Paris, Eugène Renduel, 1836. 2 vol. in-8°, demi-basane brune glacée, dos lises ornés de palettes et d'un gros motif doré romantique, tranches jaspées. Reliure de l'époque. 344 pp.; 350 pp. Quelques rousseurs.
Reference : 26846
Edition originale rare de ce recueil de pièces diverses du bibliophile Jacob. Le tome I comprend des pièces de théâtre (La maréchale d'Ancre, drame historique, Le vingt-quatre février, traduit en vers d'après Werner, Scènes ajoutées à Faust de Goethe, La Charade, comédie en vers) et quelques poésies. Le tome II comprend des essais en prose : Les convens au seizième siècle - Les rues de Paris - Les Francs-taupins - Le boeuf-gras - Les cartes à jouer - Bicêtre - Les bibliothèques publiques de Paris en 1831 - Les amateurs de vieux livres - Les femmes littéraires de a France - Les vieux conteurs - Charles Perrault - Les gaietés de Rabelais à Rome. Bel exemplaire. Vicaire IV, 822; Clouzot, 172; Escoffier, n°1165; Lib. Doucet, L'Oeuvre littéraire de Pau Lacroix, n°30.
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3 L.A.S. adressées à Melchior Barthès, à savoir : 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]
3 très belles lettres autographes signées adressées par l'écrivain d'expression provençale et majoral du Félibre Marius Bourrely (1820-1896) à son confrère le poète occitan de Pons-de-Thomières, Melchior Barthès (1818-1886). Ces lettres sont d'autant plus remarquables que Marius Bourrely fut le préfacier des "Flouretos" de Berthet, et qu'il s'y exprime sur les difficultés rencontrées dans la publication de la littérature occitane, et s'y justifie de sa traduction en provençal des "Contes" de La Fontaine.
Lafitte. 1910. In-8. En feuillets. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. De la page 133 à 267 . Nombreuses illustrations en noir et blanc, dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Sommaire: Comment j'ai decouvert le pole nord- felix huguenet- mon filleul- le fauteuil hanté- offrande- le fleau qui rampe- cent variétés d'amis- les lords, gardiens d'un grand passé- les plans du bruce-partington... Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française