. La collation est la même que pour le premier tirage. Cet ouvrage attira quelques ennuis à Morillon. Craignant, semble-t-il avec raison, que ses supérieurs fissent des difficultés à cause de l'épisode délicat de Putiphar, l'auteur avait fait imprimer son recueil (à St Julien de Tours si l'on en croit Brunet et Lama), sans permission. L'ouvrage fut saisi et en partie détruit. D'aucuns ont affirmé que ce second tirage avait été expurgé, ce qui est faux : Morillon s'est contenté de corriger quelques fautes et il n'y a aucune modification de fond. Notre exemplaire a été conféré au 1er tirage et les passages modifiés soulignés au crayon. Ce second tirage se reconnaît au fleuron de la page de titre qui est différent, ainsi que la p. 93 qui commence par "Et deux fois le lion" au lieu de "Deux hyvers sur les eaux". Toujours est-il que cette édition (1er ou 2nd tirage) est devenue rare, les mauristes ayant probablement essayé de détruire le plus d'exemplaires possibles. "Poème ou brille un talent extrêmement remarquable" note Viollet-Le Duc, qui regrette de n'en pouvoir citer beaucoup de vers, le poème de Joseph est également loué par Lecerf de la Viéville, mais dénigré par Michaud et Hoefer, qui affirment que l'ouvrage est surtout recherché pour sa rareté et pour les passages libres qui s'y trouvent. "Dans ce poème, l'épouse de Putiphar fait, en effet, à Joseph, des avances tellement libres, que les licences mêmes de la poésie la plus profane ne sauraient excuser" (Laporte). Toutes ces critiques sont certainement exagérés dans un sens comme dans l'autre, et si Morillon ne brille pas au firmament du Parnasse on ne peut pas dire non plus qu'il fut complètement dénué de talent. Ce poète méconnu avait la versification facile et son poème nous raconte d'une façon fort distrayante cet épisode célèbre de la Genèse, où la femme de Putiphar, ministre du Pharaon, tente de séduire son esclave Joseph et le fait jeter en prison en raison de son refus. Même si Morillon cède souvent à la facilité, son poème, conduit avec aisance, est d'une remarquable fraîcheur. Cioranescu, 50522; Gay-Lemonnyer II, 728; Brunet V, 1095; Viollet-Le-Duc II, 30; Taschereau, 1527; Clément de Ris, 239; Martène VII, 113; Lama, 120; Lecerf de la Viéville, 395; Chalmel IV, 343; Laporte, Bibliogr. cléroco-galante, 128.
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Turin [St Julien de Tours], B. Fleury & J. Lebrun, 1679.
Première édition, second tirage, quelques fautes ont été corrigées. Cet ouvrage, imprimé à Saint-Julien de Tours, est d'une grande rareté. Son auteur, bénédictin de la Congégation de St Maur, a représenté par des vers assez libres pour l'époque, les avances sans pudeur d'Osirie pour le jeune Joseph. Scandalisé, son ordre s'efforça d'en supprimer tous les exemplaires. Coiffes et coins usés. /// In-12 de (8), 179 pp. Veau, dos à nerfs orné, tranches mouchetées. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
1679 A Turin, chez Benoist Fleury & Julien Le Brun [Tours], 1679. 1 vol. in-12, plein veau brun, dos à nerfs orné de caissons dorés, roulette dorée sur les coupes,piece de tire maroquin rouge, . Reliure de l'époque, Bon exemplaire. 1 ff blanc, p de titre, 3 ff ., 179 pp.,Cet ouvrage est rare car il fut saisi et en partie détruit.
bon état, lescoinssontun peu émoussés, ex dono libris a la plume recouvert d'un gribouilli a la plume le recouvrant complètement une tache claire sur pp 22/23 sans gene a la lecture
, Breda, Pierre, Jean, Jacques, imprimé sous la Presse 1705, petit in-8, pl. veau blond raciné, dos lisse orné, tit. doré sur pc. bordeaux, tr. rouges, (épidermures, frottements, morts lég. fendus, coiffes un peu courtes, coins émoussés), 177p.
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A Breda, chez Pierre, Jean, Jacques, 1705. In-12 de [4] et 177 pages. Quelques feuillets légèrement brunis, un petit manque de papier angulaire au titre et en marge inférieure de la page 81 sans atteinte au texte. Ex-libris armorié de la bibliothèque de Mr Marin de plusieurs académies, Censeur Royal, Lieutenant général de l'Amirauté, ancien Secrétaire général de la Librairie et Censeur de la Police de Paris. Plein veau brun d'époque, dos à nerfs très orné, roulette sur les coupes. Frottements au second plat et deux coins usés.
Seconde édition, différente du second tirage de l'édition originale de 1679, mais copiée sur elle, vraisemblablement imprimée à Tours. En vers libres, ce petit ouvrage se vit largement détruit par les pères de l'ordre des Bénédictins fort scandalisés par la liberté du propos! Dom Morillon poète et bénédictin (1631-1694), remplit pendant 25 ans les fonctions de procureur-syndic de son ordre près du parlement de Bretagne.
A Breda, chez Pierre, Jean, Jacques, Imprimé sous la Presse, [Tours?], 1705. 1 vol. in-12, veau brun dos à nerfs orné de fleurons dorés, p. de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes. Reliure de l'époque, coiffe sup. frottée. Ex-libris héraldique au contreplat D'Houdemare (XIXe s.) et de Bernard Jean (XXe s.) sur la garde. (4) ff., 177 pp. Petit raccommodage p. 97 sans grand dommage, un trou de ver traverse la 1ère moitié du volume dans une marge.
Seconde édition, différente du second tirage de l'édition originale de 1679, mais copiée sur elle, avec quelques légères modifications, surtout en ce qui concerne l'orthographe qui est rajeunie. Il est fort probable que cette édition ait été imprimée à Tours, comme les précédentes. Brunet III, 1905; Taschereau, 1528; Brunet, impr. imaginaires, 164.
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