‎[CARON (Pierre-Siméon)]‎
‎Sermon pour la consolation des cocus, suivi de plusieurs autres, comme celui du curé de Colignac, prononcé le jour des rois ; celui du R.P. Zorobatel, capucin, prononcé le jour de la Magdeleine. Amboise, chez Jean Coucou, à la corne du cerf, [Paris], 1751 [1810]. [A la suite] : Le cocu consolateur. S.l., l'an du cocuage 5810. [1810]. [A la suite] : Sermon d'un cordelier à des voleurs qui lui demandèrent de l'argent ou la vie.‎

‎S.l., 1752. 3 ouvrages en 1 vol. in-12, demi-basane fauve, dos lisse orné de filets et de pointillés dorés. Reliure du XIXe s., dos habilement refait. 79 pp., (1) f. blanc, 16 pp., (1) f. blanc, (2) ff., 4 pp.‎

Reference : 18860

‎Réimpression fort rare de pièces facétieuses anciennes à la fausse adresse d'Amboise. Ce livret aurait été imprimé à Paris vers 1820 d'après Brunet. Claudin, dans le catalogue Luzarche (1868) pense qu'elle aurait plutôt été imprimée à Blois (vers 1820) et publiée par les soins de La Saussaye. Gay-Lemonnyer, quant à lui suggère que cette édition aurait été faite par Crozet vers 1810. Le mystère reste à élucider. Toujours est-il que cette facétie anonyme aurait été imprimée pour la première fois vers 1624, d'après Brunet, qui cite un exemplaire non daté mais compris dans un recueil, entre deux pièces de 1623 et 1624. Elle n'est toutefois pas répertoriée par Mercier dans La Littérature facétieuse sous Louis XIII. Gay et Brunet citent également des réimpressions de Cologne, 1697, 1704, 1706 et 1741. Brunet V, 309; Gay-Lemonnyer III, 1108 (et 1112); Luzarche, 3204; Taschereau, 1783; Brunet, impr. imaginaires, 37; Laporte, Bibliographie jaune (1880), 93.‎