S.l. [Rouen], 1726. 2 tomes en 1 vol. in-12, veau brun jaspé, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque, mors sup. et coiffes restaurés, dos fané. Ex-libris héraldique au contreplat du marquis de Saporta. Ex-libris ms. sur le titre. 264 pp. ; 228 pp. Tache d'encre dans la marge de tête de trois feuillets en début de volume, petite annotation moderne à l'encre bleue à la p. 43. Quelques petites rousseurs.
Reference : 25411
L'une des toutes premières éditions des lettres de la marquise de Sévigné. Si l'on ne compte pas l'édition de quelques fragments publiés à Troyes en 1725, la première édition avait été imprimée à Rouen (sans indication de lieu ni d'imprimeur) la même année, 1726, par les soins du publiciste Nicolas-Claude Thiériot, ami et correspondant de Voltaire. Cette première édition, dite "en gros caractères" comprend exactement les mêmes pièces que celle-ci, soit 134 lettres, mais son nombre de pages est supérieur. Cette nouvelle édition, aurait également été imprimée à Rouen, d'après Rochebilière, peu de temps après la première. Exemplaire du marquis de Saporta (1823-1895), célèbre paléo-botaniste du XIXe siècle, auteur également d'un ouvrage intitulé La Famille de Madame de Sévigné en Provence (Paris, Plon, 1889). Tchemerzine-Scheler V, 820.2; Rochebilière, n°674.
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Sans lieu ni nom, 1733 3 tomes reliés en 2 volumes in-12 (16,5 x 9 cm - Hauteur des marges : 161 mm) de 264, 144 et 252 pages. Reliure plein veau brun de l'époque, dos ornés aux petits fers. Assez bon état de l'ensemble malgré la pièce de titre du premier volume manquante et de légères usures aux coins et aux coiffes. Reliures manipulées. Anciennes traces d'humidité en marge extérieure des feuillets au début et à la fin des deux volumes (le papier est légèrement fragilisé mais sans gavité). Cahiers légèrement déréglés (couture lâche). Sinon intérieur frais. Complet. L'UNE DES PREMIÈRES ÉDITIONS DES LETTRES DE LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ. REPRODUCTION PRATIQUEMENT PAGE POUR PAGE ET LIGNE POUR LIGNE DE LA TRÈS RARE ÉDITION DE 1728. Cette édition est précisément décrite dans la Notice Bibliographique des éditions imprimées des Lettres de la marquise de Sévigné (Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 441-442, n°7) : "Cette impression suit page pour page et à peu près ligne pour ligne (il n'y a que de rares et légères différences dans le contenu des lignes) l'édition de 1728. Elle sort des mêmes presses ; le caractère nous parait être identique ; il n'y a, outre la différence que nous avons remarquée ça et là dans la composition des lignes, d'autre variété que celle de quelques ornements, et d'un certain nombre de fautes typographiques que l'impression de 1733 ne reproduit pas ou qu'elle est seule à avoir. Une note de l'édition de Perrin de 1734 parle en ces termes de ces trois volumes de 1733 : "Il a paru, sur la fin de l'année 1733, une autre édition furtive des lettres de Mme de Sévigné, 3 vol. in-12, sans nom de ville ni d'imprimeur, où l'on a exactement copié les fautes des éditions de Rouen et de La Haye." La réimpression de 1738 ajoute : "Elle ne contient d'ailleurs que le même nombre de lettres." La critique de Perrin est fort juste ; mais c'est, nous l'avons vu, à l'impression de 1728 qu'elle doit remonter." Cette édition, comme celle de 1728 qu'elle reproduit donc, contient la Préface de M. de Bussy (p. 5 à 9), la Lettre de Madame la Marquise de Simiane, à Monsieur le Comte de Bussy (p. 10 à 14), les 4 lettres adressées à M. de Coulanges, LXXIII lettres pour le tome I, le tome II commence avec la lettre LXXIV (mal chiffrée LXXVI) et se termine avec la lettre CV, on trouve à la suite une lettre adressée à son fils, Charles de Sévigné ; le troisième tome contient un avertissement de l'éditeur (p. 3 à 9), puis les lettres CVI à CLXXXIV. Cette édition contient cinquante lettres tirées de l'édition de La Haye (Gosse et Neaulme, 1726, 2 vol. in-12), rangées dans un autre ordre. On sait que la première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION RARE DES LETTRES DE MADAME LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ, EN CONDITION D'ÉPOQUE.
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S.l.n.n., 1726 [Rouen] 2 volumes in-12 (174 x 100 mm. - Hauteur des feuillets : 166 mm.) de (1)-381-(1) et (1)-324-(1) pages. Bien complet des 2 feuillets d'errata (1 feuillet relié à la fin de chaque volume). Reliure strictement de l'époque plein veau caramel, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, pièces de titre et tomaison de maroquin rouge/brun, tranches rouges, doublures et gardes de papier peigne. Restaurations aux coiffes et coins. Intérieur frais. Quelques rousseurs. Exemplaire très grand de marges. Deux signets de soie verte tissée par volume (intacts). SECONDE ÉDITION ORIGINALE. PREMIÈRE ÉDITION DITE ÉDITION DE ROUEN EN GROS CARACTÈRES. Première édition que l'on puisse raisonnablement trouver sur le marché des éditions rares des Lettres de la marquise de Sévigné. La première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXe siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale, celle que nous proposons ici, l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent très difficilement. La plupart des exemplaires que l'on peut rencontrer se trouvent reliés en plein maroquin du XIXe siècle (période Second Empire et ultérieurement). Dans les Bulletins de la Librairie Morgand on peine à en trouver quelques exemplaires seulement (par ex. n°10664 - mar. bleu de Cuzin - coté 300 fr. - novembre 1886). Cette édition fait concurrence en terme de rareté à celle publiée la même année à La Haye chez Gosse et Neaulme (édition que nous proposons également en condition d'époque - voir notre catalogue). Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères. Seule l'édition de La Haye, très rare également, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Référence : Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 435-440, n°2. ; Un exemplaire de cette même édition relié au début du XXe siècle en plein maroquin janséniste de Mercier a été adjugé 6.000 euros (vente Binoche et Giquello, Paris, 8 novembre 2011, n°58) ; l'exemplaire du baron Alphonse de Ruble rélié à son chiffre en maroquin par Trautz-Bauzonnet (reliure milieu XIXe s.) a été adjugé 8.500 euros chez Sotheby's (vente Raoul Simonson etc. du 19 juin 2013, n°45). En 25 ans c'est le troisième exemplaire que nous avons en mains et le premier en reliure d'époque. BEL EXEMPLAIRE D'UN DES PLUS GRANDS CLASSIQUES DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE. PRÉCIEUX DANS SA PREMIÈRE RELIURE D'EPOQUE BIEN CONSERVÉE, BIEN COMPLET DES DEUX FEUILLETS D'ERRATA.
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Sans nom, sans lieu (Rouen), 1726. 2 tomes reliés en 1 volumes in-12 (17 x 10 cm - Hauteur des marges : 162 mm), pages de titre imprimées en rouge et noir, vignette gravée sur bois sur les titres (différentes pour chaque titre) de 1 feuillet de titre, 271 pages (dont 14 pages de préface, ce premier tome contient 74 lettres de Mme de Sévigné, précédées de 4 lettres de M. de Coulanges) et 1 feuillet de titre, 220 pages pour le deuxième tome (contient les lettres 75 à 134, soit 60 lettres). Exemplaire grand de marges. Reliure plein veau brun, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge (reliure strictement de l'époque). Exemplaire en belle condition. Coiffe supérieure arasée, mors partiellement fendillé sans gravité, quelques frottements et marques sans gravité, intérieur très frais, sans rousseurs. Contrefaçon rare de l'édition de Rouen en gros caractères parue la même année. On sait que la première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Il existe d’après Rochebilière deux tirages différents de cette édition avec des fleurons de titre différents (nous en avons repéré déjà au moins trois qui différent uniquement par la disposition et les fleurons de titre). Cette édition n’a pas d’errata (les fautes ont été corrigées). Bel exemplaire. Les éditions anciennes en belle condition des Lettres de la Marquise de Sévigné sont toujours recherchées des bibliophiles.
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S.l, (Rouen), 1726, in-12, 2 volumes, [2)] f, 381 pp, [1] f. ; [1] f, 324 pp, [1] f, Maroquin janséniste brun, dos à nerfs, tranches dorées, étui bordé. (Bernasconi), Seconde édition originale, dite de Rouen, en gros caractères, publiée par Thiriot, ami et correspondant de Voltaire, d'après un manuscrit appartenant à l'abbé d'Amfreville. Imprimée clandestinement à Rouen, elle contient 134 lettres, soit plus de 100 supplémentaires par rapport à la toute première et rarissime édition de Troyes de 1725, qui ne comptait que 31 lettres ou fragments. Certains considèrent cette édition de 1726 comme la véritable originale des Lettres de madame de Sévigné. Bien complet des feuillets d'errata. Petites traces sombres au dos d'un volume, quelques maculatures et petites rousseurs. Annotations anciennes à 2 f, l'une en marge coupée. Références : Tchemerzine, X, 319. Couverture rigide
Bon 2 volumes, [2)] f., 381 pp.,
Non renseigné. 1726. In-12. Relié plein cuir. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 228 pages. Traces de mouillures sans conséquences sur la lecture. Plats passés, avec manques. Epidermures. Dos frotté. Manques en coiffes.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle