Paris, Royol, Plancher, 1820. 1 vol. in-12, demi-percaline grise bradel, pièce de titre en basane brune. Reliure du début du XXe s. usée. Plat sup. déboîté. 1 planche hors-texte repliée en frontispice. 248 pp. les 8 dernières comprenant de la musique gravée. Quelques rousseurs.
Reference : 28171
Editionoriginale rare de cette curieuse publication. La cabane d'un pauvre habitant de Montfermeil avait été démolie par ordre du maire et ses habitants expulsés. La presse se saisit de ce drame érigé en résurgence de l'oppression nobiliaire sur la population et une souscription fut ouverte pour la reconstruction de la cabane...
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Reference : 7018
Paris, Royol, Plancher, 1820. In-12, 248 p., demi-basane, titre collé sur le premier plat, frontispice (dos très abîmé, cf. photo, mais exemplaire solide, mouillures).
... dédiée aux souscripteurs, et recueillie par trois anonymes, contenant la liste des personnes qui ont souscrit, leurs devises et diverses lettres d'envoi, des pièces officielles, plusieurs relations de voyages à Clichy, dont l'une en prose et en vers, la lettre de Morisset, les noms des membres de la comission nommée pour la réédification, le projet d'inauguration, des romances et rondes analogues, des airs nouveaux notés, etune gravure représentant l'ancienne et la nouvelle Cabane. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris chez Royol et Plancher 1820 1 vol. broché in-16, broché, couverture muette d'attente, 248 p., frontispice dépliant et 8 pages de musique notée (pp. 241-248 brochées ici en tête du volume). Edition originale. Manque une grande partie du dos et le second plat de couverture. Rousseurs éparses et frontispice un peu bruni. Sinon intérieur en bonne condition. En l'état.
Paris, Chez Royol, Plancher, 1820. Petit in-8 de (2)-248 pp., demi-chagrin vert, dos orné à nerfs (relié vers 1860).
Edition originale rare illustrée d'une gravure repliée en frontispice représentant l'ancienne et la nouvelle cabane.« Il y a plus de seize ans qu'un pauvre vigneron, Morisset, possède une pièce de terre qui fait vivre sa famille. Il y fit élever une maisonnette pour y serrer ses récoltes et pour l'habiter lui-même. C'est donc sur son terrain qu'il a bâti, et non sur la route ; il eut même soin de se tenir à huit pieds en arrière de l'alignement. Mais la cabane et les deux ou trois arpents qui l'entourent se trouvaient situés en face de la grille du château ; la maison en masquait la vue, et le terrain convenait au seigneur. Celui-ci fit en 1809 des offres à Morisset, car notez bien que c'est en 1819 seulement qu'on a démoli sa maison, et qu'elle est construite depuis plus de dix ans ; le marché fut même verbalement conclu ; mais le maître du château se dédit tout-à-coup. Depuis cette époque, les persécutions contre le malheureux Morisset n'ont pas cessé ; on suscite contre lui les agents des ponts-et-chaussées, qui jusqu'à ce moment, l'avaient laissé tranquille ; on trouve son bâtiment trop près de la route, tandis que la grille et les murs du château le sont beaucoup plus. Il fait une pierrée pour l'écoulement des eaux, et on prétend qu'il les empêche de s'écouler. Les Cosaques brisent les portes de sa maison ; il n'a pas le moyen de les rétablir ; on l'assigne, on le condamne à l'amende : enfin, il ferme sa chaumière ; mais il devient plus coupable encore que lorsqu'elle était ouverte. Il avait acheté à Paris des volets d'une ancienne boutique sur lesquels étaient peints des bas et des bonnets de coton : ce spectacle ignoble blessait les yeux du propriétaire du château, qui a été, dit-on, marchand avant d'être seigneur. Alors les intrigues redoublent ; on ne craint pas de tromper l'autorité ; on présente Morisset comme un vagabond qui ne possède rien, sa maison, comme une masure abandonnée, comme pouvant servir de repaire à des brigands, quand elle est fermée et couverte, quand elle est vis-à-vis le château et à l'entrée du village, quand pendant deux années il a payé au gouvernement la patente de cabaretier ; enfin l'autorité surprise prononce la démolition et l'amende, car dans notre bienheureux pays ce sont toujours les battus qui la paient. Le propriétaire du château, qui a agi comme seigneur et comme maire, signifie, par écrit, à Morisset que le 17 Juillet, il sera procédé tant en son absence qu'en sa présence, et à ses frais à la démolition de sa baraque ». Contient la liste des personnes qui ont souscrit à la nouvelle cabane, leurs devises et diverses lettres d'envoi, des pièces officielles, plusieurs relations de voyages à Clichy dont l'une en prose et en vers, la lettre de Morisset, les noms des membres de la commission nommée pour la réédification, le projet d'inauguration, des romances et rondes analogues, des airs nouveaux notés. Manque au catalogue Lacombe. Bel exemplaire relié par Duquesne à Gand.