‎AULU GELLE (Aulus Gellius)‎
‎Noctes atticae, seu vigiliae atticae. Quas nunc primum a magno mendorum numero magnes veterum exemplarium numerus repurgavit Henrici Stephani Noctes aliquot parisinae, Atticis A. Gelij Noctibus seu Vigilijs invigilitae.‎

‎Paris, s.n. [Henri Estienne], 1585. 1 fort vol. in-8°, vélin souple à rabats, titre écrit à la plume au dos. Remboîtage dans une reliure ancienne en vélin à rabats.. (3) ff., 23 pp., (1) f. blanc, 587 pp., (38) ff., 16 pp., (2) ff., 31 pp., (2) ff., pp. 35 à 205. Signatures : [A-B]8 [a-z]8 [A-O]8 [O-R]8 S4 A8 A2 [A-B]8 A2 [C-N]8. Quelques petites rousseurs. Il manque les feuillets blancs C1 et N8.‎

Reference : 27351

‎"Edition rare et estimable" (Renouard) établie par Henri Estienne imprimée dans un atelier non identifié pendant le séjour de deux ans qu'Henri Estienne fit à Paris entre 1584 et 1585 alors qu'il tentait de se remettre financièrement du trop coûteux Thesaurus graecae linguae (1572) et de sa monumentale édition de Platon de 1578. Elle ne contient pas les annotations de Louis Carrion annoncées au titre et que l'humaniste avait promises à Henri Estienne. Mais le texte d'Aulu Gelle étant imprimé depuis plusieurs mois et Estienne ne voyant toujours rien venir, publia le volume sans notes et en remplacement, ajouta ses Noctes parisinae (nuits parisiennes) par allusion aux Nuits attiques d'Aulu Gelle. Toutefois, on trouve dans quelques rares exemplaires (mais pas dans le nôtre) les commentaires de Louis Carrion pour les 25 premiers chapitres du premier livre, qu'Estienne reçut tardivement et qu'il ajouta postérieurement aux exemplaires qui lui restaient. L'intérêt de cette édition réside dans la longue dédicace à son fils Paul qui ouvre le volume. C'est d'après Pattison que cite Schreiber, le plus important document autobiographique qu'Henri Estienne nous ait laissé. Cette édition fut réimprimée avec des annotations plus abondantes en 1609 à Genève. Renouard (Estienne), 150; Schreiber, n°212; Graesse III, 46; Adams G366.‎