Paris, Laplace, Sanchez et Cie, 1882. 1 vol. in-12, demi-veau blond, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre verte, tranches peigne. Reliure de l'époque frottée, petit accroc à la coiffes sup. 4 fig. h.-t. coloriées d'après Geffroy et H. Allouard, XVII-519 pp., (1) p. Quelques rousseurs, cernes marginaux en fin de volume.[C20]
Reference : 14633
Edition la plus complète. Cioranescu, 20156.
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[Laplace Sanchez et Cie] - Collin d'Harleville [ Jean-François ] ; THIERRY, Edouard (préf.)
Reference : 50270
(1882)
1 vol. in-12 rel. demi-percaline verte, ill. couleurs, Laplace Sanchez et Cie éditeurs, Paris, 1882, XVII-519 pp. Contient, outre une notice : L'Inconstant ; L'Optimiste ; Monsieur de Crac dans son petit castel ; Les châteaux en Espagne ; Le vieux célibataire ; Les Moeurs du jour ; Malice pour malice.
Bon état (couv. lég. frottée sur bords, exemplaire frais et solide), pour ces pièces de théâtre de Collin d'Harleville (1755-1806)
P., Laplace, Sanchez et Cie, 1882, in-12, xvii-518 pp, 4 belles gravures sous serpente, finement coloriées par MM. Geffroy et Henri Allouard, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs pointillés soulignés à froid, titre et caissons ornés, doubles filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
Collin d'Harleville (1755-1806) fit jouer avec succès des comédies (l'Inconstant, 1786 ; l'Optimiste, 1788 ; les Châteaux en Espagne, 1789), dont se détachent deux pièces, “M. de Crac dans son petit castel” (1791), où le Gascon hâbleur reçoit un patronyme qui fera fortune, et “le Vieux Célibataire” (1792), qui brode sur le thème classique du vieillard à héritage, en faisant l'éloge de la famille et des vertus du citoyen. “L’Optimiste” fut vivement attaqué par Fabre d'Églantine, qui accusa l’auteur de propager des sentiments contre-révolutionnaires en peignant sous des couleurs optimistes la société d’Ancien Régime. Ces accusations n’affectèrent pas la carrière de l’auteur, qui se faisait désormais appeler Collin-Harleville, portait l’uniforme de commandant de la Garde nationale et faisait des déclarations patriotiques. Il eut un grand succès avec M. de Crac dans son petit castel en 1791, avant de triompher en 1792 avec la pièce en cinq actes qui fut aussitôt considérée comme son chef-d’œuvre, “le Vieux Célibataire”. Créée au Théâtre de la Nation par Molé et Louise Contat, la pièce fut publiée en 1794 et hautement approuvée par la critique.
Laplace, Sanchez et Cie, 1882, in-12, xvii-518 pp, 4 belles gravures finement coloriées par MM. Geffroy et Henri Allouard, reliure demi-basane fauve, dos à nerfs orné de fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état
Collin d'Harleville (1755-1806) fit jouer avec succès des comédies (l'Inconstant, 1786 ; l'Optimiste, 1788 ; les Châteaux en Espagne, 1789), dont se détachent deux pièces, “M. de Crac dans son petit castel” (1791), où le Gascon hâbleur reçoit un patronyme qui fera fortune, et “le Vieux Célibataire” (1792), qui brode sur le thème classique du vieillard à héritage, en faisant l'éloge de la famille et des vertus du citoyen. “L’Optimiste” fut vivement attaqué par Fabre d'Églantine, qui accusa l’auteur de propager des sentiments contre-révolutionnaires en peignant sous des couleurs optimistes la société d’Ancien Régime. Ces accusations n’affectèrent pas la carrière de l’auteur, qui se faisait désormais appeler Collin-Harleville, portait l’uniforme de commandant de la Garde nationale et faisait des déclarations patriotiques. Il eut un grand succès avec M. de Crac dans son petit castel en 1791, avant de triompher en 1792 avec la pièce en cinq actes qui fut aussitôt considérée comme son chef-d’œuvre, “le Vieux Célibataire”. Créée au Théâtre de la Nation par Molé et Louise Contat, la pièce fut publiée en 1794 et hautement approuvée par la critique.