Cologne, Pierre Gaillard [Amsterdam], 1701. 2 vol. in-12, basane brune jaspée, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièces de titre orangées, pièces de tomaison bleu ciel, chiffre doré surmonté d'une couronne de marquis au centre des plats sup., tranches mouchetées de rouge. Reliure du XVIIIe s., accroc avec manque à une coiffe, coins râpés, dos un peu fanés, petit manque aux mors du tome II. Bon exemplaire. Frontispice h.-t. de R. de Hooghe gravé en taille-douce par G. Vander Gauwen, 100 fig. à mi-page, 1 en-tête et 1 cul-de-lampe par R. de Hooghe gravé à l'eau-forte, titres en rouge et noir, (15) ff., 397 pp.; (12) ff., 389 pp. Intérieur frais, exempt de rousseurs.
Reference : 15950
Belle édition avec les remarquables figures de Romain de Hooghe en premier tirage. Cette édition est recherchée essentiellement pour les 100 figures de R. de Hooghe, d'une grande force et d'une remarquable expressivité. Il existe deux tirages de cette édition, celui-ci serait du premier (avec les figures à mi-page), les figures du second étant hors-texte. Cohen précise que dans le tirage avec les figures à mi-page (le nôtre), les épreuves sont meilleures que pour le second. Bon exemplaire, très frais. Cohen, 658; Gay-Lemonnyer I, 519; Tchemerzine-Scheler IV, 81.
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Chez Pierre Gaillard, à Cologne 1736, in-12 (9,5x15,5cm), (30) 397pp. et (24) 389pp., relié.
Réimpression chez le même éditeur de la première édition de 1701, illustrée d'un frontispice et de 100 figures à mi-page par Romain de Hooghe et retouchées par Picart le Romain. Rare. Reliure fin XVIIIème (possiblement plus tardive) en plein cuir de Russie rouge. Reliure étrangère, peut-être russe. Dos à nerfs orné de fers tulipes caissonnés. Titre et tomaison dorés. Roulette en queue et tête. Frise d'encadrement sur les plats. Toutes tranches dorées. Coiffe de tête du tome 2 en partie élimée. Coins émoussés. Un accroc au mors inférieur du tome 2. Malgré de minimes défauts belle reliure, peu commune, dans un ensemble d'un bonne fraîcheur et d'un fort bon tirage. Les Cent Nouvelles nouvelles est le premier recueil de nouvelles françaises, commandé par le Duc de Bourgogne Philippe le Bon, dédicataire, qui le reçoit en 1462. Il rassemble cent contes très libres d'auteurs de la cour de Bourgogne, d'esprit satirique et gaulois, et qui visent particulièrement les femmes et les religieux. Pierre Champion en attribue la paternité à Philippe Pot, bien qu'on dénombre 36 conteurs différents. Leur modèle d'inspiration est clairement le Decameron de Boccace. Avec les Contes de La Fontaine, il s'agit de la meilleure production de Romain de Hooghe qui a figuré l'esprit de chaque conte d'une manière vive, pleine de fantaisie et d'humour. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Cologne, Pierre Gaillard, 1701. 16 x 10,5 cm, deux volumes in-12 de (16) ff., 349 pp. et (12) ff., 325 pp. Pagination identique à celle indiquée par Cohen, 658. Reliés plein maroquin rouge, triple filet doré en encadrement, encadrement de roulettes dorées sur les contre plats, dos à nerfs ornés, caissons ornés, titres dorés, toutes tranches dorées, sous étui commun légèrement usé. Reliures XIXème, signées Chambolle-Duru. Petite tache sur une coupe du tome I, sinon reliures en parfait état et gravures de toute fraîcheur, en premier tirage très contrasté. Un beau frontispice gravé par G. van der Gouwen suivi d'une vignette, d'un cul-de-lampe et de 100 jolies et singulières figures hors texte de Romeyn de Hooghe. Recueil de cent contes badins en prose composés en 1456 à la cour de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, sous les yeux du futur Louis XI. De part cette présence, on lui attribua parfois à tort la paternité de ce livre. L'auteur principal (et peut-être unique) est Antoine de La Sale, homme de guerre et grand connaisseur des rituels chevaleresques. Comme dans le Décameron de Boccace, les nouvelles sont contées par divers personnages et tendent à une apologie de l'intelligence, de l'habileté et de la ruse. Provenance : ex-libris de Diane Gratzmuller et ex-libris d'un dénommé Hornung. Insérée notice manuscrite indiquant que le livre a été acheté le 16 février 1888 lors d'une vente à Drouot.
A Cologne chez Pierre Gaillard 1786 4 tomi in due voll. in-16° (cm. 17,2 x 10), pp. (2), V, (4), 144; (2), 196; (6), 158; (2), 157, antiporta incisa in rame rilegato dopo il frontespizio e 95 (su 100) belle tavole f.t. incise in rame su mezza pagina con didascalia, mezza pelle del XX secolo, titolo e fregi in oro la dorso. Una macchia all'angolo inferiore delle prime due pagine del primo volume, ma nel complesso esemplare fresco con le incisioni ben inchiostrate. Dalla Treccani: "Celebre raccolta del sec. XV, alla quale si deve l'introduzione in Francia della novella in prosa. Il novellatore francese, anonimo, dichiara nella dedica al duca di Borgogna d'essersi ispirato all'esempio del Decameron. Da questo e da altri indizî la critica moderna ha potuto attribuire il libro ad Antoine de La Sale (v.), un colto gentiluomo nato nel 1398, il quale, dopo un soggiorno in Italia (era a Roma nel 1422), amministrò per qualche tempo (1424) la giustizia in Arles. Di là, passato nel Lussemburgo e forse in Fiandra, s'acquistò la benevolenza del duca di Borgogna Filippo il Buono (morto nel 1467), per invito del quale scrisse le Cent nouvelles nouvelles, tra il 1456 e il 1462. A somiglianza di quelle del Boccaccio, esse si fingono raccontate dal duca, dai suoi familiari e dallo stesso autore. Ma vi manca la bella cornice boccaccesca, mancano quasi del tutto le novelle a largo intreccio, di contenuto tragico, sentimentale e romanzesco; onde l'opera rassomiglia assai più alle Facezie di Poggio, che lo scrittore francese sicuramente ebbe presenti. Infatti, da quella collezione provengono parecchi soggetti, e la maggior parte dei temi trattati, come in Poggio, ha carattere aneddotico e licenzioso. Il libro - tutto pervaso di quel salace esprit gaulois, grossolano e caustico, proprio dei precedenti fabliaux - riesce nell'insieme piuttosto monotorio. Tuttavia ha importanza, sia perché esso inizia la novella in prosa secondo il gusto italiano, sia perché lo stile dello scrittore è semplice, schietto e vivo, specialmente nel comico. L'opera esercitò influsso anche sui novellatori italiani del Cinquecento, e più tardi fu addirittura saccheggiata da Celio Malespini. La migliore edizione della raccolta è quella procurata da P. Champion, Les cent nouvelles nouvelles, Parigi 1928."
Cologne chez Pierre Gaillard 1701 2 volumes in-12, maroquin rouge orné sur les plats d'un large encadrement de roulettes et filets dorés, dos sans nerfs ornés à petits fers romantiques, filet et roulette or sur les coupes; petits encadrements intérieurs ornés d'une roulette poussée or, doublures serties d'une roulette dorée et gardes de soie moirée bleue, tranches dorées. Etui (François Bozerian jeune).Exemplaire comportant un frontispice gravé par Van der Gouven, un fleuron, un cul-de-lampe et 100 vignettes à mi-page par Romain de Hooge. Premier tirage, pour lequel les vignettes à mi-page sont tirées dans le texte. Bel exemplaire relié par François Bozerian le Jeune, qui exerça à Paris de 1805 à 1820.
Cologne, Pierre Gaillard, 1701. 2 volumes in-12 de [32]-397-[3] et [24]-389-[3] pages, plein maroquin rouge, dos lisses ornés de filets, fleurons et cercles dorés, guirlande dorée bordée de double filets dorés, grecque dorée intérieure, tranches dorées. Reliure signée Motet.
Frontispice gravé par G. Vander Gouwen, 1 vignette à l'avertissement, 1 cul-de-lampe au t.2, et 100 vignettes par Romain de Hooghe, en premier tirage (45 au t.1, 55 au t.2) la plupart non signées, quelques unes portent la signature du graveur, L. Scherm ou J. v. Vianen. Exemplaire très bien établi par Mottet, relieur parisien actif au tout début du XIXème siècle (Fletty, p. 133; Ramsden, p. 143). Brunet et Cohen signalent qu'il existe deux éditions à la même date, l'une avec les gravures tirées à part et l'autre dans le texte, à mi-page, comme dans notre exemplaire: les deux bibliographes s'entendent pour dire que les épreuves dans le texte sont meilleures. Il est toutefois curieux de constater des variantes quant à la pagination. Pour le premier volume, Cohen donne 397 pages et 325 pour le second volume. Hors notre second volume à 389 pages. Et la plupart des exemplaires que l'on rencontre on 349 pages au premier volume... Nous n'avons pas su éclaircir ce mystère. L'exemplaire provient de la bibliothèque Marie Anne de Billy et Charles Antoine de Billy, seigneur d'Anthilly, avec leurs noms aux pages de titre et répétés au verso; des bibliothèques du marquis de Biencourt (4ème du nom), et du Dr. R. Koenig, avec les ex-libris. Au second volume, cahier Y bruni et petite galerie de ver au 36 ff. finaux (sans perte de texte). Brunet, I, 1735; Cohen, 658.