Paris, Louis Guérin, 1701. 1 vol. in-12, veau brun, dos à nerfs orné de caissons dorés, tr. mouchetées de rouge. Reliure de l'époque défraîchie. Coiffes absentes, charnière sup. fendue en tête et en queue, coins émoussés, épidermures. (2) ff., 366 pp., (8) ff. Quelques mouillures.
Reference : 3162
Première édition de la traduction de J.-B. Drouet de Maupertuy. Bel envoi autographe du traducteur, dont c'est le premier ouvrage, à M. de Seraucourt sur la page de garde. Jean-Baptiste Drouet de Maupertuy (1650-1730), d'une famille noble du Berry, débuta sa carrière dans la finance, mais se ruina en quelques années. En 1692, il se fit prêtre et se retira en 1697 à l'abbaye de Septs-Fonts en Bourbonnais. C'est là qu'il travailla à cette traduction ainsi qu'à d'autres ouvrages qui virent le jour par la suite. Quérard VIII, 430.
Librairie Ancienne J.-Marc Dechaud
Jean-Marc Dechaud
10, rue de Chinon
37220 Crissay-sur-Manse
France
02 47 97 01 40
Expert CNES - Membre du SLAM - Conditions de vente conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne:<br />-Envoi des ouvrages commandés après réglement par le client<br />-Frais de port et assurance aux frais du client<br />-Emballage gratuit<br />-Pour les paiements par chèques en devises étrangères, le montant est majoré de 12 euros pour frais bancaires. <br />
Paris, Louis Guérin, 1701 ; 1 vol. in-12 - 2ff.-366 pp.-8ffPlein veau brun, dos à nerfs orné de caissons dorés, tr. mouchetées rouge. Reliure de l'époque défraîchie : charnière sup. légèrement fendue en tête, 2 petits trous de vers, coins émoussés.
Edition originale de la traduction de J.-B. Drouet de Maupertuy. (La première traduction française du Traité de la Providence de Dieu, de Salivien -écrivain latin originaire de Cologne et fixé à Marseille vers 426- est due à Nicolas de Beaufremont, éditée à Lyon par Guillaume Rouille en 1575). Jean-Baptiste Drouet de Maupertuy (1650-1730), né à Paris, d'une famille noble originaire du Berry. A 22 ans il obtient un travail dans les finances du royaume, mais "préfère les plaisirs et la lecture à son emploi [...] il dissipa son patrimoine et revint à Paris vers l'âge de 40 ans". Après deux années de solitude il revêt l'habit ecclésiastique en 1692. Devenu prêtre il se retire en 1697 à l'abbaye cistercienne de Septs-Fonts, en Bourbonnais, où Il y réalisa cette traduction. Par la suite il se retira dans un ermitage du Berry, puis retourna à Paris. (Ladvocat, Dic. Hist. - Quérard VIII, 430).