"1971. Paris Institut Confédéral d'Etudes et de Formation CFDT Formation n°91 Janvier-férier 1971 - Broché 13 5 cm x 21 cm 59 pages ills in et hors-texte noir & blanc - Texte de Michel Winock bibliographie - Un accroc sur la couv. sinon bon état"
Reference : 7438
Librairie Sedon
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Paris, Éditions sociales, 1951. In-8 broché de 70-(1) pp., couverture imprimée en rouge et illustrée.
Édition originale. De la Commune à Maurice Thorez, par Victor Leduc. La Commune de Paris, par Friedrich Engels. Signification de la Commune, par Émile Tersen. La Commune, c'est la liberté, par Joanny Berlioz. Chronologie sommaire de la Commune de Paris. Nombreuses illustrations in texte. « Célébration de l'anniversaire de Thorez et accessoirement de la Commune ! ». Le Quillec, 2589.
P., Dentu, 1876, gr. in-8°, vii-657 pp, reliure demi-veau glacé blond, dos à 4 nerfs filetés, soulignés à froid et bordés de filets dorés, pièce de titre chagrin carmin, tranches pennées (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état, ex-libris de Montgermont. Edition originale. Bel exemplaire
"En politique, aussi bien que chez les êtres organisés, un monstre ne saurait naître avant d’être conçu. La Commune de Paris a dû avoir une origine propre, comme tout ce qui a une forme, une vie à soi et une fin. Des faits d’une inconcevable imprévoyance l’ont aidée à sortir de terre, rien de plus incontestable ; mais si, le 18 mars, elle a pu apparaître, et si elle s’est implantée au pouvoir pendant soixante-six jours, c’est que les organisateurs de cette orgie criminelle en avaient depuis longtemps préparé et combiné tous les éléments. Car ce n’est pas dans l’espace de deux mois seulement que les passions de plusieurs milliers d’individus ont été excitées et allumées jusqu’au délire. Il y a des années que l’œuvre infernale était étudiée dans tous ses détails par cette société qui a rempli le monde du bruit de ses congrès et de la discussion de ses théories : l’Internationale..." — "La Commune n'entreprenait pas seulement une oeuvre politique, elle visait aussi à une oeuvre morale. Fonder le régime communal et fédéral ne lui paraissait pas suffisant, elle voulait encore régénérer le peuple de Paris. C'est pour cela qu'elle arrêta les prêtres, ferma les églises, et qu'elle s'efforça, par un enseignement nouveau, d'arracher enfin les âmes à l'ignorance et à la superstition cléricales..." — L'auteur était vicaire de Saint-Roch. Selon lui, aux causes habituelles de l'insurrection vient s'ajouter « la politique socialiste du Second Empire ». (Le Quillec, 4640) — "Voici un des travaux les plus complets qui aient été faits sur le douloureux episode d'histoire contemporaine dont nous avons été les témoins attristés et indignés : une horde de bandits, sortant des antres des sociétés secrètes, s'imposant â toute une population, régnant en. maîtresse dans la capitale, forçant le gouvernement à entreprendre un. siège en règle, et couronnant enfin sa honteuse domination par l'incendie de nos principaux monuments et le meurtre des otages. Quel tableau ! et comment le raconter dans tous ses détails, à travers les récits incomplets et contradictoires ? Comment tracer sa route au milieu de cette masse de documents plus ou moins dignes de foi ? M. l'abbé Vidieu n'a pas reculé devant cette tâche immense, nous constatons qu'il a réussi à mettre en relief tous les faits, qu'il les a groupés avec méthode et qu'il a même apporté sur plusieurs points sa part spéciale d'informations. Notre devoir était donc de signaler ce livre comme un des plus importants sur la matière. En voici le plan. et les divisions : – Première partie : Les origines et les. débuts de la Commune (p. 1-175). L'auteur recherche quelle part revient à l'Internationale dans le mouvement du 18 mars, raconte cette journée, l'intervention des maires, l'organisation du comité central, expose la constitution de la Commune, étudie son personnel et examine les causes qui préparèrent son avénement. – Deuxième partie : Règne de la Commune (p. 176-429).Voici la Commune à l'oeuvre : nous allons voir comment elle applique son programme et par quels procédés elle gouverne. L'auteur nous la montre dans une série de chapitres provoquant la guerre civile, persécutant les prêtres, s'attaquant à la liberté individuelle, emprisonnant les otages et les mettant au régime cellulaire ; supprimant les journaux, voulant régénérer la société par l'instruction communale et les clubs, soutenant énergiquement mais avec de continuels échecs la lutte contre l'armée de Versailles, en. proie à des divisions intestines qui l'affaiblissent encore, et, à bout de ressources, finissant par décréter la terreur. – Troisième partie : Chute de la Commune (p. 430-621). Nous assistons aux dernières convulsions de la haine et de la démence : lutte acharnée contre l'armée de Mac-Mahon; incendies allumés sur tous les points, massacre des otages. Après avoir retracé avec détail ces scènes effroyables, l'auteur donne l'exposé de l'oeuvre accomplie par la justice à l'égard des inculpés, et, dans deux derniers chapitres, il recherche les causes de la chute de la Commune et examine la possibilité de -son retour, en indiquant les moyens qu'il croit de nature à prévenir ce retour..." (Revue des Questions historiques, 1877)
[Paris], Imprimerie de Lottin l'aîné & Lottin de S.-Germain, 1789 - 1790 57 (sur 59) livraisons en 2 forts vol. in-8, pagination multiple, demi-basane fauve, dos à nerfs ornés de chaînettes dorées, pièces de titre et de tomaison crème et vertes, coins en vélin, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Manque de cuir en coiffe inférieure du vol. I
Collection presque complète pour l'année 1789. Les livraisons sont numérotées à partir de la sixième. Le premier volume comprend les numéros I-XXVI (du 25 juillet au 16 septembre 1789) ; la numérotation reprend à I au volume II : on a ainsi les numéros I-IX (du 19 septembre 1789 au 4 octobre 1789), puis XI-XIII (du 8 octobre au 11 octobre), puis XV-XXXIII (du 17 octobre au 14 décembre 1789). À la fin, figurent en double les numéros XXIV-XXIX de cette seconde série. Ce qui signifie que notre ensemble couvre à la fois les délibérations de l'Assemblée générale des représentants de la Commune provisoire (du 25 juillet au 8 octobre) et celles de l'Assemblée générale des représentants de la Commune définitive (à partir du 8 octobre). RELIÉ AVEC : JOLY (Étienne-Louis-Hector de) : Plan de municipalité proposé aux membres composant le comité chargé par l'assemblée des représentans de la Commune, de travailler au plan d'organisation du corps municipal de la ville de Paris. Paris, Momoro, s.d. [1790], titre, 16 pp., et f. 25-26. Manquent les pp. 17-24. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Editions Sociales, 1971, in-8°, 318 pp, un plan, sources, chronologie, index, broché, couv. illustrée, bon état
"L'extrême-gauche bordelaise a fait plusieurs tentatives pour soutenir le mouvement parisien, à défaut d'instaurer une Commune à Bordeaux. Mais le préfet Fernand Duval (futur préfet de la Seine) restera maître de la ville et il n'y aura pas de « journées » à Bordeaux." (Le Quillec, 2038) — "Pourquoi la Commune n'a-t-elle pas été proclamée a Bordeaux ? Jacques Girault répond à cette question en faisant une étude approfondie de la situation du grand port du Sud-Ouest au moment de la guerre franco-allemande. La première explication mise en avant, c'est que Bordeaux n'est pas une grande cité ouvrière. Le prolétariat est loin d'y être majoritaire dans la population active et il s'agit essentiellement d'ouvriers d'anciens types. (...) L'étude est suivie d'une assez copieuse publication de textes souvent fort intéressants. On y trouve les idées, fort peu marxistes, de Lafargue en octobre 1870. Du même Lafargue, une relation extrêmement vivante de son séjour à Paris entre le 7 et le 8 avril 1871 ou il décrit les grands bâtiments publics occupés par un peuple bon enfant. On peut lire enfin des rapports très précis extraits de l'enquête parlementaire, orientés bien sûr vers la thèse du complot, mais qui dressent un tableau minutieux et clair de la situation des forces républicaines bordelaises en 1870 et 1871." (J. Estèbe, Le centenaire de la Commune par le livre, 1974) — "Trop longtemps circonscrite à l'insurrection parisienne, l'histoire de la Commune commence, depuis quelques années, à couvrir la province. L'ambiguïté de l'idée républicaine, d'une part, l'interpénétration d'intérêts entre le mouvement ouvrier et la bourgeoisie radicale, d'autre part, font qu'en dépit du rôle de Lafargue, Bordeaux ne se sent guère solidaire de Paris. S'appuyant sur une documentation solide, l'ouvrage de J. G. constitue une contribution importante à l'histoire du mouvement ouvrier." (Revue française de science politique, 1974)
L'Harmattan, 1998, in-8°, 334 pp, préface de Michel Margairaz, chronologie, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Issu d'une maîtrise réalisée sous la direction de Michel Margairaz, l'ouvrage d'Éric Cavaterra constitue une mise au point neuve et très documentée d'un aspect de l'histoire de la Commune souvent évoqué, mais n'ayant pourtant jamais fait l'objet d'une étude approfondie : les rapports entretenus par la Banque de France et les insurgés du 18 mars. Un des grands mérites du travail d'Éric Cavaterra est d'avoir repris un dossier que l'on pouvait juger épuisé, tant il semblait acquis depuis les années 1870, avec les textes de Lissagaray et les interprétations de Marx, que la faiblesse de la Commune à l'égard de la Banque de France avait été un des facteurs décisifs de son échec. L'auteur fait pièce à une vulgate historiographique, dont il retrace d'ailleurs la construction dans le dernier chapitre de son livre, aux termes de laquelle Beslay, vétéran proudhonien modérantiste de la Commune, et Jourde, tenant d'un "socialisme pratique", se seraient laissé manipuler par les dirigeants de la Banque, reflétant, à leur échelle, les incohérences idéologiques et pratiques plus fondamentales du mouvement communard brocardées par Marx ou les blanquistes..." (Olivier Lebel, Revue d'histoire du XIXe siècle) — "Ecrire en 1998 du neuf sur la Commune ? Le présent ouvrage en montre par l'exemple la possibilité. Eric Cavaterra s'est attaché à ouvrir de nouveau le dossier des relations complexes nouées entre le 18 mars et le 24 mai 1871 entre les organes dirigeants de la Commune de Paris et le gouvernement de la Banque de France. Fréquemment abordée, la question a été vite tranchée par les contemporains dès le mois de mai 1871. Les uns et les autres ont le plus souvent rendu leur verdict avant même d'établir l'ensemble des pièces du dossier [...] Il convenait donc d'effectuer, comme d'usage, un retour aux sources elles-mêmes. Eric Cavaterra s'y est employé de manière minutieuse [...]. Cette reconstitution scrupuleuse nous offre, quasiment heure par heure, les moindres cheminements d'une histoire financière ainsi inextricablement mêlée à l'histoire politique mettant en scène les acteurs principaux du drame, à l'Hôtel de Ville, rue de la Vrillière et à Versailles." (Michel Margairaz)