Paris, Christophe David, 1712. 1 vol. in-12, veau brun jaspé, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque, coiffe sup. élimée, coins émoussés. Bon exemplaire. Ex-libris héraldique au contreplat du marquis de Bizemont (XVIIIe s.) et de Josy Mazodier (XIXe s.) (12) ff., 240 pp. Quelques rousseurs.
Reference : 19807
Première édition postume imprimée par Dezallier, léditeur qui en détient le privilège depuis 1680, cest la première édition augmentée du Récit abrégé de la Vie pénitente & de la sainte Mort de Madame la Duchesse de La Vallière Religieuse Carmélite, connuë depuis sa retraite sous le nom de Soeur Louise de la Miséricorde», la reconnaissant implicitement mais positivement comme lauteur des Réflexions (les précédentes éditions étaient anonymes). Cette édition, importante et rare, comprend de nombreuses variantes et modifications par rapport aux précédentes (environ 300). Cet exemplaire porte un becquet à l'adresse de Ch. David convrant l'adresse de Dezallier. Il s'agit de l'un des exemplaires invendus du fonds Dezallier dont la veuve céda la totalité en 1719 quand David lui en racheta le priviilège. Brunet III, 885; Taschereau 989; Rahir 266; Rochebilière 933; Cioranescu 40906.
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Louise Françoise Duchesse de LA VALLIÈRE. Reflexions sur la misericorde de Dieu. Par une dame pénitente. Huitième édition augmentée. 1700, Chez Antoine Dezallier, à Paris. 1 vol. in-12 (8,5x15,5cm) relié, table et privilège + 189 pages. Reliure janséniste de l'époque plein maroquin glacé rouge, dos à 5 nerfs orné du titre frappé à l'or fin. Toutes tranches dorées. Roulettes sur les coupes. Frises dorées en bordures des contre-plats. Intérieur frais, infimes frottements sur les coiffes, bel exemplaire élégamment relié. Ex-libris de Jacques Laget. Nouvelle édition, après l'originale parue en 1680. Oeuvre inséparable de la vie de Madame de la Vallière, qu'elle écrivit au sortir d'une longue maladie, durant ses années de retraite au couvent des Carmélites. Maîtresse du roi Louis XIV, et délaissée après 7 années, elle se retire de la cour pour entrer au couvent. Rien ne la fera renoncer, et elle passera les 36 dernières années de sa vie dans cette retraite, où sur le tard, elle écrivit cet ouvrage dans le souci de réparer les erreurs de sa vie passée. Très bon
Paris, Antoine Dezallier, 1680. In-16 réglé de (16)-139-(1) pp., maroquin brun janséniste, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, doublure de maroquin citron encadrée d'un double filet doré, têtes de chérubins dorées dans les angles, tranches dorées sur marbrure (Trautz-Bauzonnet).
Édition originale rare de ces Réflexions « généralement attribuées à Mlle de La Vallière ».En 1661, Françoise-Louise de La Baume Le Blanc, duchesse de La Vallière et de Vaujours née à Tours (1644-1710), devint la maîtresse de Louis XIV qu’elle conquit en particulier par son goût pour la musique, le chant et la danse. Bien que discrète, leur liaison provoqua la colère des dévots et des ecclésiastiques parmi lesquels Bossuet. Lorsqu’en 1667, elle fut remplacée par la nouvelle favorite, madame de Montespan, elle quitta la cour et engagea une lente conversion intérieure qui aboutit, à la suite d'une grave maladie, à la rédaction des Réflexions sur la Miséricorde de Dieu (1672 publiées anonymement en 1680) et à son entrée au Carmel sur les conseils de Bossuet, devenu son directeur de conscience. Elle y reçut le nom de sœur Louise de la Miséricorde. Saint-Simon écrivit d’elle : « Heureux (le roi), s’il n’eût eu que des maîtresses semblables à Mlle de La Vallière. ». Marque de l’imprimeur au titre et table. Très bel exemplaire réglé finement relié par Trautz-Bauzonnet, truffé d'un portrait gravé sur cuivre relié en frontispice de « la très noble et très pieuse Soeur Louise de la Miséricorde, Pénitente ». Infimes piqûres blanches sur les plats ; quelques menues rousseurs aux premiers et derniers feuillets.Tchemerzine, IV, p. 98 ; Brunet, III, 885 ; Rothschild, I, 1887, n° 70 (édition Dezallier de 1712) ; Willems, 1957 (édition elzévirienne 1681).
Paris, Antoine Dezallier, 1680. 1 vol. in-12, veau brun jaspé, dos à nerfs orné de caissons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées de rouge. Reliure de l'époque, réparations anciennes aux coiffes et aux mors. Ex-libris de Gabriel Archinard au contreplat. La mention "une dame pénitente" sur le titre a été rayée d'un trait de plume à l'époque et surmonté de l'inscription manuscrite "Mme de la Vallière, carmélite". (8) ff., 139 pp., (1) p. Rousseurs éparses, petite tache d'encre sur qq. ff.
Seconde édition, parue l'année de l'originale. Elle est peut-être encore plus rare que la première, qu'elle reproduit ligne à ligne, à l'exception de quelques corrections typographiques. Maîtresse de Louis XIV au début de son règne, Louise de La Vallière lui donnera 4 enfants, dont la princesse de Conti. Madame de Montespan lui succédant dans le cur du roi, elle engagea une lente conversion intérieure qui aboutit, à la suite d'une grave maladie, à la rédaction (1672) d'un ouvrage rempli d'onction et de piété, les Réflexions sur la Miséricorde de Dieu, publiées anonymement en 1680. D'après Pierre Berès, cet ouvrage « compte parmi les petits chefs-d'uvre de l'école classique ». Louise de La Vallière se retira en 1674 au Carmel du faubourg St Jacques et y resta jusqu'à la fin de ses jours, en 1710. Voltaire a dit d'elle : Se couvrir d'un cilice, marcher pieds nus, jeûner rigoureusement, chanter la nuit au chur dans une langue inconnue, tout cela ne rebuta pas la délicatesse d'une femme accoutumée à tant de gloire, de noblesse et de plaisir. Un roi qui punirait ainsi une femme coupable serait un tyran, et c'est ainsi que tant de femmes se sont punies d'avoir aimé. ». Exemplaire grand de marges (haut. 150 mm). Taschereau, 916; Brunet II, 885; Tchemerzine-Scheler IV, 99b.
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Paris, Antoine Dezallier, 1712. 1 vol. in-12, veau brun, dos à nerfs sans ornementation, pièce de titre en maroquin rouge, filet d'encadrement à froid sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées de rouge. Reliure de l'époque, coiffe sup. arrachée. Ex-libris ms. Louyse Bureau sur la garde blanche. (12) ff., 240 pp. Rousseurs éparses.
Première édition postume imprimée par Dezallier, léditeur qui en détient le privilège depuis 1680, cest la première édition augmentée du Récit abrégé de la Vie pénitente & de la sainte Mort de Madame la Duchesse de La Vallière Religieuse Carmélite, connuë depuis sa retraite sous le nom de Soeur Louise de la Miséricorde», la reconnaissant implicitement mais positivement comme lauteur des Réflexions (les précédentes éditions étaient anonymes). Cette édition, importante et rare, comprend de nombreuses variantes et modifications par rapport aux précédentes (environ 300). Brunet III, 885; Taschereau 989; Rahir 266; Rochebilière 933; Cioranescu 40906.
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Paris, Antoine Dezallier, 1697. In-12 de (22)-189-(1) pp., veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Septième édition établie sur la cinquième (datée 1688) de ces Réflexions « généralement attribuées à Mlle de La Vallière ».En 1661, Louise de La Vallière (1644-1710) devint la maîtresse de Louis XIV qu’elle conquit en particulier par son goût pour la musique, le chant et la danse. Bien que discrète, leur liaison provoqua la colère des dévots et des ecclésiastiques parmi lesquels Bossuet. Lorsqu’en 1667, elle fut remplacée par la nouvelle favorite, madame de Montespan, elle quitta la cour et entra au Carmel sur les conseils de Bossuet, devenu son directeur de conscience. Elle y reçut le nom de sœur Louise de la Miséricorde. Saint-Simon écrivit d’elle : « Heureux (le roi), s’il n’eût eu que des maîtresses semblables à Mlle de La Vallière. ». Ses Réflexions connurent immédiatement un grand succès et les éditions se succédèrent. Mlle de La Vallière a inspiré de nombreux personnages littéraires, en particulier à Mme de Genlis et à Alexandre Dumas.Ex-libris moderne (XXe s.) sautoir ancré d'azur des princes de Broglie dessiné par la princesse de Broglie, propriétaire du château de la Violette-Neuville situé dans la commune de Grez-Neuville, épouse de Dominique Séraphin Marie Joseph, prince de Broglie (1902-1969), sociologue et maire de Grez-Neuville de 1959 à 1969.Tchemerzine, IV, p. 100 (cinquième édition) ; Brunet, III, 885-886 ; Rothschild, I, 1887, n° 70 (édition Dezallier de 1712) ; Willems, 1957 (édition elzévirienne 1681).